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Utilisateur:Chloe B LAK/Brouillon

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Des patrons philanthropes[modifier | modifier le code]

Les patrons guebwillerois ont été des pionniers en matière sociale, ils investissent dans des projets pour la ville de Guebwiller.

Les principaux patrons philanthropes sont Nicolas SCHLUMBERGER, Jean-Jacques BOURCART et Emile DE BARY.

Ils participent à l’amélioration des conditions de vie de leurs ouvriers et de leur cadre de vie par l'embellissement de la ville.

Caisse de secours[modifier | modifier le code]

Les premières caisses de secours apparaissent comme celle des ouvriers fileurs et celle des constructeurs, créées respectivement en 1826 et 1833 par Nicolas SCHLUMBERGER. La caisse des ouvriers constructeurs a été créée en 1834 par M. GRÜN.

Ces caisses de secours mutuels (CSM) sont des associations dont les membres alimentent une caisse commune pour subvenir aux besoins en cas de maladies. Celles qui prévoient des pensions de vieillesse ou d'invalidité sont très rares. Ces CSM ont été créees pour ne pas compromettre le renouvellement de la main d'oeuvre. En effet, les ouvriers paysans de la vallée vivaient dans des conditions de vie misérables.

La société se donne pour but de fournir des soins et des médicaments aux sociétaires malades, de leur payer une indemnité pendant le temps de leur maladie et de pourvoir à leurs frais funéraires. En échange de ces soins et indemnités chaque membre doit cotiser 50 centimes toutes les trois semaines et des amendes peuvent être affligées par le président pour mauvaise conduite ou retard de paiement.

Cependant, avant 1848, les associations sont soumises au régime de police de gouvernement méfiant envers les "foyers d'agitation sociale". Pour exister, elles doivent obtenir une autorisation. Fin 1834, la législation est renforcée, la moindre infraction à la loi entraîne une amende voire une peine de prison.

Diminution du temps de travail des enfants(1828)[modifier | modifier le code]

Avant 1828, des enfants entre 5 et 16 ans travaillent dans des fabriques. Ils font de 13 à 14 heures de travail par jour. En 1841, Jean-Jacques BOURCART se bat pour diminuer le temps de travail de ces enfants et applique une loi. Malheureusement J-J BOURCART meurt en 1855 et ne verra donc pas son projet aboutir.

Caisse du pain[modifier | modifier le code]

En 1832 MM. BOURCART et SCHLUMBERGER conseillent à leurs ouvriers de fonder la "caisse du pain" pour lutter contre la vie chère.Le chemin qui conduit à cette caisse porte le nom de "Brodwag" qui signifie "chemin du pain" actuelle rue Lebouc.

Cette initiative patronale peut être considérée comme la première coopérative de France, elle achète du blé en gros, fabrique le pain elle-même et est administrée par un comité de 5 personnes élus par des sociétaires. En 1839 l'institution possède un fond de caisse de 13 000 francs, elle fournie environ 340 familles en vivre et article de ménage.

Cependant des boulangers de Guebwiller se plaignirent violemment de cette concurrence jugée déloyale car cette "caisse du pain" fournissait autant de pain que la moitié des boulangers de la ville. Cela montre que tout les Guebwillerois n'étaient pas enchanté du fonctionnement de la "caisse du pain".

[1]

Embellissement de la ville(1899)[modifier | modifier le code]

Jusqu'au XIXe siècle, seules les personnes les plus riches avaient accès aux parcs. L'accès public des parcs a permis la rénovation de certains parcs. Le 17 octobre 1899, Emile DE BARY aménage le parc de la Marseillaise qui est inauguré et rénové quelques années plus tard.

Kinderheil(1985)[modifier | modifier le code]

Le 22 février 1905, Jean SCHLUMBERGER aidé de sa femme Clarisse DOLFUS,offre à la ville de Guebwiller un hôpital pour enfants. Jean SCHLUMBERGER est le fils du fondateur des établissements Nicolas SCHLUMBERGER. Après de nombreuses démarches auprès des autorités municipales et hospitalières, il est décidé en juin 1907 d'entreprendre les travaux pour construire l'hôpital. Malheureusement Jean et Clarisse ne pourront pas assister au fonctionnement de leur oeuvre car ils meurent tous deux en 1908. Leurs fils Léon et Jacques remettent par la suite la fondation Kinderheil à l'administration de l'hôpital civil de Guebwiller.


  1. Ernest E.Frank, « Les idées et faits coopératifs en Alsace au cours du 19e siècle" », Revue,‎