Utilisateur:Brigitte Hautefeuille/Brouillon

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= = Lucien Mathelin Lucien Mathelin est un peintre français, né en 1905 à Binche, province du Hainaut, en Wallonie (Belgique), décédé en 1981 à Paris, Villa des Arts,[1] Montmartre. Son œuvre est faite de réalisme surréaliste (notamment inspirée par Magritte) et toujours teintée d’ironie ou tout bonnement d’humour. Un être drôle, très drôle, si l’on en croit son fils. « Un créateur imperturbable » renchérit-il, admiratif de son père, aussi bien de l’homme que du peintre. « Un peintre aussi étonnant que méconnu ». ajoute Irène Nahoum-Grappe. = =

Naissance :1901 à Binche (Wallonie, Belgique)

Décès : 1981 à Paris, Villa des Arts Nationalité : française Activité : Peintre Formation : Autodidacte Mouvement artistique : surréalisme en trompe-l’oeil

== Biographie Lucien Mathelin est née dans une famille d’artiste et bénéficie dès l’enfance d’une formation artistique privilégiée. Il réalise sa première huile sur toile à l’âge de 15 ans en 1920. À dix-neuf ans, il expose au Salon d’Automne dont il deviendra sociétaire. Il ne fait pas d’études en arts plastiques. Mais Il voyage au Maroc (1925-1926) et en Grèce (1933-1934). Mathelin, en 1937, travaille un temps avec Raoul Dufy à la Fée Électricité. Sa fille, Marie, qualifiait son œuvre de surréalisme en trompe-l’œil. L’un de ses principaux tableaux date de 1946 L’atelier de Galianis. Galianis, graveur, travaillait au 12 rue Cortot, là où se trouve actuellement le Musée Montmartre. En 1971, les envois de Mathelin firent scandale lors d’une exposition de l’A. R. C. où il présentait la série des « Monumensonges » au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. Puis vinrent les « Détournements »puis les chats et les instruments agricoles, les objets de ferronnerie qu’il collectionnait et dont il recouvrait les murs de son atelier. Lucien Mathelin partageait son temps entre La Villa des Arts, son atelier parisien et sa maison de Cotignac, dans le sud de la France, dont il a peint, sculpté, collé, scié, raboté, repeint encore, les parcelles visibles et les matières présentes.* Il s’échappait aussi dans sa maison de Hannache, en Normandie où son fils, Jean Mathelin, aimait aller, même après la mort de son père. Ils recevaient leurs amis musiciens Arthur Honneger et Marcel Landowski (fils du sculpteur du Christ rédempteur à Rio). Mathelin apporte un grain de sable qui dérange, en démentant les relations habituelles que nous avons aux objets et en dénonçant les faux rapports que nous entretenons avec les choses. L’humour est toujours présent dans sa peinture aux compositions pensées et raffinées, mises en valeur par une gamme chromatique aux couleurs fraiches et harmonieuses. ==

L'atelier de Galianis. Huile sur toile

Toile majeure de Mathelin. Don de Jean Mathelin, son fils, au Musée Montmartre. D’après Jean-Paul Bardet dans le Bulletin du Musée, intitulé « Le Vieux Montmartre » . Le tableau représente l’intérieur de l’atelier du graveur Galianis. On y voit une accumulation d’objets quotidiens hétéroclites (fauteuil, table, lunette astronomique, cadran solaire, globe terrestre harmonium, cadres vides…) Rien de surprenant d’y trouver une presse, mais c’est celle de Degas ! Plus surprenant est d’y trouver un lapin, (plutôt qu’un chat), comme si Mathelin nous faisait l’un de ses nombreux clins d’œil. On y voit aussi, au premier plan à gauche du tableau un personnage habillé en femme qui, d’après Jean Mathelin, serait un auto-portrait de son père que l’on peut aisément rapprocher de celui peint en 1925. Elle se tient debout et présente son œuvre, une sanguine, nu féminin assis.

Les Monumensonges Monu-mensonges, Monument-songes… Ces toiles de Lucien Mathelin firent scandale lors d’une exposition de l’A. R. C. au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 1971. L’Arc de Triomphe est représenté sous la forme d’une cuisinière et le drapeau français comme un torchon en train de sécher . Dans Les Invalides, le Dôme est remplacé par une tête de mort. Les colonnes de La Bourse deviennent colonnes de pièces de monnaie et tremblent sous le poids de l’or. Dans Le Mendiant devant l’Elysée, le Palais se fait meule de gruyère attirant tous les regards, tandis qu’un mendiant reste à l’écart. Mathelin est censuré et soutenu par les exposants. Le musée fermera quatre jours. Et lors de la Biennale qui suivit Mathelin fit un triomphe.

Les Détournements ou Chef d’œuvre en péril Avec cette série de toiles, Mathelin s’amuse à détourner certains classiques de la peinture de leurs représentations et de leurs sens. Il n’hésite pas à s’attaquer à La Joconde qui nous offre son sourire énigmatique, à la Vénus du Printemps de Botticelli en nous la montrant sous la douche, à mêler Goya et Piero di Cosimo, sur la même toile. Le noir qui brouille les couleurs, éléments noirs et éléments colorés entrelacés comme pour dire l’âme sombre du peintre qui se tient droite grâce à l’humour et dont la nature est de faire preuve de désobéissance.

