Utilisateur:AQueff/Turquoise (minéral)

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  1. 8BAFDA" |Turquoise
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  1. 8BAFDA" | Général
Catégorie Minéraux phosphatés
Formule



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CuAl6(PO4)4(OH)8·4H2O
Symbol IMA Tqu

La turquoise est un minéral opaque bleu-vert, un phosphate hydraté de cuivre et d'aluminium, avec la formule chimique CuAl6(PO4)4(OH)8·4H2O [intégrer référence IMA]. Il est rare et relativement précieux dans les qualités les plus fines. Cette gemme est prisée comme pierre précieuse depuis des millénaires en raison de sa teinte unique.

Comme la plupart des autres pierres précieuses opaques, le turquoise a été dévaluée par l'introduction sur le marché de traitements, d'imitations et de produits synthétiques. La couleur bleu ciel de la turquoise perse extraite près de la ville moderne de Nishapur, en Iran, a été utilisée comme référence pour évaluer la qualité de la turquoise[1].

Dénomination[modifier | modifier le code]

Le mot turquoise date du 17ème siècle et est dérivé de l'ancien français turquois signifiant "turc" car le minéral a été introduit pour la première fois en Europe par l'Empire ottoman[2][3][4][5]. Cependant, selon Etymonline, le mot date du 14ème siècle avec la forme turkeis, signifiant "turc", qui a été remplacé par turqueise du français dans les années 1560. Selon la même source, la pierre précieuse a d'abord été importée en Europe depuis le Turkestan ou un autre territoire turc[6]. Pline l'Ancien a qualifié le minéral de callais (du grec ancien κάλαϊς ) et les Aztèques le connaissaient sous le nom de chalchihuitl[5].

Propriétés[modifier | modifier le code]

Les plus belles turquoises atteignent une dureté Mohs maximale d'un peu moins de 6, soit un peu plus que le verre[3]. Caractéristique d'un minéral cryptocristallin, la turquoise ne forme presque jamais de monocristaux et toutes ses propriétés sont très variables. Les tests de diffraction des rayons X montrent que son système cristallin est triclinique[4][7]. Une dureté plus faible s'accompagne d'une plus grande porosité[8]. Le lustre de la turquoise est généralement cireux à sub-vitreux, et sa transparence est généralement opaque, mais peut être semi-translucide en sections minces. La couleur est aussi variable que les autres propriétés du minéral, allant du blanc au bleu poudre au bleu ciel et du bleu-vert au vert jaunâtre. Le bleu est attribué au cuivre idiochromatique[9] tandis que le vert peut être le résultat d'impuretés de fer (en remplacement du cuivre)[10]:29

L'indice de réfraction de la turquoise varie de 1,61 à 1,65 sur les trois axes cristallins, avec une biréfringence de 0,040, biaxiale positive, mesurée à partir de rares monocristaux[11].

La turquoise broyée est soluble à chaud dans l'acide chlorhydrique[8]. Son trait est blanc à verdâtre ou bleu, et sa cassure est lisse à conchoïdale[4]. Malgré sa faible dureté par rapport aux autres gemmes, la turquoise peut prendre un bon poli. Elle peut également être parsemée de taches de pyrite ou entrecoupée de veines de limonite sombres en toile d'araignée.

La turquoise est presque toujours cryptocristalline et massive et n'a pas de forme extérieure définie. Les cristaux, même à l'échelle microscopique, sont rares. Typiquement, elle se présente sous forme de veine ou de remplissage de fracture, nodulaire ou botryoïde[11]. Des formes de stalactites ont été signalées. La turquoise peut également remplacer par pseudomorphose le feldspath, l'apatite, d'autres minéraux ou même des fossiles. L'odontolite est un os fossile ou de l'ivoire dont on pense historiquement qu'il a été altéré par la turquoise ou des minéraux phosphatés similaires tels que le phosphate de fer vivianite. L'intercroissance avec d'autres minéraux de cuivre secondaires tels que le chrysocolle est également courante. La turquoise se distingue du chrysocolle, seul minéral commun aux propriétés gemmologiques proches, par sa plus grande dureté[11].

La turquoise forme une série complète de solution solide avec la chalcosidérite (CuFe6(PO4)4(OH)8·4H2O), dans lequel le fer ferrique remplace l'aluminium[11].

Formation[modifier | modifier le code]

"Big Blue", un grand spécimen de turquoise de la mine de cuivre de Cananea, Sonora, Mexique

[[Catégorie:Hydrate]] [[Catégorie:Minéral triclinique]] [[Catégorie:Phosphate (minéral)]] [[Catégorie:Gemme]] [[Catégorie:Aluminium (minéral)]]

  1. « Turquoise Quality Factors », Gemological Institute of America
  2. (en) Beale, « Early trade in highland Iran: A view from a source area », World Archaeology, vol. 5, no 2,‎ , p. 133–148 (ISSN 0043-8243, DOI 10.1080/00438243.1973.9979561, lire en ligne)
  3. a et b La page Module:Citation/CS1/styles.css n’a pas de contenu.Turquoise, Mindat.org, retrieved 2006-10-04. La page Module:Citation/CS1/styles.css n’a pas de contenu.
  4. a b et c La page Module:Citation/CS1/styles.css n’a pas de contenu.Anthony, John W.; Bideaux, Richard A.; Bladh, Kenneth W.; Nichols, Monte C., eds. (2000).
  5. a et b C. Palache, H. Berman et C. Frondel, Dana's System of Mineralogy, vol. II, 7th, , 946–951 p.
  6. « Turquoise - Etymology, origin and meaning of turquoise by etymonline » [archive du ], Online Etymology Dictionary (Etymonline), Online Etymology Dictionary (consulté le )
  7. « Turquoise R050554 » [archive du ], RRUFF Project (consulté le )
  8. a et b John Sinkankas, Mineralogy for amateurs., Princeton, N.J., Van Nostrand, , 425–426 p. (ISBN 0442276249) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Sinkankas1964 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  9. Rossman, « Color in gems: The new technologies », Gems & Gemology, vol. 17,‎ , p. 60–71 (DOI 10.5741/GEMS.17.2.60, lire en ligne, consulté le )
  10. La parure en callaïs du néolithique européen, Oxford, Archaeopress Publishing Ltd., (ISBN 9781789692815, lire en ligne)
  11. a b c et d La page Module:Citation/CS1/styles.css n’a pas de contenu.Hurlbut, Cornelius S.; Klein, Cornelis (1985).