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Anissa Touati (1981, France) est une commissaire d'exposition indépendante. Archéologue de formation, éduquée entre les cultures de l’Ouest et du Moyen-Orient, elle considère la Terre comme un pays et les pays comme des régions. Cherchant à établir des liens entre ces territoires, elle s’investit culturellement en voyageant sans s'arrêter, en visitant les ateliers et en s’engageant individuellement dans l’histoire de chaque artiste. Touati envisage ses expositions comme une performance intime. Chacune d'entre elles est liée à une expérience propre, reflétant généralement une exploration géographique et identitaire. Celles-ci évoquent le nomadisme, les souvenirs archaïques, au-delà des déterminismes sociaux, sexuels ou culturels, impliquant la fiction de soi.

Touati est la codirectrice de Chalet Society basée entre le Mexique et la France. Elle a organisé plusieurs expositions à travers le monde. Parmi ses expositions récentes, citons : ¿Cómo te voy a olvidar? à la Galerie Perrotin (Paris), Coordenadas un solo show de Jesper Just au [Museum|Anahuacalli Museum] (Mexico), The queen falls à la OMR Gallery (Mexico), Romance Atomico un solo show de Matias Duville à la Barro gallery (Buenos Aires) et Canal Cosmovision au MSU Broad museum (USA). Elle a récemment organisé la partie mexicaine de l'exposition Cycles of collapsing progress à la foire Rashid Karami désignée par Oscar Niemeyer et à la Citadelle de Tripoli (Liban) en collaboration avec BEMA Museum, Studiocurart et sous le patronage de l'Unesco Beyrouth.

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Références[modifier | modifier le code]

  1. « [https://www.reforma.com/aplicacioneslibre/preacceso/articulo/default.aspx?id=1495552&urlredirect=https://www.reforma.com/aplicaciones/articulo/default.aspx?id=1495552 Tienden M�xico y L�bano puente creativo] », sur www.reforma.com (consulté le )
  2. Fausto Ponce, « Morir, renacer y tener esperanza », sur El Economista (consulté le )
  3. (es-MX) « Ecos mexicanos en París - Proceso », (consulté le )
  4. Ricardo Quiroga, « Arte mexicano y libanés, un cruce de miradas », sur El Economista (consulté le )
  5. « “Sergilerim Samimi Birer Performans” », sur Artfulliving (consulté le )
  6. Wallpaper* Magazine, « ’How could I forget you?’ Galerie Perrotin hosts a group love letter to Mexico », sur Wallpaper*, (consulté le )
  7. Daniel Gigena, « La gravedad y la gracia conviven en el distrito de las Artes », sur La Nacion (consulté le )
  8. « The Queen Falls », sur Mousse Magazine (consulté le )
  9. (es-MX) « La galeria OMR lleva el arte al espacio publico », sur El Universal, (consulté le )
  10. (es) Clarín.com, « Un romance con la materia », sur www.clarin.com (consulté le )