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Tsai Ming-liang

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Tsai Ming-liang
Description de cette image, également commentée ci-après
Tsai Ming-liang au Tokyo Filmex en 2013.
Naissance (67 ans)
Kuching, Malaisie
Nationalité Drapeau de Taïwan Taïwanaise
Profession Producteur, réalisateur, scénariste
Films notables Vive l'amour
La Rivière
Et là-bas, quelle heure est-il ?
La Saveur de la pastèque
Les Chiens errants

Tsai Ming-liang (chinois : 蔡明亮 ; pinyin : Cài Míngliàng), né le à Kuching, en Malaisie, est un réalisateur taïwanais.

Tsai nait en Malaisie et y passe les vingt premières années de sa vie dans la ville de Kuching. Il part ensuite pour Taipei (Taïwan) étudier les arts dramatiques et le cinéma à l'Université Culturelle de Chine. Il commence sa carrière comme producteur pour le théâtre. Il écrit ensuite des scénarios et réalise pour la télévision de Hong Kong plusieurs moyens-métrages sur l'adolescence dont Tous les coins du monde en 1989 et Les Garçons en 1991.

Ses films sont produits par le studio officiel du Kuomintang, le central Motion Pictures Corporation, le même qui produisit les premiers films de la nouvelle vague taïwanaise.

Il passe au cinéma en 1992 avec Les Rebelles du dieu néon. Il devient peu à peu une des valeurs sûres de la seconde vague taïwanaise en offrant une vision pessimiste de la société. Il s'intéresse à la difficulté de communiquer et d'aimer à travers des adolescents perdus.

Il réalise en 1994 Vive l'amour, une réflexion sur l'amour qui reçoit le Lion d'or à la Mostra de Venise. Il poursuit avec le drame La Rivière, couronné de l'Ours d'argent à Berlin. En 1998, il aborde la science-fiction avec The Hole, sélectionné au Festival de Cannes, qui confirme son talent.

En 2001, Tsai Ming-liang réalise Et là-bas, quelle heure est-il ?, également sélectionné à Cannes. L'année suivante, il signe le court métrage Le pont n'est plus là puis le poétique Goodbye, Dragon Inn.

Il revient en 2005 avec la comédie musicale La Saveur de la pastèque qui se démarque de ses films précédents.

En 2006, il réalise I Don't Want to Sleep Alone qui se passe en Malaisie.

En 2009, il réalise Visage — film hommage à la Nouvelle Vague — au musée du Louvre avec Fanny Ardant, Laetitia Casta, Jean-Pierre Léaud et son acteur fétiche Lee Kang-sheng. Ce film est sélectionné en compétition au 62e Festival de Cannes.

À partir de 2012, il réalise une série de films destinés à être montrés dans des musées avec le personnage du Marcheur ou Walker, inspiré du moine bouddhiste Xuanzang et interprété par Lee Kang-sheng, qui marche avec une extrême lenteur dans différents environnements[1].

En 2013, son film Les Chiens errants, drame intimiste sur l'errance d'un père et de ses deux enfants dans les rues de Taipei, obtient le Grand Prix du Jury à la Mostra de Venise[2].

À l'automne 2022, le Centre Pompidou organise une rétrospective de son œuvre à l'occasion de la sortie dans les salles françaises de Days[3].

Filmographie

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Réalisateur

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Longs métrages

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Courts métrages

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Documentaires
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Films d'art

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Série des Walker films[1] :

Téléfilms

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  • 1989 : All the Corners of the World
  • 1990 : My Name is Mary
  • 1990 : Li Hsiang's Love Line
  • 1990 : Ah Hsiung's First Love
  • 1991 : Give Me a Home
  • 1991 : Boys (Xiao hai)
  • 1995 : My New Friends (Wo xin renshi de pengyou)
  • 2001 : The Missing Moon
  • 2001 : My Stinking Kid

Scénariste

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Tsai Ming-liang est scénariste de tous ses longs métrages de cinéma

  • 1982 : Windmill and Train
  • 1982 : Little Fugitive
  • 1984 : Run Away (Ce ma ru lin) de Wang T'ung
  • 1985 : Papa's Spring (Yang chun lao ba) de Wang T'ung
  • 1985 : Kung Fu Kids III : The Orphan's Journey
  • 1987 : Yellow Story
  • 1989 : Endless Love (TV)
  • 2002 : Le Pont n'est plus là (Tianqiao bu jianle)

Installations

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  • 1981 : Instant Bean Sauce Noodle
  • 1982 : A Sealed Door in the Dark
  • 1983 : Wardrobe in the Room
  • 1984 : Apartment Romance
  • 1998 : Hsiao-Kang and a Table

Distinctions

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Récompenses

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Nominations

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Notes et références

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  1. a et b « Tsai Ming-Liang, infatigable arpenteur du cinéma », sur centrepompidou.fr,
  2. Julien Gester, « Mostra de Venise : un palmarès choc et toc », Libération,‎ (lire en ligne)
  3. « Tsai Ming-Liang - Retrospectiva », sur Centre Pompidou (consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Érik Bordeleau, « Le cinéma taiwanais : Comment préserver son âme selon Tsai Ming-liang », 24 images, no 155,‎ décembre 2011, janvier 2012, p. 24-26 (lire en ligne)
  • Olivier Cheval, « La communauté interdite ou l’anthropologie négative de Tsai Ming-liang », Écrans, no 7,‎ , p. 79-91

Liens externes

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