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Le Brozoufland

En forme longue République du Brozoufland, le Brozoufland est un pays situé entre la Bordurie et la République de Wadiya. Sa capitale politique est Neugenf (Nouvelle-Genève en français) et sa capitale économique est le port fluvial de Neubasel (Nouvelle-Bâle). Il fait 30’523 km2.


1. Histoire

Le peuplement du Brozoufland est très ancien. L’étude par des archéologues des traces des deux plus anciennes civilisations brozouflandaises, les Toblerone et les Lacustres, atteste d’une présence humaine au Brozoufland dès 4’000 ans avant J.C. De 1865 à 1973, le Brozoufland fut l’unique colonie suisse.


2. Géographie

Le Brozoufland est un État enclavé qui se situe en zone climatique tropicale de moussons.

La capitale, Neugenf, est située au bout d’un lac qui fait office de frontière. Elle est traversée par la rivière Barve et le fleuve Bône qui confluent dans un quartier de la ville.

Le Brozoufland est divisé en trois zones : à l’Ouest, les hauts plateaux d’altitude ; au centre, les piémonts coupés de vallées lacustres ; à l’Est une plaine bien arrosée.

Les hauts plateaux occidentaux (plus de 2000m. d’altitude) sont plutôt arides sauf en période de moussons. Lors des dernières grandes glaciations, ils ont été atteints par des glaciers venus des hautes montagnes situées par-delà les frontières occidentales du Brozoufland.

La zone de piémont est composée de collines et de vallées dont l’altitude va décroissant. La région compte de nombreux lacs.

La plaine orientale est constamment arrosée, et constitue la zone la plus riche du Brozoufland. C’est là que se trouve la capitale économique du Brozoufland : le port fluvial de Neubasel.

En dehors des deux grandes villes (Neugenf et Neubasel), il existe un réseau de petits bourgs, chefs-lieux de cantons et de districts (unité administrative intermédiaire entre le canton et la commune), mais pas vraiment de grosses villes, quoique la population soit majoritairement urbaine. Les statuts des différentes entités sont actuellement en discussion dans le cadre d’une vaste réforme.


3. Politique

Avant la colonisation, les populations du Brozoufland étaient organisées en structures claniques centrées sur le village. Cette grande tradition de l’élaboration collective des décisions survécut à la colonisation et servit de base aux structures contemporaines en municipalités et en cantons. Aujourd’hui, les hommes et femmes politiques sont tirés au sort chaque année bissextile.


4. Economie

Les principales ressources du Brozoufland sont la culture de l’hévéa, l’élevage de chiens et le tourisme (trekking, plongée, tourisme balnéaire). Le geyser lacustre et le parc à baleine de Neugenf figurent parmi les attractions les plus populaires de la capitale.

La capitale économique du pays est le grand port de Neubasel. Il sert notamment à l’export de l’hévéa et des chiens.

La monnaie est le franc brozouflandais (BZF), dont le cours est rattaché au franc suisse (1CHF = 1000 BZF).


5. Démographie

Au dernier recensement (2012), le pays comptait 2'158'543 habitants, dont 2'032'982 nationaux, soit une densité de 70,71 hab./km2. Le pays a largement avancé sa transition démographique depuis les années 1980.

La répartition du peuplement est assez homogène dans la plaine, assez dense dans les vallées des piémonts, et moins dense sur les hauts-plateaux.

Ces derniers temps, le Brozoufland doit faire face à un flux migratoire important. Deux raisons à cela : l’économie brozouflandaise est en meilleure santé que celle de ses voisins, il y a donc une arrivée importante de Gastarbeiter des pays limitrophes. D’autre part, les guerres et conflits sont nombreux autour du Brozoufland, les personnes issues de ces pays voient donc le Brozoufland tel un havre de paix où se réfugier. Le pays teste plusieurs façons de gérer l’arrivée de ces populations, mais la méthode actuellement préférée par le gouvernement est le logement des migrants dans des bunkers anciennement utilisés par l’armée brozouflandaise.


6. Culture


6.1 Langues

Le pays est divisé en trois grandes zones dialectales, Nord, Centre et Sud, au sein desquelles il y a intercompréhension réciproque entre les dialectes. Les variantes normalisées de ces trois langues sont toutes les trois « langues officielles ». Le suisse-allemand de Zürich, hérité de la colonisation, sert aux échanges entre communautés.


6.2 : Symboles nationaux

La Fête de l’Indépendance (1er juillet) et la Journée du Cochon (4 septembre) sont les seuls jours fériés nationaux. Les fêtes religieuses relèvent des différents cantons.

L’emblème national du Brozoufland est l’hévéa.

Un bloc erratique, vestige de la débâcle glaciaire et situé sur la Place de la Renaissance, constitue le centre symbolique du territoire de Neugenf.


6.3 : Religions dominantes

Le christianisme (catholiques, protestants) et les religions traditionnelles sont présents dans tout le pays, et coexistent désormais sans heurts, ce qui n’a pas toujours été le cas. Le Brozoufland est un État laïque.


6.4 : Éducation

L’école est obligatoire de 6 à 15 ans. Les cours ont lieu en deux langues : la langue maternelle des enfants du canton et le suisse-allemand.


6.5 : Cinéma :

Depuis les années 1990, les salles de cinéma se sont multipliées au Brozoufland. Outre les films importés d’Occident et de Bollywood, le Brozoufland produit de plus en plus de films.