Utilisateur:FLRS/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Logo de la fondation La Renaissance Sanitaire
Logo de la fondation hospitalière
Siège social 4, rue Georges Picquart 75017 Paris
Statut Fondation hospitalière reconnue d'utilité publique
Président Patrick Villessot
Activité Etablissements de santé et médico-sociaux, instituts de formation
Etablissements Hôpital Villiers Saint Denis (Aisne) :- antenne d'hospitalisation de jour (Soissons)- centre d'appareillage- accueil de jour alzheimer- plateforme d'accompagnement et de répit des aidantHôpital La Musse (Eure) :- centre de santé- maison d'accueil spécialisée- samsah- offre de répit autismeInstituts de formation :- ergothérapie- masso-kinésithérapie- audioprothésistes
Effectif 1 400
Chiffres clés 2018 15 892 patients hospitalisés ou reçus en consultations médicales et paramédicales242 506 journées et séances d’hospitalisation
140 résidents accueillis (accueil de jour Alzheimer et maison d'accueil spécialisée) et personnes accompagnées (SAMSAH)
228 proches aidants accompagnés (plateforme d’accompagnement et de répit des aidants)
265 étudiants en ergothérapie et masso-kinésithérapie formés
2 693 orthèses, prothèses, appareils de positionnement et masques faciaux fabriqués
1 448 professionnels médicaux, soignants, orthoprothésistes, sociaux, administratifs, éducatifs, techniques et logistiques au service des usagers des établissements
88 millions d’euros de budget
Site web larenaissancesanitaire.fr
Appel à la générosité du public Don, don en ligne, legs, donation, assurance-vie

La Fondation hospitalière La Renaissance Sanitaire, créée en 1928, reconnue d’utilité publique, participe à l'action médicale, sanitaire et médico-sociale ainsi qu’à la formation, en régions Hauts-de-France - Grand-Est - Normandie et Ile-de-France, grâce à ses établissements spécialisés en soins de suite et de réadaptation, dans la prise en charge du handicap et de la dépendance ainsi qu'à ses instituts de formation.

Elle a, lors de sa création, statutairement « pour but la lutte contre la tuberculose, la prévention et le traitement de toute pathologie médicale, notamment par l’acquisition, la construction, la gestion, l’administration de sanatoriums, de préventoriums, et de tous établissements de santé à but non lucratif participant ou non au service public hospitalier ».

Elle gère actuellement :

Première photo de la vue extérieure de l'hôpital La Musse
Site hospitalier La Musse, près d'Evreux (Eure)

♦ Site hospitalier La Musse (Saint-Sébastien-de-Morsent, près d’Evreux – Eure) :

Photo d'une vue extérieure de l'hôpital Villiers Saint-Denis
Site hospitalier Villiers-Saint-Denis, situé près de Château-Thierry (Aisne)

♦ Site hospitalier Villiers-Saint-Denis (près de Château-Thierry – Aisne) :

Elle emploie plus de 1 400 salariés.

Son budget annuel est de 88 millions d’euros.

Les établissements de La Renaissance Sanitaire, privés à but non lucratif et d’intérêt collectif, participent au service public hospitalier.

1 - La création[modifier | modifier le code]

La création juridique[modifier | modifier le code]

Les ravages de la tuberculose[modifier | modifier le code]

Fin 19ème – début du 20ème siècle, la France est confrontée à un important problème de santé publique ; la tuberculose (dont les caractéristiques sont révélées, dès 1865) - maladie infectieuse et très contagieuse que l’on cache - fait des ravages au sein de la population.

Le problème est aggravé par un équipement notoirement insuffisant à Paris et en banlieue parisienne.

L'engagement du Docteur Almire Breteau[modifier | modifier le code]

Almire Breteau

Docteur Almire Breteau
28 mai 1862 : naissance à Tresson (Sarthe)

Boursier au lycée du Mans, obtient son baccalauréat, puis s’inscrit à la faculté de médecine de Paris où il soutient sa thèse de doctorat.

Installe son cabinet médical à Bouloire (Sarthe), y exerce durant 35 ans. Son dévouement aux familles éprouvées, son attachement à ses malades, lui valent d’être élu conseiller municipal.

