Utilisateur:Didoumès/Brouillon
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Cette mention ethnonymique est un hapax, seul exemplaire connu dans la littérature égyptienne. Deux des hiéroglyphes qui la composent, la troisième panicule de roseau (i) et le vautour percnoptère (a), sont très dégradés et pourraient tout aussi bien représenter le pilon (ti) et la buse (tyou), ce qui en changerait complètement la lecture. La « transmutation » de ce terme en i-s-r-i-a-l, qui signifierait « Israël », est due à William Flinders Petrie, inventeur de la stèle en 1895. Elle est péremptoire et semble relever davantage d’une orientation bibliste de cet auteur que d’une lecture égyptologique. Elle pose en outre plus de questions qu’elle n’en résout. Aussi souvent acceptée que mise en doute ou carrément contestée, il n’existe pas de réel consensus à son sujet, aucune des autres interprétations proposées n’emportant la conviction. Il reste donc possible cet ethnonyme ait désigné des « proto-Israélites » en voie de sédentarisation mais, quoi qu’on en ait dit, rien ne relie ces gens à des Hébreux chassés ou déguerpis d’Égypte. Si Mérenptah avait fait ce rapprochement, il me semble que celui-ci eût été mentionné à coup sûr. Dans l’état actuel de nos connaissances, il est plus raisonnable de supposer que l’armée du pharaon a rencontré et défait, en un lieu non précisé du couloir syro-palestinien, un groupe nomade ou semi-nomade se réclamant d’une figure locale du dieu El sous un nom qui a été compris par les Yssriar ou Yssrial.(Le r ayant valeur de l est attesté pour cette époque.) La lecture Issiriari proposée plus haut dans le fil de la discussion ne peut être rejetée mais elle ne désignerait pas les Assyriens, absents du Levant au temps de Mérenptah.