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Utilisateur:Cangadoba/Brouillon/Typologie casque gaulois/Brouillon

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Casque celtique

Typologie[modifier | modifier le code]

Casque de type Berru[modifier | modifier le code]

type de casque celtique laténien datant du Ve siècle, on en connais une quinzaine d'exemplaires, sur une zone allant de la Champagne à la république tchèque[1]. Ce casque d'une seule pièce ne dispose pas de paragnathides, toutefois la présence de trous percés au bords du timbre permet de supposer la présence d'une jugulaire. La base de la calotte est également pourvue d'un couvre nuque peu marqué. La calotte est étiré vers le haut, en cône, et terminée par un bouton sommital mouluré.

Essentiellement fabriqué en bronze, le casque de type Berru est fréquemment décoré par incisions et par appliques. les motifs utilisés peuvent encore appartenir au répertoire hallstattien, comme ceux décorant le casque de bronze de la Gorge Meillet. En revanche le casque de bronze de Berru, qui a donné son nom au type, est décoré de motif appartenant au répertoire de la Tène ancienne[2]

Casque de type Böckweiler[modifier | modifier le code]

type de casque celtique laténien datant du Ve siècle, il se présente sous la forme d'une simple calotte.

Casque de type celto-italique[modifier | modifier le code]

Ce type, également connu sous les noms Italo-celtique, Etrusco-italique, Etrusco-celtique semble être communs aux populations italiques et celtiques. Les modèles de ce casque sont également qualifiés de type Montefortino. Le terme "type buggenum" est également parfois utilisé pour les modèles les plus tardifs. Son apparition datant sensiblement des premières incursions celtes dans la péninsule italienne, il pourrait être issus de ces évènements et être un produit de la fusion des techniques artisanales celtes et italiennes. Il pourrait également être en partie dérivé du casque de type Berru.

La principale différence entre les casques de tradition celtique et de tradition italique se trouve dans le bouton sommital, pièce rapporté chez les celtes et moulé en même temps que le casque chez les populations italiques. Les deux traditions pourvoient ce casque de paragnathides articulées[3]. Ce casque est, la plupart du temps fabriqué en bronze, mais un certain nombre de modèles sont fait de fer. Les casques les plus richement décorés sont souvent constitués de plusieurs métaux.

Ce type de casque a eu une longue utilisation, allant du IVe siècle au Ier avant J.C. et se retrouve, du fait de son adoption par les troupes romaines et de l'extension du mercenariat celtique, un peu partout sur les rives de la méditerranée et en Europe.

Casque de type Port[modifier | modifier le code]

Casque du Ier siècle, utilisé notamment lors de la guerre des Gaules. il est fabriqué en fer et constitué d'une calotte simple à laquelle est riveté un large couvre-nuque. Sur cet ensemble viennent se fixer des paragnathides articulées. Cependant quelques modèles atypique sont fait en une seule pièce en bronze, tel celui retrouvé à Francfort. La principale caractéristique de ce type de casque consiste en un décor de sourcil réalisé au repoussé sur le devant du casque.

Ce type de casque est l'un des prototypes utilisés pour concevoir les casques de type Weisenau adoptés par l'armée romaine sous le règne d'Auguste.

Casque de type Alésia[modifier | modifier le code]

Ce type de casque en fer, dont 6 exemplaires complets sont connus, est également appelé casque celtique occidental ("Westkeltischer typ"). Quoique contemporain du casque de type port, il diffère de ce dernier par sa fabrication d'un seul tenant. Composé d'une calotte sur laquelle viennent se greffer des paragnathides articulés, ce casque existe en deux variantes. L'une est à calotte simple, sans bouton sommital, l'autre est doté d'une calotte légèrement conique, elle-même surmontée d'un bouton sommital rapporté. Le nom du type vient du fait qu'un exemplaire, de la variante sans bouton sommital, à été trouvé à Alise-Sainte-Reine.

Casque de type celtique oriental[modifier | modifier le code]

Novo Mesto, bela, proches type Port

Les Galea Gaulois[modifier | modifier le code]

De nombreuses découvertes récentes de casques qui ne correspondent à aucune typologie. Michel Feugère mentionne le casque de Boé, qui est le seul exemplaire de son type, et celui trouvé à Toulouse-Estarac, isolé lui aussi mais qu'il rapproche d'une tête de statue casquée d'Entremont. Enfin, les casques simples de Tintignac, en alliage cuivreux pourvus de couvre-nuques et de paragnathides, sont également isolés dans la documentation.

Il y a également des indices qui laissent à penser que les gaulois utilisaient également des casques fabriqués en matière périssables, en cuir, ce que les romains nommaient des "galéa", ou en bois. Cette dernière matière est utilisée pour la fabrication d'un type local inspiré du casque negau des étrusques. Il s'agit du casque de type tessinois, fabriqué en feuille de bronze sur une âme de bois. Un certain nombre de ces casques ont été trouvé dans la nécropole de Giubiasco.

La problématique du casque de type Coolus-Manheim[modifier | modifier le code]

Casques remarquables[modifier | modifier le code]

Le casque de Canossa[modifier | modifier le code]

Le Casque de Boé[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. [1], Base de données d'artefacts archéologique en ligne, coordonnée par M. Feugère.
  2. Ruth et Vincent Megaw, "Art de la Celtique", éditions Errance
  3. Lionel Pernet, "Armement et auxiliaires gaulois", éditions Monique Mergoil, collection protohistoire européenne, 2010.