Aller au contenu

Utilisateur:Abadori/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


Bien s'éclairer ?[modifier | modifier le code]

Lumière[modifier | modifier le code]


Qu'est-ce qu'on en pense ?[modifier | modifier le code]

La lumière, nous naissons avec, nous nous y habituons, et la question ne se pose plus. Alors reposons la.

S'éclairer artificiellement, est-ce que ça pose problème ?

S'éclairer, ça se fait dans le noir. Et ça se fait donc la nuit.

Mais si s'éclairer avait été vital, ne naitrions-nous pas un flambeau à la main (ou au moins branché.e.s à des antennes bioluminescentes) ?

Avons-nous besoin de toute cette électricité ? – puisque c'est bien l'éclairage électrique qui a aujourd'hui la côte.

Que fait-on la nuit qui est indispensable et qui nécessite d'être éclairé ? Pourquoi ne nous suffisons-nous pas de l'énergie solaire ?

L'électricité – quand elle n'est produite ni par la centrale de charbon, ni par la centrale à uranium source de déchets radioactifs – c'est bien pour le CO2.

Ressource renouvelable et peu chère à produire (...), elle est également un moyen efficace pour contrer la flambée du prix du pétrole.

Alors, que demander de plus ?

(sources : prix de l'électricité en Europe)


Tout le monde a-t-il donné son avis ?[modifier | modifier le code]

La question se pose concernant ce qui n'est parfois doté ni d'opinion ni de conscience, mais qui reste vivant et sensible.

Définition et pollution lumineuse[modifier | modifier le code]

D'un point de vue chronologique, l'expression a d'abord désigné la gêne occasionnée par les halos lumineux aux astronomes qui ont besoin d’un ciel pur et d’une bonne obscurité pour observer les astres. Un halo lumineux diffus qui – en augmentant la luminance générale du ciel – masquerait la vision de la voûte céleste, donnant une couleur orangée à brunâtre au ciel nocturne.


Ce halo diffus visible à des dizaines de kilomètres est un indice de probable pollution lumineuse à grande échelle. Il est exacerbé dans les cas suivants :

  • quand la basse atmosphère est humide (brume, bruine) ;
  • quand la basse atmosphère est polluée par des particules (micro-gouttelettes d'eau provenant de cheminées ou d'évaporateurs et autres tours de refroidissement, particules émises avec les gaz d'échappement, poussières, fumées et autres suies et particules fines..) ;
  • quand la lumière est émise de manière peu directionnelle (par exemple par un lampadaire-boule), ou volontairement dirigée vers le ciel ;
  • quand la lumière est réverbérée par une surface réfléchissante (neige, glace, eau, miroir ou surfaces claires).

(source : article Wikipedia : pollution lumineuse)


Électricité et pollution lumineuse[modifier | modifier le code]

En remplacement du gaz explosif, l'électricité est introduite à partir de 1880 dans les habitations. De concurrence en quête d'excellence, des lampes et tubes aux leds, les recherches n'ont pas cessé de repousser les limites naïves de l'imaginaire collectif. Ce qui avait pour objectif d'apaiser les peurs et réduire le taux de criminalité devient, près de deux siècles plus tard une innovation esthétique et commerciale envahissant l'espace public. Les routes, les affichages publicitaires, les arrêts de bus. Au cours des 20 dernières années, la quantité de lumière émise par l’éclairage public a augmenté de 94% et chaque jour ce sont plus de 3,5 millions d’enseignes qui scintillent. Mais si les villes s’illuminent, la nuit, elle, s’éteint. Pour plus d’un tiers de l’humanité la Voie lactée n’est plus visible. La faune et la flore pâtissent de ce manque de repères qui altère leurs reproductions et comportements [ex: chez les plantes, l’intensité et la durée de la luminosité indiquent la saison ; les animaux sensibles au rythme nycthéméral (vivant sur des cycles se basant sur la lumière provenant de la lune) voient leurs repères perturbés par les éclairages nocturnes qui étendent artificiellement le jour]. L’Homme, n’est pas épargné non plus. Une forte intensité lumineuse va dérégler son horloge biologique, inhiber son sommeil et provoquer certaines maladies. (sources : article web Le Parisien suivant les Up Conférences datant du 9 mars 2020 + article Wikipedia : électricité et éclairage)

L'éclairage représente environ 25% de la consommation totale (consommation continuellement croissante) d'énergie électrique.

La production d'électricité contribue également aux émission de CO2, ainsi aux gaz à effet de serre et au réchauffement climatique.


