Utilisateur:Fourvière Hedgehog/Brouillon4

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Chevaliers de l'arquebuse
Armoiries des chevaliers de l'arquebuse. Jules Gauthier, Statuts, insigne et armoiries des corporations d'arts & métiers et des confréries militaires de Franche-Comté (XVe-XVIIIe siècle), 1885, p.I
Histoire
Fondation
Avant 1336
Dissolution
Après 1900
Cadre
Type
Confrérie militaire
Siège
Organisation
Membres
Charles François Viancin, Charles d'Argy
Effectif
6 en septembre 1860
Président

Les chevaliers de l'arquebuse est le nom d'une confrérie militaire de Besançon.

Apparue en des temps immémoriaux, elle disparait après 1900.

Différentes appellations[modifier | modifier le code]

Cette confrérie est abordée dans les différents ouvrages qui la traitent, sous des noms qui différent parfois. Ainsi on peut la trouver également nommée :

  • Société des Francs-Archers
  • Société de l'Arc
  • Société du noble jeu de l'arquebuse
  • Confrérie des arquebusiers

Histoire[modifier | modifier le code]

<1336-1790 : du Moyen-Âge à la fin de l'Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Sa plus vielle mention, dans les registres municipaux, remonte à 1541[1], et la rédaction de ses premiers statuts, à 1608. Toutefois, elle est beaucoup plus ancienne[2]. On peut remonter sa trace jusqu'au XIVe siècle.

En 1336, tout les membres de la confrérie meurent, sans exception, lors de la bataille de la Malcombe, opposant le Comté de Bourgogne à la Ville libre d'Empire de Besançon, qui en sort tout de même victorieuse.

Lors du siège de 1674, qui se solde par l'annexion de Besançon au royaume de France, ses hommes se bâtent contre les armées de Louis XIV, depuis la tour bastionnée du Marais ; Emplacement le plus exposé au feu ennemi[3].

Peu après la Révolution, le 23 juillet 1789, la confrérie se range sous l'autorité du Louis Marie de Narbonne-Lara, à l'époque simple colonel, et acquit aux idées nouvelles[4]. Elle s’auto-dissout, le 19 décembre 1790[5].

XIXe siècle : recréation[modifier | modifier le code]

Charles d'Argy, président de la confrérie de 1860.à 1866

Les chevaliers de l'arquebuses se reforme brièvement sous la Restauration, avant de disparaitre à nouveau en 1830, lors de la révolution de juillet[5]. Cependant, l’organisation sera de nouveau recréée.

Début 1860, l'organisation n'est plus composée que de trois personnes, maitre Gaugand, le poète Charles François Viancin - auteur contesté de la célèbre chanson Buveurs de la Germanie -, ainsi que d'un certain Maitre Olivier.

Mais, Le 22 septembre de cette même année, elle reçoit comme chevaliers le colonel Charles d'Argy - qui en devient président -, un entrepreneur nommé Voisin, ainsi qu'un banquier nommé Gérard. Dans les temps qui suivirent, la confrérie enregistrait de nombreux nouveaux membres

Toutefois, en raison d'obligations militaires le colonel d'Argy quitte l'organisation en 1866[6].

Dans Mon vieux Besançon, publié au début des années 1900, Gaston Coindre mentionne la confrérie comme toujours active[1].

Organisation[modifier | modifier le code]

Dans son statut de 1608, elle est mentionnée comme étant sous le patronage de Saint-Sebastien[2]. Fin XIXe elle honore Barbe d'Héliopolis, dite Sainte-Barbe[1],[7]. Dans son statut de 1772, elle stipule qu'elle refuse tout les non catholiques. Aux XIXe siècle elle s'ouvre à toute les classes sociale, ainsi qu'aux autres religions[8]. Au XVIIIe siècle, elle se situe aux Cordeliers[9].

À l'origines elle est divisée en trois « jeux » : arc, arbalètes et arquebuses auxquels l'on peux concourir séparément. En 1725, elle durcit les conditions d'admission en ne recevant que des personnes issues de métiers mécaniques. Par la suite, il devient obligatoire de maitriser les trois jeux[10] ; Selon Jules Gauthier, le 20 janvier 1773[9].

Parades historiques[modifier | modifier le code]

Vers 1775, le capitaine de l'Arc se nomme Lemaillot[3].

Tir à l'oiseau ou « papegay »[modifier | modifier le code]

Toutefois, ils consacrent d'avantage de temps aux parades et exercices militaires qu'a la guerre[3].

Organisée dés le XVe siècle[11].

Le 10 aout 1657, ils se rendent à un important concours de tir à Ornans[12].

En 1698, lorsque François-Joseph de Grammond est nommé archevêque de Besançon, à une fête publique, ils y affrontent la brigade Dijonnaise[13].

Au XIXe siècle Antoine Louis Daclin, maire de Besançon de 1801 à 1816, est plus qu'enthousiaste quant à la réintroduction de cette pratique[14].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Gaston Coindre, Mon vieux Besançon (lire en ligne), « Rue de l'Arbalète », p. 405-406
  2. a et b Perron 1867, p. 273-274.
  3. a b et c Perron 1867, p. 277-279.
  4. Perron 1867, p. 280.
  5. a et b Perron 1867, p. 281.
  6. Perron 1867, p. 282-284.
  7. Jean-Marie Suchet, « Les Anciennes corporations d'arts et de métiers à Besançon », dans Nicolas François et Louis Besson, Annales franc-comtoises, vol. V, (lire en ligne), p. 186.
  8. Perron 1867, p. 276.
  9. a et b Jules Gauthier, Statuts, insigne et armoiries des corporations d'arts & métiers et des confréries militaires de Franche-Comté : (XVe-XVIIIe siècle), (lire en ligne), p. 6-7.
  10. Perron 1867, p. 275.
  11. Guénard 2023, p. 15-16.
  12. Mémoires de la Société d'émulation du Doubs, (1re éd. 1841) (lire en ligne), p. 381
  13. Alexandre Estignard, Le parlement de Franche-Comte : De son installation à Besançon à sa suppression, 1674-1790, t. Tome premier, (lire en ligne), p. 171
  14. Charles Weiss, « Discours de M. le président », dans Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon et de Franche-Comté, Séances publiques de l'Académie de Besançon, vol. VII, (lire en ligne), p. 10-11

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Perron 1867] A. Perron, « Les Francs-Archers de Besançon : Au chevalier Gaugand », dans Revue littéraire de Franche-Comté, (lire en ligne), p. 275-284
  • Alexandre Guénard, Besançon : Description historique des monuments et établissements publics de cette ville, Anatiposi Verlag, (1re éd. 1860), 364 p. (ISBN 978-3-382-70094-2), p. 15-16

Articles connexes[modifier | modifier le code]