Aller au contenu

Utilisateur:Anthony Wlym/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L'Islam Radical dans l'Afrique Noire[modifier | modifier le code]

L'Afrique était le premier continent, en dehors de l'Arabie où l'islam a répandu. Aujourd'hui près d'un tiers de la population musulmane du monde réside sur le continent africain. La présence de l'islam en Afrique remonte jusque au septième siècle, quand le prophète Mahomet a conseillé un certain nombre de ses premiers disciples, qui faisaient face à la persécution par les habitants préislamiques de la Mecque, pour chercher un refuge à travers la Mer Rouge. Ces premiers musulmans ont traversé la Mer Rouge et sont arrivés sur les territoires du Djibouti et l'Erythrée puis se sont réfugier dans ce qui est aujourd'hui l'Éthiopie. Dans la tradition musulmane, cet événement est connu comme le premier ‘’Hijrah’’ (la migration). Ces premiers migrants musulmans ont fourni a l’islam son premier grand triomphe, et le littoral de l'Érythrée est devenu le premier lieu ou l'islam serait pratiquée en dehors de la péninsule arabique. Sept ans après la mort de Mahomet, plus d'Arabes ont avancé vers l'Afrique et après deux générations de migration, l'islam avait étendu à l'ensemble de la Corne de l'Afrique et vers le haut dans le nord du continent.[1] Dans les siècles suivants, le raffermissement des réseaux commerciaux des vendeurs musulmans avait atteint un pinacle en Afrique de l'ouest, qui a permis aux musulmans d'avoir encore plus d'influence et de répandre vers cette partie du continent. Par ailleurs, au milieu du XIe siècle, le souverain régnant de l'Empire Bornou dans l’Afrique de l’ouest a converti à l'islam. Désormais, l'islam est la religion prédominante dans tout le nord et le Sahel de l'Afrique, la Corne de l'Afrique, ainsi que l'Afrique de l'ouest.[2]

Bien qu'il n’existe peu de données spécifiques sur la population musulmane totale en Afrique, les experts estiment qu'il y a environ 300 millions de musulmans africains dans le monde. En dehors de la grande population musulmane et la présence historique de l'islam en Afrique, l'islam africain est restée largement négligé dans l'étude de la politique musulmane. Cette négligence était dans une large mesure, le résultat d'une pensée académique fondée sur l'hypothèse que l'Afrique a été seulement superficiellement islamisé. Cela signifie que de nombreuses parties de l'Afrique ont été intégrées dans le monde de l'islam depuis des siècles et que aujourd’hui les musulmans africains ont adhéré aux principaux piliers de l'islam lors que c’est devenu habituelle et culturel après plus d'un millénaire. Les musulmans en Afrique appartiennent pour la plupart à la communauté sunnite. Il y a aussi une présence du soufisme, la dimension mystique de l'islam et le salafisme qui appelle à suivre l'exemple des trois premières générations salaf ‘’prédécesseur’’ ou ‘’ancêtre’’ d’islam. La relation entre le salafisme et le soufisme, deux mouvements de l'Islam avec différentes interprétations de l'Islam est historiquement diverse et reflète certains des conflits dans le monde musulman d'aujourd'hui. Le salafisme est assemblée par des approches littéralistes, strictes et puritains à l'islam. Une minorité du salafisme épouse l’idée que les actes de la violence contre les ennemis de l'islam, sont une expression légitime de l'islam. Le soufisme est associé à l'utilisation de la prière, la musique, la danse et les enseignements de maîtres soufis-qui peuvent servir comme des intermédiaires entre Dieu et les hommes. Les soufis cherchent à atteindre un sens spirituel du sens de Dieu.[3]

Les Musulmanes Africains[modifier | modifier le code]