Lumière, vision et ouverture implicite sur des pistes alternatives[modifier | modifier le code]

L'effet Purkinje désigne, chez l'être humain, le fait que la vision des couleurs dépende de la luminosité : à forte luminosité ce sont, sur le spectre lumineux, les longueurs d’ondes les plus hautes (les couleurs voisines du rouges) que l'œil distingue le mieux, tandis que lorsque l'illumination diminue, ce sont les longueurs d'ondes les plus basses (et ainsi les couleurs s’approchant du bleu) qui sont le mieux perçues.

En se basant sur cette dernière information, l'intensité + la couleur perçue = des données d'analyse importantes / une source diffusant une lumière de couleur bleue serait plus respectueuse de l'environnement ?

Une mise en situation de ces recherches a été expérimentée au passage couvert rue Robert de Flers, à Paris.


La chimie nous éclaire[modifier | modifier le code]

Note :

Nous parlons de mesure ; tout découle de tout et qui se permettrait de catégoriquement nommer quelque chose de malsain ou d'excellent (parce que qui nous le dit hormis l’homme? Et parce que « rien ne se perd […], tout se transforme », alors qui sait ? Peut-être que nos expériences [aujourd'hui] diabolisées découleront finalement [demain] sur quelque transformation improbable et intéressante d’un point de vue naturel) ;

Si malgré tout quelqu’un persiste, et que « abolir l’énergie dont certains des aspects sont considérés comme étant néfastes à une quelconque population protégée » est un objectif, il reste difficile d’en envisager un aboutissement sur deux (voire quatre) années. Comme il est difficile de tomber sur une solution 100% fiable. Nous pouvons pourtant commencer par nous fier modérément à des expériences (et résultats en découlant), en prenant en compte que de nombreuses sont également à venir (et que la direction n’en est pas connue).

La bioluminescence : piste de recherche pour nos futurs quotidiens allumés ?[modifier | modifier le code]

La bioluminescence, cas particulier des phénomènes de chimi(o)luminescence, est un procédé chimique résultant de l'oxydation de la luciférine par la luciférase en présence de dioxygène. Elle est /entre autres/ produite par 76% des organismes pélagiques* (ex: krill), certains coléoptères** (ex: lucioles et vers luisants) et champignons** (ex: Panellus stipticus) afin de mieux se camoufler, se défendre, chasser, s'éclairer ou communiquer.

*L’eau douce étant suffisamment trouble pour inhiber leur lumière, la majorité des animaux marins produisant de la bioluminescence habitent l’océan. De plus, les couleurs comprises entre les longueurs d'ondes du vert et du bleu sur le spectre visible étant celles se propageant le plus facilement dans l’eau, les majorité des émissions.

**Sur Terre, les animaux produisant cette lumière éclairent généralement dans les tons jaunes, soit couleur à laquelle ils sont le plus sensibles.


La réaction chimique de bioluminescence :

  • ne dépend pas directement de la mise en relation de l'organisme avec la lumière (contrairement à la fluorescence et à la phosphorescence)
  • utilise des ressources renouvelables (contrairement aux bâtons lumineux qui voient leurs réactifs s'épuiser)
  • ne produit pas de chaleur (contrairement à la lumière produite par le soleil ou par une lampe à incandescence)

Elle est cible de nombreux domaines de recherche tels que le diagnostic de maladies ou la détection de bactéries dans un produit. Pourtant, peu concernent son utilité brute : l'éclairage. Une unique initiative est publiquement active en France depuis 2014 : Gowee ["c'est la mer qui nous éclaire"], startup de moins de 15 salariés et menée par Sandra Rey travaille à prouver les bienfaits que l'éclairage chimique pourrait avoir sur nos quotidiens.

Mais la bioluminescence vaut-elle la peine ?

D'un point de vue humain, curieux et en perpétuel développement, la réponse est évidente. Pourtant, la question brûle les lèvres et l'on ne peut s'empêcher de la poser : cette lumière chimique, de par ses qualités physiques (encore largement inconnues), et sans oublier ses aspects négatifs (encore largement inconnus), détrônera-t-elle l'éclairage électrique ? Les ressources investies à son exploration, à son exploitation, valent-elles les avantages que cette nouvelle voie semble promettre ? Car c'est bien de science instable qu'il est question ici. En développement et ne se donnant pas au jugement pour le moment.

(sources : vidéos Youtube et Ted-ed, articles Doctissimo, Wikipedia, et GloweeRecrute)


Ce qu'on retient : l'oeil humain perçoit la lumière produite par bioluminescence comme étant de couleur bleu turquoise (et non bleu-violet comme celle qui, potentiellement dangereuse, est produite par les écrans) correspondant ainsi au [seul] critère d'évaluation d'une lumière "plus respectueuse" de l'environnement vu précédemment. Une bribe d'idée qui nous permettrait de faire passer le sujet du côté intéressant de la balance. Malgré cela, la bioluminescence ne fait rêver que la conscience humaine et ne règle pas le problème de pollution nocturne dans son intégralité. À poursuivre...