Le Bestiaire de Mathelin Chèvre, poule, âne, cheval… Lucien Mathelin s’attachait à incarner des animaux en intégrant des objets agricoles, autres objets du quotidien dont il était fervent amateur. Il en faisait également des portraits. Assemblages insolites, poétiques, teintés d’humour comme il se doit chez Mathelin.

EXPOSITONS PARTICULIÈRES

1925. Galerie de l’Étoile, Paris

1925. Galerie de l’Étoile, Paris

1933. Athènes, Grèce. Galerie André, Paris.

1946. Galerie Bailly, Lille.

1949. Galerie Vachon, Saint-Tropez

1957 à 1961. Galerie Weil, Paris. Galerie de la Proue, Rennes

1965. Galerie M. L. André, Paris

1965. Galerie Hébert, Grenoble

1966. Galerie Mirage, Aix-en-Provence

1966. Galerie Netzel. Worpswede (Allemagne)

1966. Galerie Marco Polo, Madrid

1967. Kuntsalon Fisher Bielefeld (Allemagne)

1968 à 1970. Galerie Recio, Paris

1968. Galleria d’Arte il Punto Catania (Italie)

1968. Formes et Graphisme, Saint-Paul-de-Vence

1971. Galerie Isys Brachot, Bruxelles

1972. The Brod Gallery, Londres

1974. Tokyo. Osaka (Japon)

1975. « Monumensonges », Galerie de la Passerelle, Paris

1978. Novotel, Lyon

1978. L’Estérel, Paris

1979. Galerie Christiane Vallée, Clermont-Ferrand

1981. Galerie Kagnovitch, Paris

1980. Galeire Schemes, Lille.

À partir de 1981, Pascal Gabert s’est occupé de l’œuvre de Lucien Mathelin.

Salon d’Automne (sociétaire) 1978-79-80-81

Salon des Indépendants (sociétaire)

Société nationale des Beaux-Arts (sociétaire)

Peintres témoins de leur temps, Musée Galliera  1978-79-80-81

Salon Comparaison

Salon de la jeune peinture

Salon des Tuileries

Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (A. R. C.) 1971

Biennale de Paris

Salon de l’Imagerie

Salon d’Été, Deauville

Hommage, Salon d’Automne 1985

MAISONS DE LA CULTURE

1972. Maison de la Culture de Villeparisis

1973. Dunkerque

1973. Calais

1975. Maison de la Culture du Havre

1975. L’Humour, Centre culturel de Montataire

1976. Centre culturel d’Aubervilliers


COLLECTIONS

MATHELIN est présent dans de nombreuses et importantes collections particulières en France, Angleterre, Allemagne, Belgique, Suisse, aux Etats-Unis et au Japon, ainsi que dans plusieurs musées, Dallas aux Etats-Unis, Göteborg en Suède par exemple. Portrait-de-l’oiseau-qui-n’existe-pas appartient aux collections du Centre Beaubourg à Paris. Le musée Montmartre présente le célèbre Atelier de Galanis.


ARTCURIAL BRIEST Maison de ventes aux enchères. 16 et 17 avril 2002[2]

Dictionnaire des peintre de Montmartre[3]

Irène Nahoum-Grappe, anthropologue. Fille d’Edgar Morin et de la sociologue Irène Nahoum. « Démultiplication de tout. Les peintures de Lucien Mathelin. »

  1. (langue non reconnue : françis) « De glorieux fantômes »
  2. ARTCURIAL BRIEST Maison de ventes aux enchères. 16 et 17 avril 2002
  3. Dictionnaire des peintre de Montmartre

Fascicule « Le vieux

Montmartre ». Nouvelle série n°84. 1er trimestre 2015. Article de Jean-Paul Bardet : « Lucien Mathelin et  l’atelier Galanis » p. 35-39[1] Jean-Paul Bardet, Universitaire, Professeur émérite

Le triomphe du trompe-l’œil. Jean Monneret. Grand Palais, Salon des Indépendants, 5-16 novembre 1993. Éditions Mengès 1993[2]

Le Salon de  la Jeune Peinture. Une histoire 1950-1983. Francis Parent et Raymond Perrot, 1983

[3] .

  1. Fascicule « Le vieux Montmartre ». Nouvelle série n°84. 1er trimestre 2015. Article de Jean-Paul Bardet : « Lucien Mathelin et  l’atelier Galanis » p. 35-39
  2. Fascicule « Le vieux Montmartre ». Nouvelle série n°84. 1er trimestre 2015. Article de Jean-Paul Bardet : « Lucien Mathelin et  l’atelier Galanis » p. 35-39
  3. Le Salon de  la Jeune Peinture. Une histoire 1950-1983. Francis Parent et Raymond Perrot, 1983