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Digital Humanitarian Network
Logo de l'organisation
DHNetwork's Logo
Situation
Région Partout dans le monde
Création 9 avril 2012
Type Réseau de volontaires
Siège Communauté en ligne
Organisation
Dirigeant Andrej Verity & Patrick Meier
Personnes clés Cat Graham; Kate Chapman; Luis Capelo; Willow Brugh

Site web digitalhumanitarians.com



Le Réseau Numérique Humanitaire (Digital Humanitarian Network: DHNetwork)" est un 'réseau de réseaux' qui met en relation un consortium de Communautés Volontaires et Techniques (CV&T) avec des organisations humanitaires qui sollicitent leur service [1]. Les membres actuels du DHNetwork sont DataKind, GISCorps, ESRI, MapAction, Humanitarian OpenStreetMap Team, Geeks Without Bounds, Standby Task Force, Translators Without Borders, Statistics Without Borders et le service de volontariat en ligne de l'Organisation des Nations Unies (ONU).


Mission[modifier | modifier le code]

Le site web Digital Humanitarian Network (DHNetwork) a été lancé le 9 avril 2012 par ses co-fondateurs:



Son but est d’offrir un appui aux efforts des organisations formelles lors de catastrophes humanitaires [4]. Le réseau se compose de CV&T. Ces CV&T membres du réseau sont des entités qui gèrent des réseaux de volontaires en ligne partout dans le monde, qui ont des compétences techniques et qui peuvent être activés lors d'actions humanitaires urgentes. Ces groupes disposent d’un large éventail de compétences allant de la maîtrise des outils de cartographie, du crowd-sourcing, à l'accélération du traitement des données ainsi qu'à l’analyse d’information généralement non disponibles dans les organisations humanitaires. Le DHNetwork met en relation des entités qui existent depuis des années et offre une interface aux intervenants humanitaires traditionnels afin de collaborer avec ces CV&T [5].

Histoire[modifier | modifier le code]

Lors de récentes crises, telles que le séisme d’Haïti en 2010, les membres des communautés en ligne ont coopéré pour recueillir, traiter et partager des ressources d'information essentielles afin d’aider les organismes humanitaires sur le terrain. Ces communautés en lignes doivent s'efforcer de ne pas contribuer au «bruit de données», en se concentrant sur les besoins spécifiques d'information des agences d'aide et d'autres intervenants. Cette action collective a été reconnu et légitimé après le séisme en Haïti durant lequel les CV&T ont créé un réseau afin de s'associer dans le but de concentrer les compétences des volontaires sur les besoins en information les plus urgents [6]. Le 'DHNetwork' a été créé par la suite, précisément pour coordonner leur action [7] [8], avec à son cœur, un groupe de coordinateurs.


Le DHNetwork rassemble les principales CV&T et les rend plus visibles au sein de la communauté humanitaire traditionnelle. Le site prévoit un processus d'activation entre les CV&T et les coordinateurs du DHNetwork, de sorte que les organisations traditionnelles sont en mesure de présenter une demande d’activation en cas de crise humanitaire et de compter sur le DHNetwork pour élaborer une solution d’équipe avec les membres des CV&T concernées. DHNetwork élabore également des projets de collaboration sur le long-terme avec les CV&T [9]. Selon Jacobo Quintanilla, "les acteurs humanitaires adoptent finalement certains de ces outils (le crowdsourcing et les nouveaux outils de cartographie) de manière plus systématique dans leur travail, en s'appuyant sur les contributions des populations touchées». Il cite comme initiative le DHNetwork comme un exemple d'organisation qui a "crée d'importantes percées sur la façon dont les organismes humanitaires utilisent la technologie et le pouvoir des CV&T" [10].


Les coordinateurs du Digital Humanitarian Network[modifier | modifier le code]

Le DHNetwork est composé de plusieurs CV&T membres qui forment une équipe afin de trouver des solution concrètes et rapides lorsque le réseau est activé. Les coordinateurs passent en revue les demandes d'activation et font la liaison avec les différentes équipes de CV&T membres du réseau concernées afin de proposer une solution commune. Les coordinateurs ont pour but de fournir une réponse à toutes les demandes dans les 24 heures.


Actuellement, les coordinateurs du réseau numérique humanitaire sont les suivants:



Activations précédentes[modifier | modifier le code]

L’année dernière, le DHNetwork a été activé cinq fois par OCHA Sud-Soudan, ACAPS, OCHA Philippines, le gouvernement de Samoa et par l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) en Syrie. L'entité requérante a envoyé une demande aux coordinateurs du DHNetwork qui ont proposé une solution d’équipe. Ces efforts ont abouti à certaines avancées telles que la collecte rapide de données et leur analyse, la mise en place de filtrage des médias sociaux, ainsi que la traduction en arabe du portail du UNHCR en Syrie permettant aux civils d'accéder aux informations normalement inaccessibles.


1) UNOCHA Sud-Soudan. Des volontaires ont participé à une recherche sur Internet pendant 3 jours à la recherche de rapports, d’articles et de données. L'équipe a recueilli plus de 15 000 éléments d'information.


2) ACAPS. L'équipe a surveillé les informations circulant sur le réseau internet de la République Démocratique du Congo notamment afin de rédiger des rapports d’évaluations, de développer des statistiques sur la population, sur le nombre de déplacés et sur la valeur des indicateurs. Le groupe a également créé plusieurs cartes.


3) OCHA Philippines. Le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (UNOCHA) a activé le DHNetwork le 5 Décembre 2012, pour suivre les effets en temps réel du typhon Pablo dans les Philippines et pour recueillir tous les tweets pertinents sur ce dernier afin d'identifier les photos et vidéos de dommages matériel et d'inondations afin de pouvoir les géolocaliser, les horodater, et développer des cartes de personnes déplacées, des dégâts aux cultures, des ponts endommagés, etc.[11]. L'équipe a recherché ces informations au travers de plus de 20.000 messages publiés sur les médias sociaux dans les 24 heures suivants la catastrophe. Les résultats ont été compilés et organisés dans une base de données. L'équipe a utilisé une variété de méthodes allant des algorithmes automatisés au micro-tasking. Ils ont utilisé Geofeedia pour identifier toutes les images et vidéos qui étaient déjà géolocalisées par certains utilisateurs, et PyBossa, une plate-forme open-source. Par la suite, UNOCHA a publié une carte entièrement documentée par l'analyse des médias sociaux [4].


4)UNHCR Syrie. Activation du DHNetwork pour la traduction en arabe du portail anglais de l'UNHCR par Translators without borders, ce qui permet aux intervenants, aux réfugiés, aux professionnels ainsi qu’au public, un accès plus facile à l'information.


Voir aussi[modifier | modifier le code]

References — Sources[modifier | modifier le code]