Union des femmes luxembourgeoises

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L'Union des Femmes Luxembourgeoises ('UFL) est une association à but non lucratif qui apparut à la suite de la libération du Luxembourg pendant la Seconde Guerre mondiale.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'association est née le 25 février 1945 sous l'impulsion du Parti communiste luxembourgeois (KPL), date à laquelle eut lieu la première réunion du comité provisoire constitué de Catherine Balter, Bernard-Lemmer, Fritz Schneider et de Claire Urbany-Feltgen qui deviendra présidente de l'Union[1],[2],[3].

L'Union, constituée de femmes revenues des camps de concentration ou d'un exil, suivait plusieurs buts. Elle cherchait à améliorer le statut de la femme dans la société, à combattre pour la paix ou encore luttait pour une justice sociale[3],[4].
Membre du Conseil National des Femmes du Luxembourg, l'U.F.L est aussi affilié à une organisation internationale féminine créée en 1945 : la Fédération démocratique internationale des femmes (FDIF)[2]. Comme l'U.F.L, cette organisation mondiale œuvre pour la paix mondiale et une amélioration du statut de la femme.

Actions[modifier | modifier le code]

L'U.F.L a participé au long de son existence à de nombreuses actions sociales au Luxembourg. Ainsi, l'Union qui s'est opposée à la guerre du Vietnam, a entrepris d'aider les blessées et les familles vietnamiennes à travers des bazars de solidarité. Le premier «  Vietnam-Basar » a eu lieu le et a permis de récolter de l'argent qui allait être affecté à la construction d'un centre médical pour la protection de femmes et enfants à Hanoi[5]. Cette action fait partie des centaines d'actions de solidarité pour l'étranger qu'a entrepris l'Union au cours de son histoire.

Au-delà de son action sociale pour l'étranger, l'Union a également participé à la défense des droits des femmes luxembourgeoises comme lorsqu'en 1983 avec d'autres associations de femmes et sous le slogan « Rechnet mat den Fraen !- Neen zur Austeritéit » (Comptez sur les femmes – Non à l'austérité) elle exigea un salaire équitable pour les femmes qui accomplissent le même travail que les hommes ou encore un nombre suffisant de garderies[6].

Personnalités liées[modifier | modifier le code]

  • Yvonne Hostert épouse Useldinger (1921-2009), femme politique luxembourgeoise et résistante au nazisme. Elle est l'une des cofondatrices de l'association féminine UFL en 1945, qu'elle présidera plus tard[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ruckert, Ali, et Union Des Femmes Luxembourgeoises. Geschichte Der Union Des Femmes Luxembourgeoises : 1945 - 2015. Luxemburg: Union Des Femmes Luxembourgeoises, 2015, p.7
  2. a et b Claire Urbany-Feltgen (1901-1974) : Die engagierte Kommunistin, in : Internationale Fraendag, URL : http://fraendag.lu/personlichkeiten/claire-urbany-feltgen-1901-1974-und-die-ufl/ (consulté le 13.01.2021)
  3. a et b Im Zeichen des internationalen Frauentages und des 65-jährigen Bestehens der UFL, in : Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek, URL : http://www.zlv.lu/spip/spip.php?article2406 (consulté le 13.01.2021)
  4. 70e anniversaire de l'Union des Femmes Luxembourgeoises, in : RTL, URL : https://5minutes.rtl.lu/actu/luxembourg/a/719382.html (consulté le 13.01.2021)
  5. Ruckert, Ali, et Union Des Femmes Luxembourgeoises. Geschichte Der Union Des Femmes Luxembourgeoises : 1945 - 2015. Luxemburg: Union Des Femmes Luxembourgeoises, 2015, p.45
  6. Ruckert, Ali, et Union Des Femmes Luxembourgeoises. Geschichte Der Union Des Femmes Luxembourgeoises : 1945 - 2015. Luxemburg: Union Des Femmes Luxembourgeoises, 2015, p.71
  7. « Yvonne Useldinger s'est éteint - Tageblatt.lu », sur www.tageblatt.lu (consulté le )