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Kosbiotic est un laboratoire français spécialisé dans le domaine des probiotiques, fondé en 2021 par Edouard Fabre. Le laboratoire dont le site de production est basé près de Nantes, opère sur le marché Français et Européen.

Les recherches du laboratoire se concentrent majoritairement sur 3 axes : digestif, uro-génital, minceur.

Histoire[modifier | modifier le code]

En février 2021, le laboratoire Kosbiotic est créé par Edouard Fabre. Ce laboratoire se concentre exclusivement sur le domaine des probiotiques, et les intéractions liées aux différents microbiotes du corps humain.

Au début de l'année 2022, Kosbiotic contracte des partenariats avec des producteurs de souches probiotiques, parmis lesquels Probi, Lallemand, DSM, DuPont, afin que les chercheurs puissent mener des travaux sur des souches probiotiques bénéficiant d'une documentation scientifique conséquente.

Kosbiotic dispose en 2023 de licences d'exploitation exclusives sur des souches probiotiques, prébiotiques et postbiotiques.

Kosbiotic mène des recherches principalement sur la viabilité des souches, lors d'une prise conjointe de probiotiques, d'algue (notamment le Fucus), de plantes et/ ou de minéraux tels que le zinc ou le calcium.

Les travaux du laboratoire ont permis l'élaboration de processus de fabrication et de stabilisation optimisés[1], grâce à l'ajout de certains excipients[2].

Domaines de recherche[modifier | modifier le code]

Les domaines de recherche de Kosbiotic sont variés.

A l'origine, les chercheurs du laboratoire se sont focalisés sur le microbiote intestinal. En raison des partenariats noués, permettant d'accéder à des souches probiotiques brevetées ou ayant fait l'objet d'une documentation scientifique, Kosbiotic formule une solution reposant sur plusieurs études cliniques in vivo dans le cadre de la maladie du syndrome du colon irritable. Il s'agit d'un mélange de Lactobacilles uniques et de plantes telles que le pissenlit.

Dans un deuxième temps, Kosbiotic a développé un pôle de recherche sur le microbiote vaginal afin de conduire des recherches sur la souche Lactobacillus rhamnosus GR-1 , Lactobacillus reuteri RC-14®[3] et la Lactobacillus rhamnosus HN001, entre autres, souches bénéficiants de nombreuses études cliniques[4].

Depuis le début de l'annnée 2023, Kosbiotic a étendu ses axes de recherche à l'axe intestin-cerveau, thématique reccueillant de nombreuses publications scientifiques[5] récemment. Des travaux récents mettent en avant l'importance du nerf vague dans la connection entre l'intestin et le cerveau humain.

Certaines études tendent à démontrer le lien entre un désordre du microbiote intestinal avec certains états dépressifs, ainsi que des cas de diabète de type II. C'est le cas par exemple de la publication scientifique "The Microbiota-Gut-Brain Axis: From Motility to Mood"[6].

Fin 2023, suite à des travaux sur la souche probiotique Bifidobacterium lactis B420[7] et sa complémentarité avec le Fucus vésiculeux pour des programmes de perte de poids, une formule est mise au point pout intervenir lors de programmes de gestion du poids.

Le microbiote buccal, fait partie des domaines de recherche du laboratoire français.

Les produits cosmétiques de nouvelle génération, formulés à base de probiotiques, font également partie de ses domaines de recherche.

Recherches et études cliniques[modifier | modifier le code]

Depuis sa création en 2021, le laboratoire Kosbiotic utilise des études cliniques in vivo pour ses formulations. La société revendique le fait de ne pas utiliser, ou ne pas réaliser d'études cliniques in vivo sur des animaux dans le cadre de ses recherches.

Plusieurs organismes indépendants de recherche sont régulièrement sollicités par Kosbiotic pour compléter son travail de recherche.

Leurs chercheurs utilisent des souches qui sont soient brevetées, soient bénéficient d'une documentation scientifique et de licence d'exploitation.

Toutes les études cliniques in vivo relatifs à leurs produits sont référencés, qu'il s'agissent d'essais sur les souches probiotiques, telles que la lactobacillus rhamnosus GG[8] , la lactobacillus rhamnosus HN001[9] et bien d'autres encore, ou de revues scientifiques de l'ensemble des connaissances sur des ingrédients tels que l'extrait de Cassis, la poudre de pissenlit, ou encore le butyrate de sodium.