Selon l’ouvrage titré « Moderate Revivalists: Islamic Inroads in Sub-Saharan Africa» par professeur O. Kano de Harvard, des analystes affirment que les musulmans africains, comme d'autres musulmans en Asie, au Moyen-Orient et dans le reste du monde, semblent être enfermés dans une lutte intense en ce qui concerne l'orientation future de l'islam. Au cœur de la lutte sont des questions sur la façon dont les musulmans doivent pratiquer leur foi. Les chercheurs affirment que la majorité semble de préférer rester sur le cours modéré et tolérant que l'islam a toujours suivi. Cependant, des relativement petites, mais croissante groupes souhaitent établir une forme stricte de la religion, qui informe et contrôle tous les aspects de la société. Ces groups croissante utilisent leur interprétation de la loi islamique (la charia) pour justifier leur limité et souvent oppressif forme d’islam. La charia influence largement le code légal dans la plupart des pays islamiques, mais l'ampleur de son impact varie largement en fonction de la rigueur ou tolérance des adeptes. En Afrique, la plupart des Etats limitent l'utilisation de la charia pour les lois personnelles, par exemples les questions telles que le mariage, le divorce, l'héritage et la garde des enfants. A l'exception du Nigéria et de la Somalie, la laïcité ne semble pas faire face à toute menace sérieuse en Afrique, même si le nouveau-renaissance islamique commence à avoir un grand impact sur certains segments de populations musulmanes. La cohabitation ou la coexistence entre musulmans et non-musulmans reste, pour la plupart de l’Afrique, paisible et pacifique.[4]

Le Radicalisme[modifier | modifier le code]

Radicalisme, ou l’extrémisme peut prendre plusieurs formes. Dans le sens de la religion, les distinctions entre les extrémistes et les modérés musulmans sont généralement très stressées. Les musulmans radicaux (islamistes) sont en contraste avec les musulmans modérés dans la perception mondiale. Pareillement, cette observation est valable pour les chrétiens radicaux par rapport aux modérés. Bien que l'utilisation des termes ‘’radicale’’ et ‘’extrémistes’’ peut sembler péjoratif, certains groupes et cellules islamistes dans le Moyen-Orient et l'Afrique sont officiellement classifié comme radicale et extrémistes parce qu'ils sont irréfutablement exactement cela. De plus, les termes ‘’radicale’’ et ‘’extrémistes’’ sont souvent utilisés de manière interchangeable en adressant les organisations terroristes islamiques. Après avoir examiné la racine et la définition de chaque mot j’ai découvert que le ‘’radicalisme’’ est une mentalité et que les ‘’extrémistes’’ sont ceux qui agissent en dehors des normes sociétales (les extrêmes). Dans la rhétorique politique d'aujourd'hui, les terroristes sont en fait des extrémistes. En tout cas, les deux termes sont acceptable pour adresser cette idéologie islamiste-terroriste. Cependant, il faut aussi noter que les ‘’extrémistes radicaux" existent également et les islamistes peuvent en effet être appelés soit, ‘‘extrémiste’’, soit ‘‘radicale’’, ou les deux.[5]

Le monde entier devient de plus en plus sensibilisé à un Islam radical qui menace ses opposants n'importe où ils se trouvent. L’islam radical signifie une foi inébranlable en une divinité transcendante. L'islam radical est une idéologie militante et politique dont le but ultime est de créer une communauté mondiale, un califat, qui signifie une Etat islamique pour les croyants musulmans. Les islamistes gouverne leur communauté strictement sous la charia, et ils sont hostiles contre tous qui ne suivent pas la loi charia comme ils le interprètent. L’histoire du djihad (aussi écrit ‘’jihad’’) remonte aux paroles et actions de Mahomet et le Coran. Ces passages ont encouragé l'utilisation du djihad contre les non-musulmans. Le Coran, cependant, na jamais utilisait le terme djihad pour inciter la lutte et combat au nom d'Allah. Djihad dans le Coran était initialement prévu pour les voisins proches des musulmans, mais avec la mondialisation, plus d’ennemis ont apparu, et les déclarations coraniques du djihad ont été mises à jour pour les nouveaux adversaires. La volonté de faire le ‘’Djihad’’, de partir guerroyer en terre étrangère contre l’ennemi non-musulman, ou mauvais musulmans, rend cette idéologie très dangereux. Le djihad encourage à prendre les armes, à verser dans le terrorisme, et à tuer des innocents pour que la charia règnera sur le monde. L’islam radical est une idéologie oppressive, violente, et périlleuse pour des nombreux de raisons. Le djihad est souvent associé avec les musulmans radicaux qui appartiennent à la dénomination de l’islam salafi. Psychiatre légiste et ancien agent du service extérieur américain Marc Sageman a mené une étude intensive des données biographiques sur 172 participants du djihad. Dans son étude, il a conclu que les réseaux sociaux, comme les relations proche et serrés de la famille et de l'amitié inspire les jeunes musulmans à se radicaliser, rejoindre le djihad et de tuer. Cette enquête annule les pensées anciennes qui reliaient les troubles de comportement et d’émotion tel que la pauvreté, les traumatismes, la folie, la dépression ou l'ignorance comme les causes et les incitations à participer au djihad. Cette découverte prouve que ces cellules terroristes sont beaucoup plus stables et organisé que nous avions initialement accrédités. En outre, les militants utilisent le djihad comme la guerre de représailles contre les acteurs qui ont prétendument nuisaient les musulmans, ce qui leur permet de décider subjectivement qui, quand, et où ils vont attaquer. Cela les a amené à développer une mentalité qui affirme que l'islam se fait attaqué, et doit être défendu. Ceci est un récit puissant qu’ils utilisent pour tisser ensemble les conflits du monde entier, et les attribuer au monde occidental comme attaque sur l'islam. En réponse ils croient qu’ils peuvent justifier recruter des combattants radicaux et riposter avec leurs attaques frénétiques sur l'occident. Les islamistes radicaux terrorisent le monde à travers leurs divers bombardements, détournement d’avions (hijacking), kidnapping, exécutions et occupation de territoires souverains comme nous l'avions vu en Irak, la Syrie, le Pakistan / Afghanistan, la Somalie, Mali et le Nigeria.[6]

Les facteurs en Afrique qui permis à l'islam radical de se développer dans certaines sociétés africaines[modifier | modifier le code]

Pour découvrir l’origine de l’islam radical en Afrique il faut considérer les trois groups les plus large et radicaux sur le continent. Les groupes radicaux primaires en Afrique sont: Boko Haram, al-Shabaab, et le MUJAO (Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest.) Ces organisation sont basé principalement aux Niger, Somalie, et Mali respectivement. Tous ces mouvements sont différents les uns des autres. Al-Shabaab est aujourd'hui un mouvement transnational bien qu'essentiellement formé à l'origine de combattants salafi. Au Nigeria, Boko Haram, est un mouvement qui s'inscrit dans la tradition millénariste locale, qui s'appuie sur une base sociale d'anciens esclaves, de populations très pauvres et à demi-lettrées. Le Mujao ont été investis par des chefs de lignage touaregs, aussi bien que par des citadins ou des paysans du nord du Mali et par des islamistes mauritaniens. Il semble être que ces groupes islamiques radicaux en Afrique sont tous nouvelle. D'après mes recherches, les principales organisations islamistes extrémistes en Afrique sont tous monter sur la scène après l'an 2000, après la resurgissement des groups arabes. Alors que de nombreux musulmans se sont adaptés aux changements globaux résultant de la mondialisation, l'industrialisation et la modernisation occidentale, certains musulmans l’ont opposé. Au lieu d'adapter et d'accepter l'évolution des temps, ils ont créé une idéologie rigide intégrée dans les valeurs et les lois du Coran fondamentaliste islamique. L'islam radicale et militant en général est relativement nouveau à notre époque. Les débuts de l'utilisation du terrorisme pour faire avancer un agenda politique ou se engager dans le djihad a ressurgit dans les années 1970-1980 sur la péninsule arabique et l'Iran. La première attaque djihadiste moderne sur l'échelle internationale était lorsque des militants islamistes ont frappé l'ambassade américaine à Beyrouth le 18 Avril 1983 et six mois plus tard ont bombardé les casernes des Marines américains et français. Pendant les deux dernières décennies du 20e siècle le terrorisme islamique est devenu de plus en plus fréquente avec des prises d’otages, d’avions et les attaques sur le sol occidental. Pour mieux comprendre l'état des islamistes radicaux en Afrique, nous allons examiner les cas de Boko Haram et al-Shabaab, car ils sont les deux entités les plus grandes et les plus actives sur le continent.[7]

Boko Haram[modifier | modifier le code]

Boko Haram est le plus grand et le plus ancien des groups d’islamistes extrémistes en Afrique, fondée en 2002, avec plus de 9 000 combattent et une présence dans le Nigeria, le Cameroun, le Niger et le Tchad. Boko Haram signifie ‘’l'éducation occidentale est interdite’’ mais leur nom officielle traduit de Haoussa c’est ‘’groupe sunnite pour la prédication et le djihad.’’ Le Nigeria a une histoire dure de division et une faible gouvernance avec le nord et le sud séparés idéologiquement par la culture et la religion. En outre, la guerre civile sanglante (du Biafra) et les injustices de la société qui l'on suivi, ont manifesté dans les nigérians et les ont poussé à adopter un radical soulèvements religieux et extrême, qui a crée la naissance de Boko Haram. L’histoire de Boko Haram a des racines profondes dans le développement social du pays mais a officiellement commencé en 2002 à Maiduguri. Maiduguri, la capitale de l’État de Borno au Nord-Est du pays été où le fondateur, Mohamed Yusuf et un groupe de clercs islamiques, ont créé un complexe religieux qui a attiré des familles musulmanes pauvres à travers le Nigeria et les pays voisins. Ce centre avait l'objectif politique de la création d'un Etat islamique en imposant la charia dans tout le pays, y compris l'imposer sur le Sud chrétien. En dénonçant la police et la corruption de l’Etat, Boko Haram a attiré de nombreux adeptes et Maiduguri est devenu un terrain de recrutement pour les djihadistes. Boko Haram est une force croissante au Nigeria depuis plus d'une décennie. Le fait que le Nigeria est presque également divisé entre chrétiens et musulmans correspond étroitement aux divisions ethniques et linguistiques du pays qui ont été responsables de l'agitation politique passé. Au cours des cinq dernières années, douze des États du Nord ont saisi l'occasion pour imposer la charia sur leur territoire. Le soutien croissant à la charia et l'abandon des objectifs laïques a transformé le nord du Nigeria. Au début, Boko Haram a été radicale, mais pas encore violent. Mais commençant en 2009, ils sont devenus très militants par l’utilisation des tactiques terroristes pour faire avancer leur agenda radical. Au cours des deux dernières années, Boko Haram a reçu une formation d'agents d'Al-Qaïda sur la façon d'utiliser des explosifs et exécuter des attaques de masse victimes. Il devient de plus en plus claire que le Nigeria ne peut pas contrôler l'insurrection de Boko Haram. L’apparition du groupe n’est pas un événement aléatoire, son émergence est une conséquence directe de la montée du fondamentalisme dans le pays.[8]

Le Nigeria n'a pas encore vaincu Boko Haram parce qu’ils ont tellement grandi en stature et élargi en composition. La gamme des opérations et du territoire sous Boko Haram est hors du contrôle du gouvernement. Cela c’est produit en dépit du fait que le Nigeria est aujourd'hui la plus grande économie de l'Afrique et a une élite politique très capable. Présentement, l'armée se bat contre les insurgés pour le contrôle de la ville de Chibok où Boko Haram a kidnappé plus de 200 jeunes filles plus tôt cette année. Les motivations de Boko Haram se trouvent dans le fanatisme religieux, mais également aussi pour protester contre la négligence du gouvernement. Le Nigeria est un des plus grands producteurs de pétrole de l'OPEP. Alors que fabuleusement riche, le gouvernement et les élites partage très peu avec les masses du Nigeria, en particulier ceux dans le nord-est. Traditionnellement, la partie la plus pauvre et la moins influente du pays, les niveaux de développement au nord-est du Nigeria sont parmi les plus bas dans le monde. Le gouvernement du Nigeria a également négligé de verser de l'argent dans ses forces armées, à la fois sur la cupidité et la peur. Principalement parce que les coups d’état militaire étaient très communs dans l’histoire du Nigeria.[9] Alors maintenant, des dirigeants mal vu se battent contre une insurrection sans forces de sécurité capables, qui enflamme souvent le situation, par exemple lorsque les sous-payés et mal formés soldats violer et piller comme Boko Haram. Au Nigeria, la seule façon de vaincre les insurgés c’est de faire ce qu'il aurait dû faire il y a longtemps : réparer sa gouvernance. Les politiciens devraient se concentrer sur la construction des institutions, comme une force de police impartiale et un système de soins de santé compétent. Plutôt que de remplir leurs poches en coopération avec les criminels. C’est alors seulement là où le gouvernement sera en mesure de construire une armée décent et d’assembler suffisamment de ressources pour les pauvres dans le nord-est. Ca c’est la façon dont vaincre Boko Haram. En outre, la défaite de Boko Haram renforcera la démocratie au Nigeria.[10]

Al-Shabaab[modifier | modifier le code]

