Aller au contenu

Thomas Keller (universitaire)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Thomas Keller
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalités
Activités
Autres informations
Distinction

Thomas Keller, né le à Osnabrück (Allemagne) est un spécialiste réputé des relations culturelles franco-allemandes. Le professeur émérite (Aix-Marseille Université) est connu pour ses recherches sur les transmissions du savoir entre la France et l'Allemagne et la fondation et direction de cursus intégrés franco-allemands et de groupes de recherche transfrontaliers.

Éléments de biographie[modifier | modifier le code]

Thomas Keller a fait ses études à Mayence, Berlin et Aix-en-Provence. Il a obtenu le doctorat avec une déconstruction du Nachsommer d'Adalbert Stifter à l'Université libre de Berlin et a soutenu une deuxième thèse sur le conservatisme alternatif des Verts à l'Université de Strasbourg. Après son habilitation à diriger des recherches sur les Troisièmes voies franco-allemandes de l'Entre-deux-guerres à Strasbourg il a décrypté les processus de transmissions dans les vies et (auto-)biographies franco-allemandes, les discours ethnologiques et anthropologiques et les lieux de mémoire partagés. Il a forgé le concept du tiers transculturel composé d'éléments vivants et de choses.

Thomas Keller était chargé de cours (1980/1981) à Berlin, lecteur à Strasbourg, maître de conférences à Limoges et Strasbourg et professeur à Aix-en-Provence(1999-2014). Il est émérité depuis 2015.

Thomas Keller a dirigé l'association de recherche EUCOR "Interculturalité en Théorie et en pratique" (Strasbourg-Friburg-Bâle, Mulhouse-Karlsruhe), il était co-responsable du projet PROCOPE Discours ethnologiques et anthropologiques entre la France et l'Allemagne (Strasbourg-Paris-Friburg)[1]. À Aix-en-Provence, il a, en partenariat avec l'Université de Tübingen, fondé le cursus intégré "Aire Interculturelle Franco-Allemande"[2],[3] et le collège doctoral "Cultures de conflit/Conflits de cultures"[4]. Il était responsable du groupe de recherche ECHANGES[5] (Aix-en-Provence). Il était professeur invité à l'Université de Karlsruhe et à l'Université de Tübingen. Le collège doctoral "Freunde, Gönner, Getreue" (Université Friburg) l'a accueilli comme fellow[6].

Prix[modifier | modifier le code]

Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche et la Fondation Humboldt ont décerné à Thomas Keller le Prix Gay-Lussac Humboldt[7] pour ses recherches sur la transculturalité.

Ouvrages publiés[modifier | modifier le code]

Sélection non exhaustive.
  • Die Schrift in Stifters ‘Nachsommer’. Buchstäblichkeit und Bildlichkeit des Romantextes, Éditions Böhlau, Cologne-Vienne 1982 (böhlau forum litterarum 12).
  • Les Verts allemands. Un conservatisme alternatif, Paris, L’Harmattan 1993. (ISBN 2-7384-1768-X)
  • Deutsch-französische Dritte-Weg-Diskurse, Personalistische Intellektuellendebatten der Zwischenkriegszeit, Éditions Fink, Munich, 2001. (ISBN 978-3770535040)
  • Leben und Geschichte. Anthropologische und ethnologische Diskurse der Zwischenkriegszeit avec Wolfgang Eßbach, Éditions Fink, Munich, 2006. (ISBN 978-3-7705-4021-1)
  • Lebensgeschichten, Exil, Migration avec Freddy Raphaël, Berliner Wissenschaftsverlag Arno Spitz, Berlin, 2006. (ISBN 978-3-8305-1187-8)
  • Lieux de migration/lieux de mémoire franco-allemands, Cahiers d’Études Germaniques no 53, 2/2007.
  • ’Vrais’ et ‚faux’ médiateurs. La connaissance des lieux et ses équivoques, Cahiers d’Études Germaniques No 60, 1/2011.
  • Culture et violence. La Première Guerre mondiale un siècle plus tard, Cahiers d'Études Germaniques No 66, 1/2014.
  • Verkörperungen des Dritten im Deutsch-Französischen Verhältnis. Die Stelle der Übertragung, Éditions Fink, Paderborn, 2018. (ISBN 978-3-7705-6302-9)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]