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Utilisateur:Arcyon37/Murs de Rome

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D'Honorius à Nicolas V (traitement en cours => 55%)[modifier | modifier le code]

Éléments placés dans l'article[modifier | modifier le code]

  • 16 : en 440, Valentinien III ordonne une réparation des murs. Vers 536-537 Procope de Césarée évoque les réparations du MA avec l'ajout d'éperons sur les merlons pour protéger les défenseurs.  Non ✔️
  • 17 : aucune mention entre le milieu du VIe siècle et la fin du VIIe siècle ce qui ne signifie pas obligatoirement un abandon de l'entretien. Par la suite, nombreuses indications relevées dans le Liber Pontificalis sous les pontificats de Sisinnius, Grégoire II, Adrien Ier et Léon IV. ✔️
  • 18 : les interventions d'Adrien Ier, notamment, imposées par l'état de dégradation du MA, sont attestées archéologiquement. Dernière mention alto-médiévale dans un poème d'Eugenius Vulgarius en hommage au pape Serge III (904-911), puis plus rien jusqu'à la fin du Xe siècle. ✔️
  • 18-19 : un document capital, l'itinerario di Einsiedeln (it) décrit précisément le mur, tronçon par tronçon de porte à porte. ✔️
  • 20 : Einsiedlen : écrit au IXe siècle. ✔️

  • 25 : entre fin Ve siècle et début VIIIe siècle, Rome devenue ville de province de l'empire byzantin et les ressources ou la volonté politique manquent pour entretenir l'enceinte. Entre 715 et 855, les papes veulent montrer leur autorité en réparant le MA. Léon IV fait construire en même temps l'enceinte de la cité léonine. ✔️  Non
  • 26 : entre 855 et 1157, aucune source ne permet de connaître les travaux faits sur le MA. ✔️
  • 27-28 : en 1157, inscription épigraphique de la Porta Metronia qui indique la restauration du mur par la volonté du « sénat et du peuple ». L'inscription est faite pour montrer que la gestion de la ville est passée de l'église au sénat qui dispose désormais des ressources (impôts) allant auparavant aux papes et qui, gérant les murs, exerce son contrôle sur la ville mais aussi sur les voies qui traversent l'enceinte et donc, sur tout le territoire.  Non ✔️
  • 30 : derniers documents papaux indiquant des interventions sur le MA en 1258. ✔️
  • 33 : mention d'une intervention localisée en 1378, sans doute en lien avec le retour du pape d'Avignon. ✔️
  • 36 : au XIVe siècle la ville s'intéresse à la défense du Latran et le pape, revenu à Rome à partir de 1377, à celle du Vatican mais le MA est très rarement cité dans les archives. Changement à partir des années 1420 avec des interventions sur le MA sous le conduite du pape Eugène IV. ✔️
  • 36-38 : chantier ambitieux de réparation du mur (le premier de cette ampleur depuis le IXe siècle) avec Nicolas V. Reconstruction complète dans la partie sud entre la porta Ardeatina et le Tibre ainsi qu'à l'est au voisinage de la porta Tiburtina. ✔️

  • 43 : (généralités) entre le XIIe et le XVe S, remploi des éléments constitutifs de tous les anciens monuments de Rome selon un schéma programmé pour des constructions nouvelles dans la ville ou ses alentours. Pierres réutilisées ou transformées en chaux. Selon leur caractéristiques (nature, dimension, finition) les éléments (pierres ou briques) sont triés et remployés au mieux. Si impossibilité de remployer en l'état, broyés et incorporés au mortier. L'ancien mortier lui-même est recyclé. ✔️
  • 45 : dans le cas du MA, le remploi concerne en priorité les matériaux « nobles » des anciens monuments réutilisés dans la muraille : marbre, travertin, blocs colorés ou gravés. ✔️
  • 47 : les plus beaux blocs sont réutilisés là où ils seront très visibles et pourront être mis en valeur. ✔️
  • 47-49 : (suite) mais à partir de la seconde moitié du XVe siècle, les matériaux remployés dans le MA sont choisis uniquement en fonction de leur intérêt fonctionnel. ✔️
  • 49-50 : jusqu'au XVe siècle la présence de matériaux antiques "nobles" (marbre, travertin, pierres sculptées ou colorées), dans le MA semble symboliser une culture de la mémoire du passé romain pour montrer que l'autorité et la grandeur de la ville sont toujours là, comme dans l'Antiquité. Plus tard cette perception disparaît, les éléments de remploi étant choisis et disposés en fonction des besoins, sans volonté ostentatoire. ✔️

