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Utilisateur:DylannMe/Brouillon

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LE SAC TATI[modifier | modifier le code]

II – Dérivés du sac[modifier | modifier le code]

2) Décoration[modifier | modifier le code]

Bien que la marque Tati a su faire bon usage de leurs sacs en créant une nouvelle mode, qui a même été adoptés par plusieurs stars, elle a donner par la suite création à de nouvelles décoration.

Ce n’est sans aucun doute que le sac Tati inspire la mode mais également le design grâce à ces fameux motifs qui le rendent unique. Grâce à ces motifs mais aussi ces couleurs qui fusionnent parfaitement avec le terme «migration» bien que la plus part des migrants maghrébins et subsahariens étaient les fidèles acheteurs de ces sacs. Cela peut être décrit comme un cliché positif puisqu’il met en avant la vente du Sac Tati mais également l’arrivée des migrants dans notre pays.[1]

Les cabas Barbès étaient également utilisés en tant que mobilier.

La mode et la décoration se sont adaptés au style de «la rue» afin de mettre en valeur les origines de la création du Sac Tati ou «caba barbès», comme son nom l’indique, il vient de barbès, un quartier connu du 18ème arrondissement de Paris, lieu où se rassemble la majorité des migrants pour y vendre des contrefaçons.[2]

Plusieurs créateurs et designer se sont inspiré de Tati, pour créer de nouvelles décorations à leurs façons:

C’est le cas par exemple du créateur de mode, Lamine Kouyaté, née le 28 décembre 1962. Il est d’origine malienne, et est à la tête de la marque « Xuly Bët » qui est une ligne de vêtement. Mis à part ça marque de vêtements, il a aussi créer de nombreux objets du quotidien, comme par exemples des trousses, des doudounes, mais également des costumes. Un totem fait aussi parti de ces créations de décoration. Il est important de précisé que tout ces objets sont créer à partir de machine à coudre et de plusieurs sacs Tati.[3]

Lamine Kouyaté fait preuve d’énormément d’originalité dans ces créations.

Un autre créateur se démarque, Edra, d’origine italienne. En 1998, dans le salon «Who’s next», qui est un salon où se retrouvent les jeunes avec à disposition des bars, restaurants… D’après Edra, le mobilier ainsi que la décoration n’étaient pas au top. C’est pourquoi il décide de se lancer dans la création de colonne de poufs en utilisant les sacs «barbès». Cette collection de poufs prendra le nom de collection «Digestion». Son projet sera même présenté dans sa globalité au salon du meuble de Milan en avril 2000.[4]

L’année antérieur soit en 1997, Matali Crasset, une designer d’origine française née le 28 juillet 1965, avait imaginé pour ce bar, des poufs ainsi que des canapés tout en utilisant des Sacs Tati qu’elle garnira ensuite de mousse. C’est donc grâce à cela que l’édition «Digestion» vu son jour arriver l’année suivante.[5]

  1. « Genèse et postérité du sac Tati, accessoire de mode d’un monde globalisé – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  2. « Genèse et postérité du sac Tati, accessoire de mode d’un monde globalisé – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  3. « Genèse et postérité du sac Tati, accessoire de mode d’un monde globalisé – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  4. « Digestion, Edra | matali crasset », sur www.matalicrasset.com (consulté le )
  5. « Un jour, un objet : le sac Tati », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )