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Utilisateur:BigFish05/Brouillon

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Dépendance aux réseaux sociaux

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La dépendance est un phénomène lié au besoin incontrôlable et insatiable de consommer ou d'adopter un comportement, qui comporte des conséquences aux niveaux physiologique, psychologique et social .[1] La dépendance aux réseaux sociaux fait référence à un trouble psychologique qui se caractérise par le besoin excessif d'utiliser les plateformes de médias sociaux telles que Facebook, Instagram, Twitter, Snapchat, etc., jusqu'à ne plus pouvoir s'en passer. Ces outils sont utiles lorsqu' utilisés modérément, mais peuvent mener à un trouble de comportement lorsqu'ils sont utilisés au point de causer des difficultés au niveau du fonctionnement social, professionnel, ou dans d'autres sphères importantes de la vie.[2]

Psychologie

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Selon des études, les personnes qui utilisent les réseaux sociaux de façon excessive ont tendance à montrer certaines comorbidités avec des troubles psychiatriques et psychologiques. Ces études montrent que le fait d'être dépendant aux réseaux sociaux peut avoir des effets négatifs sur la santé mentale, mais aussi que les personnes qui souffrent d'un trouble de santé mentale seraient plus enclin à développer cette dépendance.[3] Une corrélation entre le nombre d'heures passées sur internet et la dépression à été observé selon une étude menée en 2013.[4] L'augmentation du niveau de dépression serait relié au fait d'être isolé socialement lors du temps passé sur les réseaux sociaux ou à la pression sociale négative que procure la comparaison avec le contenu des autres utilisateurs.[5]

D'autre part, la dépendance aux réseaux sociaux comporterait des effets négatifs en ce qui concerne l'impulsivité ainsi que le contrôle de soi, puisque les utilisateurs ont l'habitude des réponses et des réactions rapides que leur procurent les plateformes.[6] En plus de développer de l'impulsivité, certains ont tendance à être plus narcissiques ou à avoir une plus basse estime des soi. En effet, certains comportements sont poussés plus loin lorsque l'utilisateur se trouve derrière un écran, puisque les gens en sont moins directement affectés. L'utilisation excessive de réseaux sociaux joue aussi un rôle important dans le développement en ce qui concerne l'expression adéquate de ses émotions. Beaucoup ont plus de facilité à s'exprimer sur les réseaux sociaux que dans la vie réelle, puisqu'ils ne voient pas la réaction des autres en temps réel.[7]

Les personnes ayant un comportement de dépendance aux réseaux sociaux ont tendance à négliger leurs relations sociales, leur famille, leurs études ou leur emploi en passant plus de temps sur les plateformes de réseaux sociaux. De ce fait, plusieurs développent d'autres problèmes tel que de l'anxiété sociale. Inversement, certaines personnes utilisent les réseaux sociaux lorsqu'ils font de l'anxiété afin d'échapper à certaines situation sociale, ce qui a pour effet de renforcer le comportement de dépendance.[8]

  1. « Les troubles liés aux substances ou à la dépendance – AQPAMM » (consulté le )
  2. « Les troubles liés aux substances ou à la dépendance – AQPAMM » (consulté le )
  3. Jacques Le Bouthillier et Charles-Antoine Garneau, « Un trouble à part entière ? », Psycause : revue scientifique étudiante de l'École de psychologie de l'Université Laval, vol. 7, no 2,‎ , p. 9–17 (ISSN 2562-4385 et 2562-4377, DOI 10.51656/psycause.v7i2.10106, lire en ligne, consulté le )
  4. Yvonne H. C. Yau, Marc N. Potenza et Marney A. White, « Problematic Internet Use, Mental Health and Impulse Control in an Online Survey of Adults », Journal of behavioral addictions, vol. 2, no 2,‎ , p. 72 (ISSN 2062-5871, PMID 24294501, PMCID 3840434, lire en ligne, consulté le )
  5. Marie-Pierre Fourquet-Courbet et Didier Courbet, « Anxiété, dépression et addiction liées à la communication numérique. Quand Internet, smartphone et réseaux sociaux font un malheur », Revue française des sciences de l’information et de la communication, no 11,‎ (ISSN 2263-0856, DOI 10.4000/rfsic.2910, lire en ligne, consulté le )
  6. Jacques Le Bouthillier et Charles-Antoine Garneau, « Un trouble à part entière ? », Psycause : revue scientifique étudiante de l'École de psychologie de l'Université Laval, vol. 7, no 2,‎ , p. 9–17 (ISSN 2562-4385 et 2562-4377, DOI 10.51656/psycause.v7i2.10106, lire en ligne, consulté le )
  7. Jacques Le Bouthillier et Charles-Antoine Garneau, « Un trouble à part entière ? », Psycause : revue scientifique étudiante de l'École de psychologie de l'Université Laval, vol. 7, no 2,‎ , p. 9–17 (ISSN 2562-4385 et 2562-4377, DOI 10.51656/psycause.v7i2.10106, lire en ligne, consulté le )
  8. Jacques Le Bouthillier et Charles-Antoine Garneau, « Un trouble à part entière ? », Psycause : revue scientifique étudiante de l'École de psychologie de l'Université Laval, vol. 7, no 2,‎ , p. 9–17 (ISSN 2562-4385 et 2562-4377, DOI 10.51656/psycause.v7i2.10106, lire en ligne, consulté le )