1895 – 1930 : maire de Bouloire

1895 – 1930 : conseiller général de la Sarthe

1924 – 1927 : député et membre de la commission de l’hygiène

1927 – 1930 : sénateur et membre de la commission de l’hygiène, de l’assurance, de l’assistance et de la prévoyance sociale – intervient dans la discussion du budget du travail et de l’hygiène de l’exercice 1929 ainsi que dans celle du projet de loi relatif à la protection de la santé publique (1929)

Ayant perdu deux enfants atteints de tuberculose, il se bat à la commission de l’hygiène, de l’assurance, de l’assistance et de la prévoyance sociale du Sénat, pour une action massive des pouvoirs publics en direction de la santé populaire et mettre à la disposition des personnes souffrant de la tuberculose, les établissements nécessaires à leur traitement, sur un espace dédié plus large que celui d’un cabinet médical.

Aussi, le Dr Almire Breteau s’engage avec force et pour une mise en en œuvre à cadence accélérée :

  • en politique, pour tenter de se faire entendre ;
  • sur le terrain même où le combat contre la maladie doit être menée, par la création d’une association « La Renaissance Sanitaire » dont il dépose les statuts à la Préfecture de la Seine en février 1928 ; son ambition : acquérir, construire des sanatoriums et préventoriums destinés au traitement de la tuberculose.

Le Président du Sénat, Paul Doumer, prononce son éloge funèbre à la séance du 7 juillet 1930 : « C’était un homme modeste, affable, dévoué, qui avait su conquérir l’estime et la sympathie de ses concitoyens. Au Luxembourg, où il siégeait depuis peu, il était apprécié de tous. Son bon sens, la rectitude de son jugement, rendaient ses avis précieux ».

Une législation relative aux sanatoriums[modifier | modifier le code]

La loi Honnorat, du nom du député André Honnorat – député des Basses-Alpes (département devenu Alpes de Haute Provence en 1970) - du 7 septembre 1919, complétée par son décret d’application du 10 août 1920, fixe les conditions et les modalités de fonctionnement des sanatoriums,  établissements médicaux spécialisés dans le traitement des différentes formes de la tuberculose.

En 1927, les sanatoriums publics et privés agréés en France sont au nombre de 30 avec une capacité de 5 000 lits.

1928 : fondation La Renaissance Sanitaire[modifier | modifier le code]

En février 1928, le Dr Almire Breteau fonde  l’association La Renaissance Sanitaire, pour la création de sanatoriums dont l'insuffisance fait cruellement défaut, en les destinant plus particulièrement aux classes défavorisées de la région parisienne.

Dès l’enregistrement, le 2 mars 1928, de La Renaissance Sanitaire comme association déclarée, le Dr Almire Breteau sollicite du Ministère de l’Intérieur la reconnaissance d’utilité publique. Cette demande reçoit l’avis favorable du conseil municipal de Paris (séance du 30 mars 1928), puis un rapport favorable du Préfet de Police (25 avril) et aussi du Préfet de la Seine (28 avril), celui-ci émettant toutefois une légère réserve concernant l’encaisse de l’association qu’il estime faible.

  Le Conseil d’Etat, avant de statuer sur le projet de décret de reconnaissance d’utilité publique qui lui est soumis, reprend cette observation et y ajoute que l’association ne peut apporter la preuve de services rendus jusqu’ici aux personnes souffrant de la tuberculose auxquelles elle entend venir en aide (ce qui est évident, puisqu’elle est en phase de constitution). Il recommande d’abandonner la forme d’association et d’opter pour la constitution d’une fondation compte tenu de la réception imminente de libéralités importantes.

Dès le mois de juin 1928, les deux donations importantes attendues sont juridiquement réalisées :

  • M. et Mme Monfort font donation à La Renaissance Sanitaire d’une propriété dite « Château de Villiers-sur-Marne » (la commune dénommée actuellement Villiers-Saint-Denis s’est appelée, jusqu’en 1972, Villiers-Sur-Marne) ; Victor Gustave Monfort, industriel belge – directeur des Glacières de Paris, faisait partie du 1er cercle qui entourait le Dr Almire Breteau lors de la constitution de l’association ;
  • M. et Mme Lowestein font donation d’une somme de 750 000 francs ; Alfred Lowestein, banquier belge demeurant à Bruxelles, mourût quelques temps après brutalement lors d’un voyage en avion.