  • 53 : étude du MA au Moyen Âge à replacer dans le projet plus vaste sur les techniques de construction à Rome et dans une partie de la Campanie au Moyen Âge. ✔️
  • 54 : la chronologie absolue du MA ne doit pas être étudiée comme un élément indépendant mais elle est indissociable de celle de Rome. ✔️
  • 56 : périodes bien documentées mais à l'interprétation controversée : 5e-7e, 8e-9e et 12e-13 siècles. ✔️
  • 57-60 : description détaillée de la méthodologie permettant d'inventorier les différentes techniques de construction. Recours au SIG.  Non
  • 60-61 : techniques de construction rattachées à l’époque où elles sont mises en oeuvre. Du Ve au VIIe siècle, opus vittatum. VIII et IXe siècles, grands blocs de remploi surtout en pépérin associés à la brique ou utilisation de la brique seule. ✔️
  • 62-67 : utilisation de matériaux associés tels que tuf, silex et travertin (puis suite de photos de cas particuliers avec inventaire des techniques successives employées pour chacun d'eux). ✔️
  • 67 : la plupart des restaurations du MA n'ont pas laissé de trace archéologique mais sont discernables au travers des sources écrites. Elles coïncident avec des phases importantes de l'histoire politique de Rome. ✔️
  • 68 : les interventions successives peuvent aussi avoir effacé les traces des précédentes. ✔️
  • 69 : du VI au IXe siècle les réparations témoignent du soin que les papes prennent à l'entretien des murs. Les techniques de mises en œuvre sont homogènes sur tout le périmètre du mur pour une phase donnée, ce qui sous-entend entre autres une programmation précise et la constitution d'aires centralisées de stockage des matériaux. Il est difficile d'en dire autant pour les deux siècles suivants, faute d'indices archéologiques probants. À la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe par contre les témoignages abondent : les rangées de blocs de tufs alternent avec les lits de TCA. ✔️  Non
  • 70 : restauration de la tour ouest de la Porta Appia datée de la seconde moitié du XIIe à la première moitié du XIIIe (C14 sur le mortier des joints du parement). L'opus mixtum peut être daté du courant du XIIe aux premières décennies du XIIIe mais cette datation n'est pas absolue : la tour des Conti met en oeuvre la même technique. L'absence totale de réparations en blocs de tuf réguliers semble montrer que rien n'a été fait au XIIIe, époque à laquelle cette technique de construction est nettement rattachée. ✔️
  • 71 : entre le Ve et le XIXe siècle, les réparations successives faites au Moyen Âge sont autant des témoins des puissances successives qui gouvernent Rome que des aménagements strictement fonctionnels et défensifs. ✔️

  • 77 : une inscription lapidaire de 1157 témoigne de la récente administration capitoline au travers d'une restauration du mur. Localisée là où, en 1122, sur intervention du pape Calixte II, la fossé de l'Acqua Mariana passe sans doute sous le mur : transfert de l'autorité du pape vers le sénat et le peuple (SPQR sur l'inscription). En l'absence d'archives écrites, impossible de savoir en détail quels sont les travaux évoqués sur l'inscription. situation identique pour toutes les réparations de cette époque qui obligent à se référer aux seules variations architecturales pour dater les réparations. ✔️
  • 88 : Aux XIIe et XIIIe siècles le MA a perdu son rôle défensif mais reste un élément symbolique des « merveilles de la ville », se sa puissance religieuse comme civile. ✔️

  • 93 : la réfection des portes au Ve siècle s'accompagne de l'apparition de signes liés à la religion chrétienne et ce phénomène se poursuit plus tard. Ce sont des croix sur les clefs d'arc de la Porta Pinciana ou de la Porta Ostiense. Sur la Porta Appia, une croix grecque s'accompagne d'inscriptions (VIe et VIIe siècles). ✔️
  • 94-95 : un bloc sur la partie interne de la Porta Latina se rattache plutôt au milieu du VIe siècle. ✔️
  • 95 : la même évolution décorative se retrouve à Thessalonique, Terracine ou Nicopolis d'Épire. Ces marques signifient « réparé au temps des Chrétiens ». ✔️
  • 97 : ces marques ont aussi pour rôle symbolique de placer la ville sous la protection de Dieu en d'en interdire l'accès aux démons. ✔️
  • 99 : à partir de la première moitié du VIIe siècle, la Notitia portarum indique les portes sous le nom des martyrs chrétiens qui sont ensevelis à proximité. ✔️
  • 100 : dans le même temps, il y a construction d'églises et d'oratoires en relation directe avec les portes. ✔️
  • 104 : l'exemple le plus démonstratif est celui de l'Église San Giovanni a Porta Latina près de la porte du même nom, qui en outre associe à la proximité géographique des deux monuments le souvenir du martyr de l'apôtre Jean. ✔️

  • 115-116 : présentation d'une thèse de 2015-2016 sur l'étude d'une partie du MA comprise entre la Porta Clausa et la tour 26. Résultats : aucune réparation dans cette partie entre Aurélien et Honorius, mais reprises au VIII-IXe siècle et à l'époque des papes Jules II, Jules III, Grégoire XV, Urbain VIII, et Pie X, liées à la vie de la caserne. ✔️

