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Categoría:Wikipedia:Artículos sin coordenadas La Maison de Colón est une institution culturelle située dans le quartier historique de Vegueta, à Las Palmas de Gran Canaria, les Canaries, l'Espagne.[1]
Il s'agit d'une maison de fins du XVI. Ce centre public, assigné au Cabinet de Culture, Patrimoine Historique et Musées du Conseil municipal de Grande Canarie, et inauguré en 1951, est un des bâtiments les plus emblématiques de la ville. Son milieu se centre dans l'étude, recherche et diffusion de l'histoire des Canaries et de ses relations avec l'Amérique. Il héberge un Musée, une Bibliothèque et Centre d'Études spécialisé, ainsi que divers espaces destinés à des activités temporelles: cours, séminaires, journées,, projections, concerts, etc.[2]
Structure[modifier | modifier le code]
La configuration actuelle du bâtiment est le résultat de l'intégration de plusieurs habitations, dont l'une fait partie de la supposée ancienne maison du gouverneur, que Christophe Colomb aurait visitée lors de son premier voyage, en 1492, afin de solliciter de l'aide pour le départ de la Peint. L'architecture présente des diverses interventions depuis 1950, en conservant zones originales qui se remontent au XVIe siècle . Les diverses réhabilitations, ainsi que les éléments originaux conservés, font de la Maison un bâtiment singulier et une référence dans la ville de Las Palmas de Gran Canaria.[3]
Le Musée est composé de deux grandes cours et un total de treize salles d'expositions permanentes.Les plafonds à caissons, les arches et les colonnes se distinguent. La cour, qui présente une margelle de puits gothique, prend plus d'importance pour ses précieux arcs de la Renaissance, provenant du couvent de Santo Domingo, aujourd'hui disparu, détruit par les attaques du corsaire hollandais Pieter van der Does au XVIe siècle..[4]
Zones du musée[modifier | modifier le code]
Les fonds du Musée s'articulent en cinq zones thématiques:
Les avances technologiques et la nouvelle mentalité de l'homme de la Renaissance, contribueront à la recherche de nouvelles routes qu'ils vont renforcer le saut du l'Atlantique et par conséquent la Découverte d'un Nouveau Monde. Les différentes salles offrent au visiteur cette information de forme didactique, à travers des maquettes, panneaux et objets représentatifs de ce moment historique. Insignes, lettres nautiques, instruments de navigation, caravelles et routes, ainsi que la reconstruction de la caméra de l'Amiral.[5]
Les Canaries: enclave stratégique et base d'expérimentation du Nouveau Monde[modifier | modifier le code]
Le passage de Colón par les Canaries n'a pas été un fait fortuit. L'Archipel est situé dans une position que facilite la navigation vers l'occident, en raison des vents alizés et aux courants marins. Ils vont ici apparaître toutes les expéditions pour se ravitailler avant de croiser l'Atlantique. Désormais, depuis et vers l'Archipel, commence tout un trasvase social, culturel et économique, que nous lie à l'Amérique. Les îles ne seront pas simple échelle dans la course d'Indiennes, mais aussi marché de produits et source d'émigration. Les familles canariennes s'établissent dans le Nouveau Monde, en gagnant pour l'Archipel le qualificatif de “Hacedor de Pueblos”. Ces relations Canariennes-l'Amérique maintiennent actuellement tout son vigueur.
L'Amérique avant de la découverte[modifier | modifier le code]
Dans la crypte nous pouvons contempler des panneaux informatifs sur le la population américaine, zones culturelles, les villages de la l'Amérique précolombienne, ainsi que matérielle ethnographique contemporain, tout cela soutenu en trois collections:
- Culture Esmeraldeña et Tolita : le musée possède une collection variée de pièces originales en céramique, telles que des figurines zoomorphes et anthropomorphes, des sceaux ainsi que des objets du trousseau funéraire.
- Cultures mésoaméricaines: Diverse représentations intégrées par des reproductions des cultures azteca, maya, zapoteca, mixteca, etc.
- Cultures amazoniennes : objets de vannerie, harpons et flèches du XXe siècle, appartenant à la culture Yanomami.
L'île de Grande Canarie et la ville de Las Palmas de Gran Canaria[modifier | modifier le code]
La salle destinée à Grande Canarie exhibe une maquette à échelle de l'île, accompagnée de cartographie historique de l'Archipel, en permettant au visiteur de placer la ville dans son environnement géographique. Dans la salle de Las Palmas de Gran Canaria se montre la formation et évolution de la capitale, depuis le XVe au XIXe siècle, à travers des trames urbaines, maquettes et documentation graphique, en soulignant la collection d'enregistrés de l'attaque de Pieter vont der Does à la ville.
Peintures du XVIe au XXe siècle[modifier | modifier le code]
À partir du XVIe siècle, ils soulignent les quatre tables flamandes, dont la provenance nous expédie au florissant commerce du sucre, que l'archipel a maintenu dans cette période avec Flandre.
Originaires de la l'Amérique du XVIIIe siècle, nous pouvons contempler la peinture mexicaine de José de Páez dont le thème est La Coronación de la Vierge, ainsi que l'Enfant Jesús Nazareno de l'école cuzqueña.
