Utilisateur:Anne-Marie Deshayes/Brouillon
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François Deflandre[modifier | modifier le code]
François Deflandre est un auteur de BD belge né à Ixelles en 1961. Graphiste à la base, le dessinateur et scénariste bruxellois aime explorer en BD des voies narratives et visuelles différentes tout en ne reniant pas ses racines : cette Ecole belge de la BD et cette "ligne claire" traçant souvent sous son crayon de sombres histoires aux personnages étranges, au parfum de surréalisme et de fantastique. Les albums de Deflandre sont entièrement réalisés aux crayons de couleur sur fond coloré et témoignent d'une mise en page très inventive, de cadrages sinueux qui évoquent ceux des vitraux mais aussi d'un sens très cinématographique du découpage et de la narration. Son style a pris son envol en 1998 dans « Le Sang des Automates », un album étrange et original qui lui a valu trois prix internationaux.
Sur le mode narratif du « Journal d’une femme de chambre » d’Octave Mirbeau, François Deflandre a créé en 1999 son personnage-fétiche : la femme de chambre Eloïse. Cette très belle jeune femme blonde au chignon strict mais à la silhouette sexy, aime voyager de palais en châteaux et tient son journal quotidien où elle note tous les travers inavouables, tous les petits ou grands secrets de ses patrons qu’elle observe discrètement mais sûrement. Sa curiosité et son empathie la mènent parfois à mettre son nez là où il ne faut pas et à mettre sa vie en danger. Comme dans « Puzzle gothique » en 2009 et « Le Cercle des Spectres » en 2012, deux albums qui ont été reconnus par la presse et le public.
Site internet[modifier | modifier le code]
http://www.francoisdeflandre.com
Oeuvres / Distinctions[modifier | modifier le code]
La nuit de l'Arc-en Ciel - 1986 - 44 planches - inédit
L'Autel aux dix Chandeliers - 1987 - 10 planches - Publication dans le magazine français Triolo - Prix artistique de Watermael-Boitsfort 1988
L’Arme du Ciel - 1989 - 44 planches - inédit - 1er Prix du Salon BD de Charleroi 1989
Le Trésor de l’Indienne - 1990 - 4 planches - Publication dans l’album belgo-québecois « Ville Versa » (lancé au Salon BD de Montréal) et dans le magazine français Triolo
Colloque sentimental (poême de Verlaine en BD) - 1990 - 4 planches - inédit - Mention spéciale du Jury au Festival BD d’Audincourt (F)
Le Sang des Automates - 1998 - 44 planches - Album (Editions Points-Images) - Prix Simenon de la BD 1993 - Prix de la Fondation internationale Spes 1996 - Mil d’Or 1998 au Salon BD de Luxembourg-Contern
Puzzle gothique - 2009 - 44 planches - Album (Editions Mosquito) – Prix BD’Art 2009 (France) – Coup de cœur 2010 du journal « La Libre Belgique »
Le Cercle des Spectres - 2012 - 44 planches - Album (Editions Points-Images) - Coup de cœur 2012 des journaux « Métro » « La Libre Belgique » et du magazine BD/Cinéma « ZOO »
Extraits de Presse / Citations[modifier | modifier le code]
La réflexion qui a présidé au travail de François Deflandre élude tous poncifs et précédents pour filtrer une BD énigmatique et résolument personnelle.
René Follet, maître de la BD belge
François Deflandre aborde la BD comme le ferait un cinéaste. Ses récits se pensent avant tout comme une mise en scène où l’éclairage, la composition des plans sont primordiaux. Même les ombres paraissent avoir un rôle à y jouer, car elles aussi semblent être animées d’une vie qui leur est propre.
Kamil Plejwaltzsky, Magazine « ZOO »
L’œuvre de François Deflandre est celle d’un créateur perfectionniste, doué pour nous plonger avec maestria dans de troublants cauchemars, comme s’y entendait le génial Hitchcock.
Françis Matthys, La Libre Belgique
Après le franc succès de son « Puzzle gothique », l’auteur bruxellois qui vient des arts plastiques et du graphisme confirme bel et bien une promesse d’avenir radieux dans le monde de la BD. Sa ligne claire semble tout droit sortir d’une autre dimension, tout comme le scénario haletant du « Cercle des Spectres » qu’Alfred Hitchcock aurait pu écrire.
