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Serge FILIPPINI[modifier | modifier le code]

Serge Filippini est un écrivain et traducteur français né à Pontarlier (France) en 1950. Il vit et travaille à Paris. Il s'est fait connaître en publiant L'Homme incendié (Phébus, 1990) un roman inspiré par la vie du philosophe hérétique Giordano Bruno, mort à Rome le 16 février 1600 sur un bûcher de l'Inquisition. Pseudonymes : Mimi Belfort, Joseph Antoine (pour les traductions) et Sam Hasseren pour une fiction policière.

Articles et recensions[modifier | modifier le code]

"Connaissance de la fureur (G.Bruno)" in La Nouvelle Revue Française, mai 1988, N°424

"Frances Yates: Giordano Bruno et la tradition hérétique" in La Nouvelle Revue Française, juin 1989, N°437

L'Homme incendié[modifier | modifier le code]

Le roman se présente comme le dernier écrit de Giordano Bruno, une autobiographie philosophique rédigée en prison durant les sept journées qui précèdent le supplice du penseur. Bruno projette dans un ultime geste littéraire sa doctrine et l'existence qui la porte, une vie marquée du sceau d'une homosexualité assumée.

Le livre paraît dans une période marquée en France par une recrudescence de l'intérêt pour Giordano Bruno, et il bénéficie d'une large couverture médiatique. La critique loue les qualités de l'ouvrage, non sans s'interroger toutefois sur la validité de l'option choisie par l'auteur : privilégier une œuvre de fiction, peut-être au détriment du "vrai" Bruno ( cf., dans le Figaro Littéraire du 3 décembre 1990, l'article de Gérard Guillot). Tout en soulignant, lui aussi, les audaces de l'auteur, Pascal Quignard fait observer (cf. son article dans Le Nouvel Observateur du 20 septembre 1990) que le thème de l'homosexualité n'est pas conforme à la vérité historique. Pour sa part, dans Le Monde (cf. son article du 16 novembre 1990), le critique Pierre Lepape note que Filippini a su "reconstruire dans son écriture même une époque où les savoirs anciens sombrent et où les savoirs nouveaux balbutient ", et conclut qu'il "n'a pas songé qu'au seizième siècle en racontant cette cruelle histoire."

Plus tard, dans son Giordano Bruno (Fayard, 1995), Bertrand Levergeois qualifiera d' "insolite" le portrait brossé par S. Filippini. La version anglaise du livre (The Man in flames, traduction de Lis Nash, Dedalus, Oxford, 1999) sera désignée comme l'un des dix meilleurs livres de l'année par le critique littéraire Tariq Ali (cf. son article du Guardian en date du 18 décembre 1999).

Autres livres[modifier | modifier le code]

Dans la suite de son œuvre, S. Filippini a alterné divers genres de romans : la fiction imaginaire (Comœdia, Phébus, 1992), la fiction historique (Le Roi de Sicile, Grasset, 1998) la parodie érotique (Érotique du mensonge, Le Cercle, 2004), ou encore l'anticipation apocalyptique (Le Combat des Trente, Archipel, 2009).

Ouvrages publiés sous le nom de Serge Filippini[modifier | modifier le code]

Angèle, Régine Deforges, 1986

La Vie en double, Phébus, 1987

L’Aquarium, Phébus, 1989

L’Homme incendié, Phébus, 1990, Prix Oscar Wilde 1990. (Traductions : The Man in flames, Dedalus ; Der Ketzer vom Campo dei Fiori, Rütten & Loening ; Confesiones de un hereje, Emecé ; Stên proa ton érôta péthaino dnotukës, Psychogios.)

Comœdia, Phébus, 1992, Prix Millepages 1993. (Traduction : Der Gefallene Engel, Rütten & Loening).

Haut Mal, Phébus, 1993.)

Le Roi de Sicile, Grasset, 1998

L’Amant absolu, Le Cercle, 1999

Un Amour de Paul, Grasset, 2000

Érotique du mensonge, Le Cercle, 2002

Deux Testaments, Phébus, 2008

Le Combat des Trente, L’Archipel, 2009

Viola d’Amor, Hors Collection, 2011 (Traduction : Melodie des Verlangens, Blanvalet.)

Motifs, Édition du Mauconduit, 2012

Rimbaldo, La Table Ronde, 2014

Ouvrage publié sous le pseudonyme de Sam Hasseren[modifier | modifier le code]

Un pote, un vrai, Vauvenargues, 2002