Les donations réalisées, les statuts de la Fondation sont approuvés par décret du 8 juillet 1928 portant la signature de Gaston Doumergue – Président de la République et d’Albert Sarraut – Ministre de l’Intérieur.

Le 13 juillet 1928 est votée la loi dite Lourcheur (du nom du Ministre du Travail, de l’Hygiène, de l’Assistance et de la Prévoyance Sociale – Louis Lourcheur) établissant un programme de constructions d’habitations à bon marché et de logements, en vue de remédier à la crise de l’habitation. Elle étend aussi, aux associations reconnues d’utilité publique, le bénéfice d’avances de l’Etat aux mêmes conditions qu’aux sociétés immobilières visées par la loi.

Le Ministre du Travail, de l’Hygiène, de l’Assistance et de la Prévoyance Sociale – Louis Lourcheur - conseille aux dirigeants de La Renaissance Sanitaire de se rapprocher du mouvement mutualiste lequel aura, dès octobre 1928, 4 représentants au conseil d'administration. A partir de 1930, la Mutualité, représentée par la Fédération Mutualiste Parisienne (FMP), aura statutairement la majorité des sièges, soit 6 sur 12.

Photo de la vue extérieure de l'hôpital Villiers Saint Denis
Parc de l'hôpital Villiers-Saint-Denis

L’ouverture des sanatoriums de Villiers-Saint-Denis et La Musse[modifier | modifier le code]

Photo de la vue extérieure ensoleillée et fleurie de l'hôpital La Musse
Pavillon d'hospitalisation de l'hôpital La Musse

1930 : l’ouverture du sanatorium de Villiers-Saint-Denis (Aisne)[modifier | modifier le code]

En 1928, les époux Monfort font donation à La Renaissance Sanitaire de leur propriété de Villiers-Saint-Denis. Située à 15 kilomètres de Château-Thierry dans le sud de l’Aisne et à 5 kilomètres du département de la Seine et Marne. Celle-ci correspond à un parc vallonné de 45 hectares sur lequel est implanté un château (classé), dont l’existence remonte à la seconde moitié du 17ème siècle et appartenant alors au comte Courtin. La famille Ducreux-Picon, propriétaire de la marque d’apéritif le « Picon », en sera également propriétaire de 1891 à 1920.

Les travaux de construction des sanatoriums débutent à l’été 1928 : 4 pavillons (d’une longueur chacun de plus de 200 mètres et de 2 ou 3 niveaux sur rez-de-chaussée), dont l’un pour les personnes entrantes dirigées, ensuite, vers l’un des trois autres pavillons en fonction de leur état de santé.  La surface de l’ensemble des bâtiments, y compris les bâtiments administratifs et techniques, dépasse les 35 000 m2.

Sa capacité s’élève à 742 lits.

1932 : l’ouverture du sanatorium de La Musse (Eure)[modifier | modifier le code]

Un décret du 12 mars 1930 du Ministère de l’Intérieur autorise, en effet, La Renaissance Sanitaire à acquérir la propriété de La Musse (à 6 kilomètres d’Evreux - Eure), relativement plane, située sur les communes de Saint-Sébastien-de-Morsent et d’Arnières-sur-Iton pour le prix de 400 000 € en vue de la création d’un sanatorium pour femmes. La famille de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus séjourna dans cette propriété jusqu’en 1894, date du décès sur le site de Louis Martin – père de Sainte Thérèse.

La construction de 4 pavillons d’hospitalisation, jumeaux de ceux du sanatorium de Villiers-Saint-Denis, s’achève à la fin de l’été 1932. Le sanatorium de La Musse, l'un des plus importants de France, ouvre ses portes avec 830 lits réservés aux femmes, ce qui implique que le sanatorium de Villiers-Saint-Denis sera réservé aux hommes. La surface de l’ensemble des bâtiments, y compris les bâtiments administratifs et techniques, dépasse les 35 000 m2.

Le sanatorium de La Musse était considéré comme l’un des plus grands de France, voire d’Europe.