Lucie Hage, METRO
Dans une veine onirique aux cases dilatées par le soleil de Toscane, l’auteur belge déshabille les mystères de San Diavolo. La ravissante Eloïse dépoussière les crucifix et brise les interdits pour percer les secrets de la vie de Sainte Délia. Un récit mélancolique aux vapeurs d’éternité.
Daniel Couvreur, Le Soir
De belles femmes, des décors mêlant modernisme et néogothisme, une dominante pourpre, une atmosphère à la fois inquiétante et sulfureuse, « Le Cercle des Spectres » aurait pu être réalisé par le cinéaste Dario Argento.
Sofie von Kelen, L’Avis des Bulles
L’auteur belge réussit à mettre en place des ambiances fantastiques très prégnantes. Eloïse se retrouve plongée dans un univers oppressant … et nous aussi !
Olivier Maltret, DBD
François Deflandre aime à se jouer des conventions narratives : faire mine d’en épouser les contours pour mieux les subvertir subrepticement … Le dessinateur manipule un système graphique (lignes sinueuses, séries de rayures, longues perspectives) qui fonctionne comme une grille emprisonnant les personnages. Et finalement les lecteurs. Imparable.
JLR, Les Affiches
Avec maestria, François Deflandre entraîne le lecteur dans une histoire où s’entrebâillent les portes de l’Etrange, ce crépusculaire domaine si cher à nos princes du Fantastique tel Thomas Owen. On saluera particulièrement l’art du coloriste, François Deflandre s’avérant maître dans l’utilisation des crayons de couleur. A l’heure où l’on ploie sous des monceaux d’albums formatés, son œuvre est œuvre d’art à part entière : aventurez-vous-y.
Françis Matthys, La Libre Belgique
François Deflandre livre une histoire brillante où l’univers de Luis Bunuel rencontre celui de Dario Argento. Tout est puzzle chez Deflandre et en premier lieu l’histoire. Il s’impose comme un auteur à part entière et promet d’excellents récits à venir.
Kamil Plejwaltzsky, Magazine « ZOO »
Il y a du E.P.Jacobs chez ce dessinateur-là. Du Hergé, aussi. Curieux, enquiquineur et méticuleux jusqu’à l’insupportable : il crayonne ses aventures après avoir - lui-même – retourné les bibliothèques et arpenté les lieux où traîneront ses héros. Il ne jette l’encre ou ses pinceaux que dans les mystères tortueux, les énigmes ou les controverses historiques. En une lettre comme en cent, des aventures avec un grand A.
Pierre Bouillon, Le Soir
Expositions / Evénements[modifier | modifier le code]
Audincourt 1990 (Festival BD français) Angoulême 2010/2012 (Festival BD français) Arlon 2012 (Festival BD belge) Bordeaux 2013 (Festival BD français) Bruxelles Hôtel de Ville 1984 Musée de la BD 1990/1993 Halles-Saint-Géry 2010/2012 Foire du Livre 1993 Librairie Brüsel 2010 Heysel Salon BD 2013 Cinquantenaire Salon BD 1998 Basilix 1999 Centre armillaire de Jette 2003 Fondation européenne Parc Solvay 2006 Librairie Bédéphage 1998 Ecuries de Watermael-Boitsfort 1990 Espace Delvaux 1994 Festival BD Ganshoren 2010 Concile à Bulles 2014 Charleroi 1989/1997 (Salon BD belge) Coxyde 1990 (Festival BD belge) Grenoble 2010/2012 (Fnac, 5 jours BD, Alp’Expo) Liège 1998/2011 (Fnac, Festival belge BD 1998) Paris Livry-Gargan 2010 (Evénement BD français) Luxembourg-Contern 1998 (Festival international BD) Montréal 1990 (Festival BD québecois) Rive-de-Gier 2009 (Festival BD français) Saint-Malo 2010/2012 (Festival BD Quai des bulles) Tournai 1998 (Festival BD belge) etc.
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