  • 119-120 : entre les tours E8 et E12, la persistance du parement d'époque aurél. permet de déterminer avec certitude la largeur du chemin de ronde, environ 2.50 m. Le chemin de ronde à 2 niveaux sous Honorius est large de 3.5 à 4 m. Les tours sont normalement construites au centre de la courtine, avec un passage de part et d'autre. ✔️
  • 121 : la présence des arches de l'aqueduc de Claude longeant le mur n'a pas permis d'établir une galerie inférieure voûtée pour le chemin de ronde. Épaisseur des murs des tours de 60 cm sous Aurélien, pratique doublée sous Honorius. Alors qu'habituellement les accès au chemin de ronde ne se font que par les tours encadrant les portes, la tour intermédiaire E10 le permet.
  • 122 : entre Aurélien et Honorius, possible phase de réparations et consolidations sous Maxence. ✔️
  • 123 : Très vite après la construction aur., le mur est défensivement insuffisant. Honorius répond à ces pb : fenêtres inférieures des tours murées ; tours surélevées et ouverture dans leur partie supérieure de meurtrières sur les 4 côtés. Postérules murées, construction de contre-portes accueillant des dispositifs de guet permanent. ✔️
  • 129 : sur la rive droite du Tibre, le MA suit le relief du Janicule, en fonction des courbes de niveau. Du Tibre à la porta San Pancrazio, l'enceinte a disparu et n'est restituable qu'à partir de gravures anciennes. On suppose la présence de 19 tours de la porta S. Pancrazio à la porta Settimiana. ✔️
  • 129-130 : de la porta Settimiana au Tibre, la muraille est englobée dans des constructions modernes qui rendent difficiles l'interprétation de son tracé. Sur la base d'observations de deux tours, elles apparaît d'époque hon. dans sa partie supérieure (chemin de ronde couvert, crénelage supposé). ✔️

  • 133 : plusieurs villas de l'époque moderne tirent partie du MA : les terrains de la villa Médicis sont clos, sur un des côtés, par le mur dont les tours sont aménagées ; dans la villa Ludovisi, les chemins de ronde sont transformés en portiques. ✔️


Observations faites dans le cadre d'un projet (2014) de restauration du secteur compris entre la piazzzale Sixte V et la porte Tiburtina.

  • 142 : construction du MA conditionnée par la présence de l'Aqua Marcia entre les portes Praenestina et Tiburtina (750 m.). Au passage de la via Tiburtina transformation de arches de l'aqueduc en porte (flanquée de 2 tours à l'époque aur. ?). Surélévation hon. par homogénéité avec la zone avoisinante de la muraille. Vestiges de ces travaux encore identifiables malgré de nombreuses reprises ultérieures. La partie extérieure de la porta Tiburt. a été reconstruite sous Hon. comme les autres portes voisines : porte adossée à la face externe de l'arche de l'aqueduc. ✔️
  • 143 : au Moyen Âge, travaux influencés par la présence voisine du Castro Pretorio. Aux XI-XIIe s., reconstruction partielle de la tour flanquant la porte au sud. Le reste de la tour est reconstruit (alternance de blocs de tuf et de briques) aux XIII-XIVe s. Cette tour est surélevée jusqu'à son niveau actuel sou Nicolas V. Crénelage au niveau de la chambre supérieure de manœuvre pour protéger le chemin de ronde au-dessous. ✔️
  • 144 : Réfections dues aux papes aux XVI-XVIIe s. ; accent mis sur la solidité plus que sur l'esthétique. ✔️
  • 144-145 : Benoît XIV, notamment, fait rehausser plusieurs tours. ✔️
  • 146-147 : en 1917, la porta Tiburtina, désaffectée depuis près d'un siècle, est débarrassée des constructions appuyées sur elle t elle acquiert son aspect actuel. ✔️

  • 167 : la surintendance capitoline engage en 1999 la restauration systématique de la muraille entre les porte Tiburtina et Maggiore.
  • 167-168 : cela fait suite à des fouilles effectuées entre la fin des années 1980 et l'année 1990. Contrairement à une affirmation courante dans la littérature archéologique, l'Aqua Marcia, dans ce secteur, n'est pas englobé dans la muraille mais la longe intérieurement. Sur une longueur d'environ 26 m, une structure en briques d'époque impériale assure la liaison entre les deux : sans doute une réserve d'eau d'une capacité de 500 m3. Le besoin de cette réserve s'est sans doute fait sentir lors de la construction du MA.
  • 169 : construction de la réserve au milieu du IIe siècle, peut-être liée à des réfections du MA sous Septime Sévère (cf. CIL VI 1247).

Éléments encore à placer[modifier | modifier le code]

(les traits séparent les chapitres)