2 - La reconversion des sanatoriums de La Musse et Villiers-Saint-Denis[modifier | modifier le code]

Des activités sanitaires : les hôpitaux de soins de suite et de réadaptation La Musse et Villiers-Saint-Denis[modifier | modifier le code]

La thérapeutique antituberculeuse a progressé à grands pas. A l'aube des années soixante, la mortalité tuberculeuse est tombée à 21 pour 100 000 habitants. Le traitement de la maladie, grâce aux antibiotiques, fait de moins en moins appel à la cure sanatoriale. Le nombre de lits devient supérieur aux besoins.


La Renaissance Sanitaire, avec ses deux établissements de Villiers-Saint-Denis et La Musse, engage dès cette époque, les réflexions et l'action nécessaires pour leur reconversion, laquelle s'étalera jusqu'au milieu des années soixante-dix. Cette transformation est complétée avec la participation au service public hospitalier accordée par décret du 3 novembre 1976.

Le domaine médical couvert aujourd’hui par les hôpitaux La Musse et Villiers-Saint-Denis s'étend des soins de suite et de réadaptation spécialisés aux soins de suite polyvalents dédiés aux personnes adultes et enfants hospitalisés à temps complet et partiel (hospitalisation lors d’une journée ou d’une demi-journée). Sont prises en charge les affections suivantes :

  • de l'appareil locomoteur ;
  • du système nerveux ;
  • cardiovasculaires ;
  • respiratoires ;
  • du système digestif, métabolique et endocrinien ;
  • onco-hématologiques ;
  • des personnes souffrant de brûlures ;
  • et de la personne âgée polypathologique, dépendante ou à risque de dépendance (dont une consultation mémoire et deux unités cognitivo comportementales).

L’activité d’appareillage[modifier | modifier le code]

La réadaptation, la réhabilitation peuvent comporter l’appareillage de parties du corps.

Quel que soit le handicap ou la pathologie, une réponse adaptée est proposée à chaque patient qui est informé, impliqué et participe aux choix des différentes composantes de l'appareil dont il va bénéficier.

Un appareillage conforme à ses besoins et à ses possibilités lui est confectionné et les moyens de l'utiliser lui sont transmis.

Les arbitrages ne sont jamais définitifs, car le patient, son projet de vie et les techniques évoluent.

Les orthoprothésistes de l'atelier d'appareillage de l'hôpital La Musse et du centre d'appareillage Villiers-Saint-Denis, agréés pour le grand et le petit appareillage respectivement en 1986 et 1998, confectionnent des prothèses, des orthèses et des appareillages de positionnement.

Photo d'Activités sportives de réadaptation proposées aux patients hospitalisés dans les hôpitaux La Musse et Villiers Saint Denis
Activités sportives de réadaptation proposées aux patients hospitalisés


Des activités médico-sociales dédiées au handicap et à la prise en charge de la dépendance[modifier | modifier le code]

Ayant assis sa notoriété dans le paysage sanitaire, La Renaissance Sanitaire  développe aussi aujourd'hui des activités médico-sociales indispensables à l'offre hospitalière pour répondre aux impératifs de continuum de la prise en charge.

Le service d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH) est opérationnel depuis 2007 sur le site de La Musse. Il a été labellisé service ressources pour le département de l'Eure en 2015. Une maison d'accueil spécialisée (MAS) complète, depuis 2016, le dispositif dédié aux personnes cérébrolésées.

L'accueil de jour Alzheimer a été ouvert en 2011 sur le site de Villiers-Saint-Denis et renforcé, depuis 2013, par une plateforme d'accompagnement et de répit des aidants.

Depuis 2017, est également proposé un service de répit à domicile (adossé à l'hôpital La Musse) pour les familles ainsi que les aidants d'enfants et d'adultes, présentant un trouble du spectre autistique, domiciliés dans l'Eure. En 2019, cette offre a été complétée par une halte répit créée dans les locaux de l'hôpital avec le soutien financier de la Fondation Orange.

