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Utilisateur:BlueSKYWALKER98/Brouillon

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Féminisme en relation internationale[modifier | modifier le code]

La logique de guerre et de paix[modifier | modifier le code]

Regarder les conditions des femmes peut nous aider à comprendre la logique de guerre, comme les mouvements de revendications féministes qui s’abstiennent de violence[1]. La féministe Cynthia Cokburn et la politologue Élisabeth Prügl s’accordent sur le fait que le mythe qui associe la guerre aux hommes et les femmes à la paix n'est plus d'actualité. Ce mythe, basé sur les combats majoritairement masculin de l’époque et la discrimination des femmes de ces conflits, est bien répendu[2]. Même si historiquement la plupart des combattants sont des hommes, il existe une minorité de femmes qui a participé aux conflits.[2] C'est ce qui poussent ces féminismes à rejeter ce mythe, puisque la guerre reproduit les rapports de sexe inégaux en exluant les femmes[3].

Cependant, les mouvements féministes ne sont pas violents pour autant. Ils accordent plus d’importance au pacifisme dans les domaines politiques et dans la résolution de conflits[3]. Ce féminisme plutôt pacifiste vient des luttes féministes anti-militaristes[3]. Elles se battaient à la fois contre la guerre qui renforçait les rapports hiérarchiques inégaux et contre les hommes anti-militaires qui les voulaient silencieuses et soumises[3]. Le pacifisme des féministes va apparaître avec le mouvement des suffragettes après la première guerre mondiale[3]. C’est pourquoi le féminisme accorde plus d’importance au pacifisme dans les domaines politiques et dans la résolution de conflits.[1]

Le féminisme à donc un apport à la logique de guerre parce qu’elle est un outil pour la paix durable[4]. Le mouvement reste pacifique parce qu’il contribue à l’analyse du « système guerrier » et qu’il veut briser les rapports de genre qui nous prédisposent à la guerre.[4]  Les femmes seraient donc victime de ce système patriarcale, capitaliste et nationaliste, c’est ce qui les poussent à agir pour la paix.[4] Ils sont, notamment la clé dans les négociations pour la paix dans plusieurs pays, comme dans le cas du Rwanda.[2] Après le génécide, la mission de reconstruction et de négociations de paix est menée avec l’inclusion des femmes, elle est un succès[2]. Finalement, le mouvement féministe promouvait la paix et mettait en évidence le manque de pacifisme dans les théories des relations internationales qui ne prennent pas en considération le genre comme un enjeu dans les guerres.[4]

Référence[modifier | modifier le code]

  1. a et b Ryoa Chung, « Penser les relations internationales d’un point de vue féministe », Philosophiques, vol. 44, no 1,‎ , p. 131–138 (ISSN 0316-2923 et 1492-1391, DOI 10.7202/1040334ar, lire en ligne, consulté le )
  2. a b c et d Elisabeth Prügl, « Les apports féministes aux relations internationales », dans Sous le développement, le genre, IRD Éditions, coll. « Objectifs Suds », (ISBN 978-2-7099-1884-8, DOI 10.4000/books.irdeditions.8786, lire en ligne), p. 213–236
  3. a b c d et e Angeliki Drongiti, « Cynthia Cockburn :Des femmes contre le militarisme et la guerre », Nouvelles Questions Féministes, vol. 35, no 1,‎ , p. 166 (ISSN 0248-4951 et 2297-3850, DOI 10.3917/nqf.351.0166, lire en ligne, consulté le )
  4. a b c et d Stéphanie Mayer, « Cynthia Cockburn, Des femmes contre le militarisme et la guerre, Paris, La Dispute, coll. « Le Genre du monde », 2015, 164 p. », Recherches féministes, vol. 29, no 1,‎ , p. 234–238 (ISSN 0838-4479 et 1705-9240, DOI 10.7202/1036684ar, lire en ligne, consulté le )