Kosbiotic s'intérresse également depuis quelques années aux postbiotiques, notamment le butyrate, que ce soit pour une action complémentaire à l'administration de probiotiques ou alors de manière indépendante et isolée.

Produits[modifier | modifier le code]

Les produits de Kosbiotic visent différentes sphères, notamment :

1. Sphère Digestive : visant à soutenir le confort digestif.

2. Sphère Intime : conçu pour maintenir le confort uro-génital

3. Sphère Minceur : pour la gestion du poids.

Certifications et engagements connus[modifier | modifier le code]

Le site de production des compléments alimentaires Kosbiotic bénéficie de la certification HACCP et/ou BPF

Les souches probiotiques sont produites sur site agréé/certifié ISO, HACCP et/ou BPF.

Le carton utilisé pour la confection des emballages de leurs produits est biodégradable.

Le carton utilisé pour la confection des emballages est certifié issu de forêts gérées durablement

Kosbiotic utilise exclusivement des encres végétales pour la réalisation de ses emballages.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Les partenaires de Challenges, « Kosbiotic, une approche différente des probiotiques. », sur Challenges, (consulté le )
  2. « UN VENT DE NOUVEAUTÉ SOUFFLE SUR LE MARCHÉ DES PROBIOTIQUES FRANÇAIS », sur cnews.fr
  3. Siwen Yang, Gregor Reid, John R. G. Challis et Gregory B. Gloor, « Effect of Oral Probiotic Lactobacillus rhamnosus GR-1 and Lactobacillus reuteri RC-14 on the Vaginal Microbiota, Cytokines and Chemokines in Pregnant Women », Nutrients, vol. 12, no 2,‎ , p. 368 (ISSN 2072-6643, PMID 32019222, PMCID 7071157, DOI 10.3390/nu12020368, lire en ligne, consulté le )
  4. R. Russo, E. Karadja et F. De Seta, « Evidence-based mixture containing Lactobacillus strains and lactoferrin to prevent recurrent bacterial vaginosis: a double blind, placebo controlled, randomised clinical trial », Beneficial Microbes, vol. 10, no 1,‎ , p. 19–26 (ISSN 1876-2891, PMID 30525953, DOI 10.3920/BM2018.0075, lire en ligne, consulté le )
  5. Emeran A. Mayer, Karina Nance et Shelley Chen, « The Gut-Brain Axis », Annual Review of Medicine, vol. 73,‎ , p. 439–453 (ISSN 1545-326X, PMID 34669431, DOI 10.1146/annurev-med-042320-014032, lire en ligne, consulté le )
  6. Kara G. Margolis, John F. Cryan et Emeran A. Mayer, « The Microbiota-Gut-Brain Axis: From Motility to Mood », Gastroenterology, vol. 160, no 5,‎ , p. 1486–1501 (ISSN 1528-0012, PMID 33493503, PMCID 8634751, DOI 10.1053/j.gastro.2020.10.066, lire en ligne, consulté le )
  7. Henna-Maria Uusitupa, Pia Rasinkangas, Markus J. Lehtinen et Sanna M. Mäkelä, « Bifidobacterium animalis subsp. lactis 420 for Metabolic Health: Review of the Research », Nutrients, vol. 12, no 4,‎ , p. 892 (ISSN 2072-6643, PMID 32218248, PMCID 7230722, DOI 10.3390/nu12040892, lire en ligne, consulté le )
  8. Lucio Capurso, « Thirty Years of Lactobacillus rhamnosus GG: A Review », Journal of Clinical Gastroenterology, vol. 53 Suppl 1,‎ , S1–S41 (ISSN 1539-2031, PMID 30741841, DOI 10.1097/MCG.0000000000001170, lire en ligne, consulté le )
  9. Rebecca F. Slykerman, Eileen Li et Edwin A. Mitchell, « Probiotics for Reduction of Examination Stress in Students (PRESS) study: A randomized, double-blind, placebo-controlled trial of the probiotic Lacticaseibacillus rhamnosus HN001 », PLoS ONE, vol. 17, no 6,‎ , e0267778 (ISSN 1932-6203, PMID 35675229, PMCID 9176810, DOI 10.1371/journal.pone.0267778, lire en ligne, consulté le )