Enseignement supérieur : trois instituts de formation[modifier | modifier le code]

Afin de relever les défis des décennies à venir en soins de suite et de réadaptation et dans la prise en charge du handicap, la Fondation a créé, en 2013 et 2014, sur le site de La Musse, en partenariat avec le Conseil Régional de Normandie et l’Université de Rouen, des instituts de formation aux métiers de la rééducation : un institut de formation en ergothérapie (2013) et un institut de formation en masso-kinésithérapie (2014).

En 2019, l'université de Rouen, en partenariat avec le Conseil Régional de Normandie et l'hôpital La Musse, a ouvert un institut de formation d'audioprothésistes sur ce même site de l'hôpital La Musse.

3 – Les valeurs[modifier | modifier le code]

La préoccupation première de La Renaissance Sanitaire est d'offrir aux patients des soins et des équipements de qualité servis par des professionnels soucieux d'assurer, dans la plus grande humanité, leur prise en charge, tout en veillant à anticiper l'évolution permanente des services et techniques. Cette évolution permanente de l'activité nécessite une adaptation constante du personnel, à tous les niveaux.

Logo de la fondation La Renaissance Sanitaire

Par une convention de jumelage signée en 1999 avec l'hôpital central de Hué (Vietnam), La Renaissance Sanitaire a manifesté aussi sa solidarité au profit d'une population dénuée de ressources. De 2000 à 2009, une aide à l'acquisition de matériels et à la formation d’orthoprothésistes a été apportée au département réhabilitation de l'hôpital ainsi qu’aux hôpitaux de district et de montagne voisins (Phong Dien, Nam Dong et A Luoi). Cette action humanitaire a permis à des milliers d’enfants, d’adolescents et d’adultes de sortir de la détresse à laquelle les condamne le saut sur une mine ; leurs vies s’en sont trouvées ainsi transformées, ils ont pu reprendre une certaine activité et se rapprocher des autres grâce à des appareillages simples et efficaces.

Qualité des soins, volonté d'offrir les mêmes chances face à la maladie, solidarité et transmission des savoirs demeurent les fondements de l'action de La Renaissance Sanitaire. Fiers de son histoire au service de toutes les grandes causes de santé publique, le conseil d'administration et les équipes poursuivent l'œuvre entamée par les fondateurs et sont déterminés à relever les défis des décennies à venir.

En 2017, le conseil d’administration de La Renaissance Sanitaire a souhaité réaffirmer l’engagement des établissements de la Fondation La Renaissance Sanitaire à travers une nouvelle identité visuelle simple, lumineuse et plus lisible :

- les lettres LRS comme marque de La Renaissance Sanitaire ;

- des cercles, tout en nuance, représentant l’avenir et l’autonomie à l’issue de la réadaptation, de la formation ;

- un nouveau bleu, plus lumineux ;

- et la couleur orange, référence graphique, utilisée par son partenaire, le groupe de protection sociale KLÉSIA, pour l’accent du E.

4 – Sa gouvernance[modifier | modifier le code]

Le conseil d'administration de La Renaissance Sanitaire se réunit au minimum quatre fois par an.

Il est composé de 12 membres dont :

  • 6 nommés par le conseil et choisis par les représentants de la Fédération Mutualiste Interdépartementale de la région parisienne (FMP) ;
  • 2 membres de droit : le Ministre de l’Intérieur ou son représentant et le président de la FMP ou son représentant ;
  • 4 membres cooptés en raison de leur compétence dans le domaine d’activité de la Fondation.
Photo de la Prise en charge de soins de suite et de réadaptation spécialisés
Prise en charge de soins de suite et de réadaptation spécialisés
Photo de la vue extérieure de la Maison d'accueil spécialisée (MAS)
Maison d'accueil spécialisée dédiée aux personnes cérébrolésées (MAS)


Le conseil d'administration a institué une commission de surveillance pour chaque établissement. Elle est composée d'administrateurs, du directeur de l'établissement, du président de la commission médicale d'établissement, de représentants des usagers  et de représentants du personnel.

Chaque commission se réunit, deux fois l’an, au siège de l’établissement concerné.

Le conseil d'administration est assisté de deux co-commissaires aux comptes représentés par les cabinets Tuillet Audit, membre de Grant Thornton et CTF – Compagnie des techniques financières.