De la peinture du XIXe siècle, mention spéciale, mérite le Portrait de Carlos María Esquivel, ainsi que diverses oeuvres costumbristas d'Eugenio Lucas Velázquez, Manuel Cabral et Ferdinand Heilbuth, entre autre.
Il conclut cet échantillon avec des peintures réalisées par des artistes canariens de fins du XIXe siècle et débuts du XXe siècle.
Services[modifier | modifier le code]
Bibliothèque[modifier | modifier le code]
La Bibliothèque spécialisée en Histoire de l'Amérique et ses relations avec les Canaries. Le fond se compose d'environ de 25.000 volumes, soulignée par son intérêt pour les chercheurs la part consacrée à l'Histoire colombienne.
Éducation et action culturelle[modifier | modifier le code]
La Maison de Colón organise tout au long de tout l'année une série d'activités acheminées à la conservation et recherche des fonds de sa collection ainsi qu'à la diffusion des mêmes. Pour cela la Casa de Colón organise des expositions temporelles, normalement thématiques, et actions telles comme: visites guidées, ateliers pédagogiques, ateliers didactiques, cours formateurs, cours éducatifs et matériel pour les enseignants.
Promotion de la recherche[modifier | modifier le code]
- Colloques d'Histoire Canarienne-Américaine
Entre les activités consacrées de préférence à renforcer la recherche sur l'Histoire des Canaries et ses relations avec l'Amérique, nous soulignons les Colloques d'Histoire Canarienne-Américaine, de caractère bienal. Sous la direction de Francisco Moral Recensement, ils se sont célébrés jusqu'à l'actualité de façon ininterrompue depuis 1976. Les Actes de ces rencontres sont aujourd'hui le reflet de l'état actuel de la recherche des relations canarienne-américaines.
- Annuaire d'Études Atlantiques
Mention à part, la revue scientifique Annuaire d'Études Atlantiques, est pubiié depuis 1955, avec 54 exemplaires et plus de 800 articles. Fondé par Antonio Rumeu d'Armes et dirigé actuellement par Antonio de Bethencourt Massieu, il constitue aujourd'hui un outil fondamental pour la connaissance de la culture canarienne.
- Viera et Clavijo, Relations Canariennes-l'Amérique et #prix Spéciale les Canaries-l'Amérique
Les Prix de recherche Viera et Clavijo, les Aides pour des projets de recherche sur des Relations Canariennes-l'Amérique, ainsi que la Prix Spéciale les Canaries-l'Amérique ferment un cycle d'activités dirigées à la promotion de la recherche.
- Cours, séminaires et journées
Ainsi, la Maison de Colón programme tout au long de l'année une série d'actes de caractère non permanent, comme des cours, séminaires et journées, qui donnent lieu ne seulement aux grands thèmes historiques, mais essaye aussi de favoriser une réflexion sur les aspects les plus remarquables de la pensée et histoire contemporains, en ressortant la projection des Canaries en l'Atlantique.
- Siège de l'Université Internationale des Canaries Pérez Galdós
Cette initiative du Conseil municipal Insular de Grande Canarie a eu son siège dans la Maison de Colón. Ce centre est né en 1962 et il s'est réglementé en 1971, assigné à l'Université de la Laguna et établit à Las Palmas de Gran Canaria. Pour son fonctionnement ils ont pris le modèle de la déjà existante Université Internationale Menéndez Pelayo de Santander. Dans ces universités “d'été” il n'y avait pas de disciplines offertes dans les plans d'étude des courses traditionnelles, mais des formations qui prétendaient non seulement actualiser et élargir les connaissances des élèves mais aussi fournir à toute la population intéressée la possibilité d'obtenir un ensemble de matières avec lesquelles améliorer sa formation. Ce centre figurait de sections d'Humanités, de Sciences et de Langue et Culture espagnoles pour des étrangers. Il a commencé ses activités en 1962, avec le professeur Manuel Alvar comme directeur et avec Alfonso Armes Ayala comme secrétaire. La réorganisation universitaire canarienne de 1989 et le développement en elle de la Loi de Réforme Universitaire a fini par porter à sa disparition.[6]
Galerie[modifier | modifier le code]
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Salle de réunion. -
Activité dans la cour de la Maison de Colón. -
Cour du Puits.
Voyez-vous aussi[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- « Casa Museo de Colón de Las Palmas - Revista de Viajes y Turismo », www.revistaiberica.com (consulté le Date invalide (27 de mayo de 2020))
- (es) « Elena Acosta, Directora Museo de Colón - Entrevistas », Revista 7iM, 27 de abril de 2018 (consulté le Date invalide (27 de mayo de 2020))
- Europa Press, « La Casa de Colón de Las Palmas de Gran Canaria aparece en una colección de la Real Casa de la Moneda », www.europapress.es, 21 de diciembre de 2010 (consulté le Date invalide (27 de mayo de 2020))
- « Casa Museo Colón », www.visitarcanarias.com (consulté le Date invalide (27 de mayo de 2020))
- (es) « Visita la Casa de Colón para conocer al descubridor de América », Barceló Experiences (consulté le Date invalide (27 de mayo de 2020))
- « Las reivindicaciones universitarias de Gran Canaria », El Guiniguada, vol. 14, , p. 191 (lire en ligne)