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Utilisateur:Footloose34/Brouillon

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Bibliothèque royale (Danemark)

En plus de son rôle comme bibliothèque nationale, la Bibliothèque royale se trouve également à être la bibliothèque universitaire de l’Université de Copenhague ainsi que la bibliothèque universitaire IT de Copenhague[1]. Celle-ci fournit ainsi des services généraux pour la communauté de l’Université de Copenhague de même que des services plus spécialisés pour ses facultés[2].

La mission de la Bibliothèque royale est de contribuer à l’éducation, à la recherche de même qu’à la collection, à la conservation et à la diffusion de l’information[2].

Il s’agit d’une institution chapeautée par le Ministère de la culture. La bibliothèque doit suivre un cadre stratégique et financier qui est fixé conjointement avec le ministère et réajusté aux 4 ans[2][3].

En 2017, la Bibliothèque royale s’est fusionnée avec la Bibliothèque nationale et universitaire d’Aarhus pour former une nouvelle organisation, appelée aujourd’hui Bibliothèque royale danoise[4][5].


en 1648 [6]

de Copenhague[7]

dévolu à la théologie, aux humanités et aux sciences sociales[8]

premier[8]

L’édifice de la Bibliothèque royale, situé dans le quartier Slotsholmen, est agrandi et inauguré en 1999 sous le nom du « Diamant noir »[6][7]. En 2005, la Bibliothèque royale se fusionne également avec le second département, portant le nom à ce moment de Bibliothèque nationale danoise de science et de médecine[8]. À partir de 2006, la bibliothèque porte le nom officiel de Bibliothèque royale, nationale et de l’Université de Copenhague[6]. En 2017, la Bibliothèque Royale se fusionne avec la Bibliothèque nationale et universitaire d’Aarhus. La localisation des deux bâtiments demeure inchangée et la Bibliothèque royale danoise est l’organisation résultante de cette fusion[5]. Aujourd’hui, cette nouvelle organisation offre également des services de bibliothèque pour les universités de Roskilde et d’Aalborg et regroupe donc cinq des huit universités danoises[1].


En raison de son importance historique, Slotsholmen représente le lieu sur lequel est érigé la Bibliothèque royale depuis 1906. L’importance historique accordée à ce site est qualifiée de « majeure » par Steen Bille Larsen, puisque ce territoire a autrefois hébergé, entres autres, la famille royale et la bibliothèque du roi de même que le port militaire ayant contribué à la croissance économique du pays[9]. Aujourd’hui, le gouvernement et les principaux ministères s’y retrouvent toujours[9].

Vers le milieu du XXe siècle, un manque d’espace se fait sentir dans la bibliothèque. Les ouvrages de celle-ci sont donc dispersés à divers endroits dans Copenhague, ce qui engendre des complications dans la gestion et la préservation des documents. C’est en 1993 que le Ministère de la culture entame un projet d’agrandissement du bâtiment. Les objectifs et exigences en lien avec ce projet sont, notamment et non exclusivement, de:

1)     Offrir un espace mieux adapté pour entreposer et conserver à long terme les documents et collections;

2)     Améliorer l’offre et de l’accessibilité des activités culturelles;

3)     Fournir un environnement permettant de suivre les tendances en termes d’évolution technologique[9].


Entre 1999 et 2012, le Diamant noir a dû s’adapter à la progression fulgurante du développement de la technologie. En effet, en 1993, soit tout juste après la sélection du projet gagnant au concours d’architecture, le logiciel du World Wide Web fait son apparition dans le domaine public. L’aménagement et la fonction initiale de plusieurs espaces de la bibliothèque ont par la suite été repensés et actualisés. Le programme du concours d’architecture ayant préalablement prévu cette transition de la transmission de l’information sous forme numérique, la structure du bâtiment, soit la division de ses espaces et l’existence de ses deux pôles, est quant à elle demeurée intacte[9].


Le Diamant noir est divisé en deux pôles : le pôle Culture et le pôle Bibliothèque[9].

  1. a et b (en) Svend Larsen, « Royal Danish Library », Alexandria: The Journal of National and International Library and Information Issues, vol. 28, no 3,‎ , p. 174–176 (ISSN 0955-7490 et 2050-4551, DOI 10.1177/0955749019880118, lire en ligne, consulté le )
  2. a b et c (en) The Royal Library, Annual report 2015, Denmark, Conference of European National Librarians, , 6 p. (lire en ligne Accès libre [PDF])
  3. Vibeke Cranfield et Statens bibliotekstjeneste, Danish library policy : a section of recent articles and papers, Danish National Library Authority, (ISBN 87-91115-22-1, 978-87-91115-22-6 et 87-91115-24-8, OCLC 52166692, lire en ligne)
  4. Svend Larsen, « Fusion des bibliothèques de recherche au Danemark », Arabesques, no 94,‎ , p. 16–17 (ISSN 2108-7016 et 1269-0589, DOI 10.35562/arabesques.599, lire en ligne, consulté le )
  5. a et b (en-GB) « Det Kongelige Bibliotek / National Library of Denmark », sur The Conference of European National Librarians (CENL) (consulté le )
  6. a b et c Ilkka Mäkinen, Tone Moseid, Anna Kåring Wagman et Xavier Guesnu, « Les bibliothèques dans les pays scandinaves », dans Les bibliothèques en Europe, Éditions du Cercle de la Librairie, (ISBN 978-2-7654-1368-4, DOI 10.3917/elec.blin.2013.01.0181, lire en ligne), p. 181
  7. a et b (en) « Timeline for Det Kgl. Bibliotek », sur kb.dk (consulté le )
  8. a b et c (en) Royal Danish Library, « History », sur kub.ku.dk, (consulté le )
  9. a b c d et e Bille Larsen Steen et Marie-Françoise Bisbrouck (éd.), Bibliothèques d’aujourd’hui. À la conquête de nouveaux espaces, Paris, Éditions du Cercle de la Librairie, (DOI https://doi.org/10.3917/elec.bisb.2014.01.0420, lire en ligne), « Le Diamant noir, 1999-2012 : changements fonctionnels réalisés à la Bibliothèque royale du Danemark pour répondre aux défis du numérique », p. 420-428