Les Présidents de La Renaissance sanitaire

  • Almire Breteau : de la création de La Renaissance Sanitaire, en février 1928, à son décès en juillet 1930
  • Gaston Roussel : de 1930 à 1934
  • Henri Sellier : de 1934 à 1943 date de son décès (avec une interruption en 1936 / 1937 ayant été nommé Ministre de la Santé publique sous le gouvernement du Front populaire)
  • Léon Heller : de 1945 à 1950
  • Louis Darfeuille : de 1950 à 1972
  • Jean Amiel : de 1972 à 1982
  • Daniel Manach : de 1982 à 1991
  • Michel Ladegaillerie : de 1991 à 2006
  • Didier Gaboriaud : de 2006 à janvier 2015
  • Patrick Villessot : depuis janvier 2015

5 – Ses établissements implantés dans l’Eure (La Musse) et l’Aisne (Villiers Saint Denis)[modifier | modifier le code]

Les établissements sanitaires, médico-sociaux et de formation de La Renaissance Sanitaire :



Ils sont dotés de plateaux techniques complets et  modernes comportant :

  • des laboratoires d'exploration neuromusculaire, respiratoire et cardio-vasculaire ;
  • des balnéothérapies ;
  • des gymnases ;
  • du matériel d’isocinétisme ;
  • des salles de rééducation ;
  • des salles d’ergothérapie ;
  • des salles d’orthophonie ;
  • des salles de psychomotricité ;
  • des salles d’éducation physique et sportive, équipées de murs d'escalade ;
  • d’espaces SNOEZELEN de relaxation et de stimulation sensorielle ;
  • d’appartements thérapeutiques ;
  • de cuisines éducatives thérapeutiques ;
  • de simulateurs de conduite ;
  • d’exosquelettes dédiés à la rééducation des membres supérieurs ;
  • de plateaux d’obstacles ;
  • de parcours de marche ;
  • de jardins thématiques ;
  • de l'imagerie médicale ;
  • d'un espace de cryothérapie ;
  • de laboratoires d’analyses de biologie médicale ;
  • d’ateliers d’appareillage utilisant les progrès de la technologie et permettant de proposer un appareillage de plus en plus performant et individualisé : prothèses myo-électriques, pied à restitution d'énergie, genou équipé d'un microprocesseur, conception et fabrication assistée par ordinateur, etc ;
  • de pharmacies à usage intérieur ;
  • d’un amphithéâtre et de salles de cours ;
  • de centre de formation continue dédié aux acteurs non médicaux du secteur sanitaire, social et médico-social.

6 – Référence : Du sanatorium aux défis du futur – La Renaissance Sanitaire, une fondation hospitalière, Roger Leroy 2003 (droits de l’ouvrage : Fondation La Renaissance Sanitaire)[modifier | modifier le code]

Roger Leroy, ancien dirigeant bancaire de la Société Générale - désigné par la Fédération Mutualiste Parisienne (FMP), intègre le conseil d’administration de la Fondation hospitalière La Renaissance Sanitaire en 1991. Les circonstances font qu’il occupe très rapidement les fonctions de secrétaire général sous la présidence de Michel Ladegaillerie, ce qui l’amène à pénétrer totalement dans la vie, le fonctionnement d’une fondation dont l’activité est hospitalière.

Bien que sa formation et son parcours professionnel passé soient éloignés du secteur de la santé, il se passionne pour La Renaissance Sanitaire et cette passion, il l’a fait partager par la rédaction et la publication d’un ouvrage en 2003 : « du sanatorium aux défis du futur  - La Renaissance Sanitaire, une fondation hospitalière » dont les ventes sont au profit exclusif de la Fondation.

Roger LEROY démissionne de ses fonctions en septembre 2000, tout en continuant à s’investir pour l’opération internationale portée par La Renaissance Sanitaire au profit de l’hôpital central de HUE au Vietnam ainsi que les hôpitaux voisins de district et de montagne de Phong Dien, Nam Dong et A Luoi.

Roger Leroy est décédé en mai 2015 à l’âge de 88 ans.

Par l'exemplarité de son engagement et sa contribution active aux travaux de l’instance dirigeante de La Renaissance Sanitaire, Roger Leroy laisse le souvenir d'un homme intègre, droit, et passionné.