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Grèves de Saint-Nazaire de 1955 :

Les grèves de Saint-Nazaire de 1955 forment un mouvement syndical qui se produisit entre février 1955 et août 1955. Les grèves prirent place dans l’actuel département de la Loire-Atlantique, principalement et premièrement dans les villes de Saint-Nazaire puis de Nantes. Ce mouvement avait pour but de créer une hausse des salaires chez les ouvriers du chantier naval de Saint-Nazaire et d’améliorer les conditions de travail de ces derniers.

Les Raisons[modifier | modifier le code]

Différentes raisons ont poussé les ouvriers prolétaires à se révolter contre le patronat.

Des conditions de travail et de vie misérable[modifier | modifier le code]

En 1955, les ouvriers font des semaines de minimum quarante-cinq heures en 6 jours (lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi). Certains travaillent même le dimanche matin pour joindre les deux bouts et avoir un salaire décent pour leurs familles (Parfois même pour leur unique personne). Les accidents de travail sont fréquents dans les usines à l’époque, comme des ecchymoses dû au transport de charges trop lourdes pour les travailleurs, des cloques et des hématomes sur les mains à cause du travail à la chaîne et de par les efforts des ouvriers.

Les chefs de service se permettent d’injurier et d’humilier publiquement les travailleurs dont ils sont responsables. Tous ces facteurs contribuent à affaiblir le moral des travailleurs des usines et à les pousser à des arrêts de travail de plus en plus nombreux pour des raisons de plus en plus violentes[1].

Des salaires sous-prolétaires[modifier | modifier le code]

Les ouvriers des chantiers de Saint-Nazaire ressentaient une certaine jalousie, envers les ouvriers parisiens qui gagnaient bien plus qu’eux, presque le double de leur salaire. Ils demandent donc l’alignement des salaires avec ceux de la région parisienne[2].

Les chefs d’entreprise demandent également aux ouvriers d’effectuer un boni, qui est un supplément de salaire accordé à ceux qui dépassent les normes prévues, c’est-à-dire le nombre d’heures de travail. Pour respecter le boni, les ouvriers doivent effectuer une tâche et ou une pièce en un temps imparti par un chronométreur.

Mais les travailleurs de l’usine ne peuvent augmenter leur temps de travail, même pour un salaire plus élevé, car pour beaucoup d’entre eux, le nombre d’heures dans la semaine est déjà de quarante-cinq heures. Mais beaucoup d’ouvriers respectent tout de même le boni car il représente 50% de leur salaire.

Déroulement[modifier | modifier le code]

La misère des ouvriers finit par éclater en plusieurs scènes de luttes et de mobilisations dont l’intensité, les formes, les acteurs mais aussi les lieux varient au cours du conflit.

L’arrêt de la production dans les usines et l’appui de la CGT (Confédération Générale du Travail)[modifier | modifier le code]

Les ouvriers vont tout d’abord se rassembler devant les usines et stopper toutes les productions sur le chantier naval. Les syndicats vont également accompagner les ouvriers dans leur grève en syndiquant une partie des manifestants prolétaires.

La CGT appelle à un mouvement général d’unification comme en 1936 (référence à l’unification de la CGT et de la CGTU ainsi qu’aux grèves des ouvriers en 1936).

Intervention des CRS (Compagnies Républicaines de Sécurité) et manifestations violentes[modifier | modifier le code]

(à compléter)

Bilan[modifier | modifier le code]

Au final, après de nombreux affrontements entre les autorités et les manifestants de la CGT et du milieu ouvrier, les salaires sont augmentés et la cote de popularité des syndicats grimpe en flèche.

Hausse des salaires des ouvriers prolétaires[modifier | modifier le code]

(à compléter)

Valorisation des syndicats (CFTC : Confédération Française des Travailleurs Chrétiens)[modifier | modifier le code]

(à compléter)

Références[modifier | modifier le code]

https://agone.org/revueagone/agone33/enligne/

http://www.persee.fr/doc/abpo_0003-391x_1953_num_60_2_1934

Mouriaux René, « II. Des combats sans perspective (1948-1962) », dans Le syndicalisme en France depuis 1945. Paris, La Découverte, « Repères », 2013, p. 19-38.

Louis Oury, Les Prolos.

www.larousse.fr/dictionnaires/français

http://www.zones-subversives.com/2016/07/revolte-ouvriere-a-saint-nazaire-en-1955.html

http://Journals.openedition.org/chrhc/3923

https://hirsutefanzine.wordpress.com/2015/03/11/les-greves-de-lete-1955-a-saint-nazaire-et-nantes/

  1. « Les Grèves de l’été 1955 à Saint-Nazaire et Nantes », L'Hirsute,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. René Mouriaux, Le syndicalisme en France depuis 1945, Paris, La Découverte, coll. « Repères », , 126 p. (ISBN 9782707175519, lire en ligne), Chapitre II : « Des combats sans perspective (1948-1962) »