Al-Shabaab, ou ‘’La jeunesse’’, est un groupe militant lié à al-Qaïda qui luttes pour la création d'un Etat islamique fondamentaliste en Somalie. Le groupe et ses affiliées islamistes ont régné sur Mogadiscio et des portions importantes du terrain somalien. Mais grâce à une campagne militaire de l'Union africaine soutenue au cours des dernières années le groupe a été considérablement affaibli. Pourtant, les analystes de sécurité avertissent que le groupe reste la principale menace dans un état déchiré par la guerre politiquement instable. Les activités terroristes d'al-Shabaab sont principalement porté sur des cibles en Somalie, mais ils sont également prouvé capable à mener des grèves meurtrières partout dans la région, comme nous l’avions vu en 2010 à Nairobi, Kenya. Somalie, l'un des pays les plus pauvres du monde, a vu un certain nombre de groupes islamistes radicaux dans la tourmente politique depuis des décennies. Le précurseur d'al-Shabaab et aussi le groupe précédent pour plusieurs de ses dirigeants, était al-Ittihad al-Islami (L’unité de l'Islam). Cet organisation était un groupe militant salafiste extrémiste qui a culminé dans les années 1990 après la chute du régime militaire de Siad Barre (1969-1991) et le déclenchement de la guerre civile. Al-Ittihad al-Islami était née d'une bande d'extrémistes somaliens cultivé au Moyen Orient et partiellement financé et armé par le chef d'al-Qaïda Oussama ben Laden. En 2003, un fossé c’est développée entre la vieille al-Ittihad al-Islami, qui avait décidé de créer un nouveau front politique, avec les membres de la jeunesse qui ont demandé l'établissement d'une "Grande Somalie" sous la domination islamique fondamentaliste. Ils ont finalement uni leurs forces avec une alliance des tribunaux de la charia, connus sous le nom ‘’Union des tribunaux islamiques’’, et ont servit comme un milice de la jeunesse dans la bataille pour conquérir les chefs de guerre de Mogadiscio rivales. Al-Shabaab a gagné le contrôle de la capitale en Juin 2006, une victoire qui a alimenté les craintes de contagion djihadiste en Ethiopie, un pays à majorité chrétienne voisine. [11]

Al-Shabaab ont devenu vraiment violent et oppressive après l’invasion de l’Ethiopie en 2006 qui a vu évincé le ‘’Union des tribunaux islamiques’’. L'intervention, qui est venu à la demande du gouvernement de transition de la Somalie, a eu un effet de motivation pour al-Shabaab. Après que la majorité de la Union des Tribunaux islamiques ont fui vers les pays voisins, al-Shabaab ont resté en Somalie et sont retiraient dans le sud, d'où il ont commencé à organiser des assauts, attentats et assassinats, sur les troupes de terre éthiopiennes. Certains experts disent que c’est durant ces années que le groupe s’est transformé en un mouvement guérilla et a pris le contrôle de gros morceaux de territoire en Somalie centrale et au sud. L'occupation éthiopienne était responsable de « transformer le groupe d'une petite partie, relativement peu important d'un mouvement islamique plus modérée, à la faction armée la plus puissante et radicale dans le pays », écrit Rob Wise, un expert de la lutte contre le terrorisme à la ‘’Center for Strategic and International Studies aux Etats-Unis. Les zones contrôlées par al-Shabaab, sont menaçaient par l’interprétation dure de la charia, imposé par les extrémistes. Al-Shabaab interdit des différents types de divertissement, tels que les films et la musique, la vente de khat (une plante narcotique mâché), le tabagisme, le rasage de la barbe, et beaucoup autres activités "non islamiques". Les lapidations et les amputations sont infligées comme sanction à adultères et les voleurs. Selon des groupes de défense des droits internationaux, al-Shabab enlève souvent de jeunes garçons de l'école et les oblige à se battre et à mourir au combat.[12]

Le Radicalism Aujourd'hui[modifier | modifier le code]

