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Utilisateur:Chrlslic/Brouillon

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Non-monogamie consensuelle

Origine


La monogamie n'est pas un état naturel. Elle est pratiqué par peu d'espèces animales. La mythification de l'exclusivité sexuelle réprime la nature chasseur de l'homme[1]. Les appareils reproducteurs des hommes sont biologiquement conçus afin de féconder plusieurs femmes en même temps afin de conserver la reproduction de l'espèce. Depuis la nuit des temps, la polygynie est un système prédominant chez les animaux. La non-monogamie est l'un des aspects le plus important qui a contribué à la perduration des espèces. Or, la polygynie[2] engendre des conséquences à l'insu des femmes. Ce type de relation hiérarchise l'homme à un statut supérieur de la femme. Le droit international des femmes est menacé puisque ce type de relation est illégal au Canada. Plusieurs femmes en situation précaire sont victimes de ce type de relation et ne peuvent obtenir du soutien de l'état.


La liberté


Le concept propose l'élargissement du sentiment amoureux[3]. Le système patriarcal a glorifié l’exclusivité sexuelle comme étant le fondement d’un couple. Ce qui est ironique c’est que l’infidélité fait parti de la monogamie. La non-monogamie n’est pas considéré au sein des couples monogames pourtant les statistiques sur l’infidélité démontre une énorme faiblesse du système monogamique. Le fait de ne pas réprimer ses désirs sexuels et de les orienter vers une seule personne génèrent des relations saines. La non-monogamie consensuelle se penche sur la compassion. C’est-à-dire d'aimer un individu à part entière et d'accepter cet individu sans contrainte de ses propres convictions. Un amour qui s'appuie sur la liberté et non sur la fusion. Ce qui traduit que les partenaires désirs l'épanouissement complet de soi et de l’autre.


Le schéma relationnel


Les personnes qui pratiquent la non-monogamie consensuelle ont une satisfaction sexuelle majoritairement plus élevé que les monogames[4]. Puisque la communication est de mise dans ce type de relation. La relation non monogame apporte une ouverture d’esprit dans le modèle familial. Les enfants grandissent dans un milieu de partage et d’amour. Cependant, on observe que les activités des relations non-monogame sont impactés durant la grossesse. En effet, la majorité des couples diminuent de façon considérable leur mode de vie durant la conception jusqu'à quelque mois après la grossesse[5].

  1. Nicolas Journet et Véronique Bedin, Le sexe d'hier à aujourd'hui, (ISBN 978-2-36106-038-1 et 2-36106-038-8, OCLC 858942777, lire en ligne)
  2. Rachel Grondin, « Commission de réforme du droit du Canada, Les pouvoirs de la police : les fouilles, les perquisitions et les saisies en droit pénal, Document de travail 30, Ottawa, ministère des Approvisionnements et services, 1983, 403 pp. Commission de réforme du droit du Canada, Le mandat de main-forte et le télémandat, Rapport 19, Ottawa, ministère des Approvisionnements et services, 1983, 124 pp. », Revue générale de droit, vol. 14, no 2,‎ , p. 521 (ISSN 0035-3086 et 2292-2512, DOI 10.7202/1059350ar, lire en ligne, consulté le )
  3. Vincent Citot, « Les tribulations du couple dans la société contemporaine et l'idée d'un amour libre », Le Philosophoire, vol. n° 11, no 1,‎ , p. 85–119 (ISSN 1283-7091, DOI 10.3917/phoir.011.0085, lire en ligne, consulté le )
  4. Milaine Alarie, « Au-delà du modèle familial biparental: Regard sociologique sur la famille dans le contexte de la non-monogamie consensuelle », Famille en mouvance,‎ 2019-2020 (lire en ligne Accès libre)
  5. Jacqueline Avanthay Strus et Viola Polomeno, « Consensual Non-Monogamous Parenting Couples’ Perceptions of Healthcare Providers during the Transition to Parenthood », Aporia, vol. 13, no 1,‎ , p. 36–45 (ISSN 1918-1345, DOI 10.18192/aporia.v13i1.5276, lire en ligne, consulté le )