Utilisateur:Eveline Cauhepe/Brouillon
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Jean Daniel CAUHEPE
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Biographie[modifier | modifier le code]
Né le 27 octobre 1933, Jean Daniel Cauhépé a avant tout été un chercheur insatiable.
Très jeune, il s'intéresse aux origines de la Terre et de la Vie qui le conduisent naturellement à explorer les grottes et à devenir un spéléologue aguerri. En 1949, alors qu'il n'est qu'un jeune homme, il tente notamment de franchir le premier siphon des Biefs Bousset en apnée dans le Jura franc-comtois.
La même année, il commence la pratique des arts-martiaux avec le judo. Il découvre l'Aïki-Jutsu en 1951 avec Minoru Mochizuki puis s'initie à l'Aïki-Budo sous la direction de Tadashi Abe dès 1952. Au début des années 1960, il s'initie également au karaté.
Plus tard, cet homme de convictions choisit de servir 7 ans en Algérie. Officier de l'armée de Terre, il mène donc ses hommes au combat. Cette épreuve de vie inspirera ses réflexions et démarches à venir.
Au cours de ses permissions en métropole, sa réputation d'excellent chuteur l'amène à être invité à servir de partenaire à André Nocquet de retour du Japon après avoir passé plusieurs années auprès de Maître Ueshiba, fondateur de l'Aïkido.
Cette année 1958 marque donc à jamais la vie de Jean Daniel Cauhépé. Avec son frère Yves, ils deviennent ainsi les premiers élèves du 1er Ushi Deshi occidental de O Sensei. Il ne cessera ensuite d'évoluer sur la Voie de l'Aïkido.
En 1961, Maître Aritomo Murashige lui fait découvrir une gestuelle synthétisée et l'état Fudoshin, l'immuabilité à travers une puissance d'intériorité et de silence.
Trois ans plus tard, Maître Hirokazu Kobayashi lui confirme l'importance de la théorie des Cinq éléments et de l'énergétique dans la pratique de l'Aïkido.
En 1978, il découvre avec Maître Koichi Tohei l'homme devenu balle rebondissante ainsi que le rythme et l'alternance dans une coordination totale du corps et de l'esprit.
Après être sorti des fédérations, il fonde avec son épouse et un groupe d'amis l'Ecole de Sumikiri en 1986. Les séminaires d'été donnés sous sa direction sont l'occasion d'approfondir l'Art d'O Sensei et de cheminer sur la Voie.
Tout au long de sa vie qu'il a consacré à chercher, approfondir et parfaire sa pratique, Jean Daniel Cauhépé s'est efforcé d'éclairer ceux qu'il a enseignés avec une immense générosité.
Auteur de plusieurs ouvrages, ce pionnier laisse derrière lui un Enseignement empreint de sens. A travers le travail symbolique et gestuel qui le caractérise, il a porté le message d'O Sensei transmis par son professeur André Nocquet.
Ce virtuose du mouvement à la sensibilité hors du commun a ouvert des portes et des cœurs par sa créativité et sa justesse, la nécessité d'esthétisme étant au centre d'une pratique efficace.
Il s'est éteint le 07 juillet 2013.
Bibliographie de Jean Daniel Cauhépé et A. Kuang[modifier | modifier le code]
Le jeu des énergies respiratoires, gestuelles et sonores dans la pratique de l'Aïkido, 1984, Guy Trédaniel
Hara, architecture du milieu-juste, 1987, Guy Trédaniel
Métamorphose de la violence par l'Aïkido de Sumikiri, 1998, Guy Trédaniel
Le petit livre de l'Aïkido, 2000, Guy Trédaniel
Le petit livre de l'Anti-Stress, 2000, Guy Trédaniel
Le petit livre du Yi-King, 2001, Guy Trédaniel
Le petit livre du Hara, 2003, Guy Trédaniel
Shobu-Aïki, la victoire selon l'art chevaleresque de Morihei Ueshiba, 2003, Guy Trédaniel
Les arts-martiaux intériorisés ou l'AÏkido de la sagesse, ré-édition 2008, Guy Trédaniel