Les régions touchées par l’islam radical en Afrique attirent des combattants djihadiste pour plusieurs raisons et facteurs. Les situations politiques, sociaux, et économiques dans les pays causent ou encouragent la présence des groupes radicale en Afrique. Pour les radicale, l'islamisme apporte une réponse aux problèmes sociaux dans leurs pays. Ceci est le cas au Nigeria où les problèmes interne viennes en réaction du division entre le nord avec le reste du pays. En Somalie, le manque de présence d’un gouvernement forte et centrale crée un situation où des chefs guerriers sont en constant combat dans le pays pour contrôler leurs zones d’activité. Aux Mali, le nord du pays est une zone économique faible, avec des insécurités alimentaires. De plus, après l’intervention française au Mali, les djihadistes ont changé leur organisation et recommence avec leurs attaques. Un très grand enjeu, c’est l'impasse politique dans les négociations entre le gouvernement de Bamako et les mouvements dans le nord du Mali, ce qui facilite le retour des djihadistes. Alors que les Etats africains ont pris des étapes souhaitables au cours des dernières années pour améliorer leurs situations économique et politique, ce n’était pas assez à décourager les grandes populations musulmanes de l'attrait islamiste. Plusieurs gouvernements africains sont toujours corrompus avec des économies encore sous-développées. Sans aucun doute, la pauvreté, la privation des droits et le désordre général de la société jouent un rôle dans la radicalisation musulmane pour les africains sensible aux influences islamistes. [13]

L’extrémisme en Afrique ne suit pas l'explication traditionnelle du processus de radicalisation. La situation des militants extrémistes en Afrique considère toute une gamme de questions interdépendantes de l'histoire, la politique, la religion et l'économie. Pour comprendre l'instabilité politique, il faut reconnaître la diversité, la pauvreté, les influences extérieures, le militantisme, et l’éducation de la jeunesse. Ces enjeux expliquent les raisons pour lesquelles certains pays de l’Afrique sont perturbés par les activités de l'islam radical et d'autres ne sont pas. La présence des islamistes militants n’est jamais à cause d’une seule raison, plutôt le terrorisme radicale résulte après la culmination de plusieurs cas. La présence de nombreux problèmes au sein de certains pays africains a renforcé le désir de nombreux musulmans à se identifier avec l'idée d’un califat mondial. Les islamistes en Afrique sont considérablement dangereux, ils sont bien armés, et capable à lancer des attaques très sanglantes. Bien que l'intervention miliaire par des autre pays n’est pas une solution permanente, il faut que les gouvernements africains ce réunis encore pour consacrer une méthode a résoudre le problème. Afin d'éradiquer complètement la présence islamiste militant, les pays africains doivent résoudre les obstacles structurels et sociaux au sein de leurs pays. Si les radicaux n’ont rien à se nourrir, ils ne peuvent pas grandir, et en fixant les problèmes domestiques la population se rassemblera vers les organes directeurs et contre les groupes extrémistes.[14]

  1. Robinson D. Muslim Societies in African History. Cambridge University Press. 2004.
  2. http://www.islamandafrica.com Islam And Africa
  3. Hassan H.D., CRS Report for Congress. "Islam in Africa". Information Research Specialist Knowledge Services Group. Mai 2008.
  4. Kane O., Moderate Revivalists: Islamic Inroads in Sub-Saharan Africa. pp.64-68. Harvard International Review (Cambridge). 2007.
  5. Huyghe F.B., Comprendre les conflits : une nouvelle polémologie > Terrorisme. huyghe.fr. Avril 2012.
  6. Cilliers J., L'Afrique et le terrorisme. Afrique contemporaine- n° 209, p. 81-100. Janvier 2004.
  7. Sansal B., Pourquoi L'islam a cédé la place à l'islamisme. Jeune Afrique/ Islamisme. Décembre 2013.
  8. Hall B.S., A History of Race in Muslim West Africa, 1600-1960. Cambridge University Press. 2011
  9. O.A., Why Nigeria has not yet defeated Boko Haram. The Economist. Novembre 2014.
  10. Maj. Kwabiah W. Radical Islam in West Africa and Effects on Security in the West African Sub-Region. Master of Military Art and Science General Studies, Ghana Army. Décembre 2010.
  11. Charret A., Les nouvelles d’Addis. Nfrance.com Somalie / Terrorisme/ Al-Shabaab. Décembre 2009
  12. Masters J., Somalia: Al-Shabab. Council on Foreign Relations. Publications. Septembre 2014.
  13. Bayle T., Des Camps D'Entrainement Djihadistes Se Reformés Au Mali. Mondafrique / International. Novembre 2014
  14. Rémy J-P., Nigeria : quatre questions sur la secte Boko Haram. Le Monde: Afrique. Juin 2014.