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Utilisateur:DariaValentinovitch/Brouillon

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Untitled 2005 est une oeuvre composée de plusieurs néons sur métal qui pourrait faire référence à une publicité. Ce qui y est inscrit en français est " Les histoires ne sont que propagande donc donne un centime à la redevance et chante un prologue à l'histoire. Dans un système où la masse est contre les classes, les filles seront Dieu. Le seul choix gratuit est de refuser de payer. Chiant sur les panneaux publicitaires et mettant la philosophie dans les boudoirs. Les jours de cette société sont comptés". Ainsi l'artiste ici avec l'utilisation de néons permet d'attirer clairement l'attention du spectateur et de faire passer son message à travers une installation plus grande que nature.

La place du numérique dans le travail Rirkrit Tiravanija

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La carrière longue et variée de Rirkrit Tiravanija échappe à bien des égards au classement anodin des artistes contemporains. Comme l'artiste lui-même l'affirme[1], il est un descripteur approprié pour une grande partie de son travail, car sa production artistique se focalise sur l'expérience et l'échange en temps réel. Lui seul peut nous dévoiler le message se cachant derrières ses oeuvres aux caractères direct ce qui, dans ce cas présent, n'oblige pas la présence de l'artiste car l'oeuvre est composée de phrases pouvant être lues par tous. Brisant les barrières entre l'objet et le spectateur autour d'une fétichisation de l'objet d'art, il se distingue des autres artistes de son époque avec un caractère sacré propre aux galeries et aux musées.

L'oeuvre qui a fait connaitre l'artiste au grand public fut Soup, présentée lors d'une exposition collective de 1989 à New York "Untitled Empty Parenthesis", qui consistait en les restes d'un repas au curry vert que l'artiste avait préparé selon des recettes bien précises. Il continua à pousser les limites de ce qu'il s'offrait à lui[2] et à remettre en question les principes de l'espace d'exposition dont les artistes disposent en tant normal dans les musées ou autres institutions culturelles. Certaines de ses oeuvres constituaient des grands repas qu'il préparait lui-même pour ses visiteurs (comme dans Untitled (Free) 1992). Il renforçait le message de ces présentations en invitant les visiteurs à manger. Cet artistes décrit son travail dans ces années comme: "comparable à tendre la main, enlever l'urinoir de Marcel Duchamp de son piédestal, le réinstaller sur le mur, puis, dans un acte de retour à son utilisation originale, pisser dedans."[3] Cette citation nous montre que les performances de cette artiste lui apparaissent comme une révolution non seulement dans leur conception mais également dans leur manière d'interagir avec le public.

L'intérêt de Tiravanija réside principalement dans le désir de créer de «l'art» non pas pour servir mais pour offrir une expérience alternative située dans le temps. Il souhaite créer pour partager une pensée qui selon lui devrait être connue de tous. En réduisant la valeur des objets par des créations interactives et lumineuses comme Untitled 2005, Rirkrit Tiravanija montre que le numérique peut servir aujourd'hui à transmettre des messages explicites et qui sensibiliseraient davantage. Untitled 2005 est la première oeuvre numérique que l'artiste a réalisé et son exposition durant la foire d'art Art Basel lui a permit de se démarquer des autres oeuvres exposées.

Impact des installations sur les individus

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« Il semblerait que de nos jours, l’art de l’installation soit le médium préféré de tout le monde. » Robert Smith, Critique d’Art, 1993[4]

Les installations sont apparues au XXème siècle comme une révolution en matière de création artistique. Ce type de médium se présente comme une concurrence à la peinture ou autre types dont l'histoire de l'art à connu. Le toucher par exemple n'a plus autant d'impact sur l'oeuvre que si un spectateur touchait une sculpture ou été mené à abîmer une peinture. Elles permettent d'être déplacée et d'être modifier sans cesse sans forcément détruire le sens de ce qu'elle présente. Le but principal d'une installation et de permettre au spectateur d'interagir avec l'oeuvre et de placer l'aspect sensoriel au coeur de l'oeuvre. Comme Tiravanija la cité plus haut, Marcel Duchamp est l'un des premiers artistes à avoir briser les limites et codes dans l'art du XXème siècle en constituant des oeuvres comme le Ready-made. C'est à partir de cela que nous pouvons émettre une suite logique de démocratisation de l'objet et de percevoir les installations comme une innovation à part entière. L'impact de ce type d'oeuvre sur ceux qui entrent en interactions sur le marché de l'art contemporain place les autres médiums à différents niveaux d'appréciations mais cela est propre à chacun.

La place de l'art numérique au sein des créations contemporaines

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Notre ère se développe au travers des technologies avec un goût pour ce qui est nouveau et c'est donc pour cela que l'art numérique aujourd'hui est " une métamorphose"[1] au sein du monde de l'art. Cependant sa défintion et son acception reste encore primaire contrairement aux autres médius utilisés jusqu'à présent. "L’art Numérique serait donc l’ensemble des activités humaines créatrices qui traduisent l’expression idéale et désintéressée du beau par des techniques liées aux nombres."[5] C'est ainsi que nous comprenons que si nous souhaitons vivre dans une époque ou les technologies ne cessent d'être améliorées et où de nouveaux objets apparaissent quotidiennement, l'art numérique est vu comme une révolution dans les créations de l'art contemporain. Ce langage numérique que les artistes emploient permettent davantage de cibler leur travail sur la réception du spectateur que sur la création en elle-même. , il serait préférable de décrire l'art numérique comme un principe de communication.

Références

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  1. « Rirkrit Tiravanija | artnet », sur www.artnet.com (consulté le )
  2. (en-US) « Walker Art Center », sur walkerart.org (consulté le )
  3. (en) « Interview Rirkrit Tiravanija », Spike Art Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « L’installation dans l’art contemporain », Arts Plastiques,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « L’art numerique », Arts Plastiques,‎ (lire en ligne, consulté le )