Takarai Kikaku

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Takarai Kikaku
Portrait par Oguri Kanrei (小栗寛令)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 45 ans)
EdoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
宝井其角Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Maître
Œuvres principales
Minashiguri (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Takarai Kikaku (宝井其角?) ([1] - [2]), également connu sous le nom Enomoto Kikaku, est un poète haikai japonais de l'époque d'Edo.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son nom de famille originel est Enomoto (榎本[1],[3] ou 榎下[2]). Le nom de son père est Takeshita (竹下) et son véritable prénom est Tadanori (侃憲)[1]. Il utilise plusieurs pseudonymes dont Shinshi (晋子), Hōshinsai (宝晋斎), Shōsen (渉川)[2], Rasha (螺舎) et Kyōraidō (狂雷堂)[1].

Fils d'un médecin de Edo, Kikaku choisit de devenir poète hakai de profession plutôt que de suivre les pas de son père[4].

L'élève et le maître[modifier | modifier le code]

Takarai Kikaku est l'un des disciples les plus accomplis de Matsuo Bashō[5],[4].

Il est surtout connu pour ses haiku à propos desquels une anecdote rapporte que Matsuo Bashō lui dit près avoir corrigé une de ses compositions : « La poésie doit ajouter de la vie à la vie, pas en retirer »[6],[7]. On sait que son maître a dénigré les efforts laborieux de son élève. Kikaku compose sur des sujets plus grossiers que Bashō et de ce point de vue, sa poésie est plus proche des haikai des origines. Néanmoins Takarai est l'un des poètes les plus respectés à Edo, de la mort de Bashō jusqu'à l'époque de Yosa Buson à la fin du XVIIIe siècle[4].

Parmi ses recueils de poèmes on compte Minashiguri (虚栗; 1683) et Sarumino (猿蓑}; 1691).

Kikaku laisse un important document historique qui décrit les derniers jours de Bashō et les lendemains qui ont suivi, document traduit en anglais ici[8].

À l'occasion de la commémoration du 300e anniversaire de la mort de Kikaku, Nobuyuki Yuasa mène un renku (poème à vers croisés) international bilingue (japonais/anglais) qui s'ouvre avec ce hokku de Kikaku[9].

鐘ひとつ賣れぬ日はなし江戸の春
Printemps à Edo,
Pas un jour ne passe sans
Que ne soit vendue une cloche de temple.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) « 榎本其角 », デジタル版 日本人名大辞典+Plus
  2. a b et c (ja) 田中善信, « 宝井其角 », 朝日日本歴史人物事典 bei kotobank.jp, Asahi Shimbun Shuppan
  3. (ja) « 宝井其角 », 美術人名辞典 bei kotobank.jp, Shinbunkaku
  4. a b et c Katō, Shūichi and Sanderson, Don. A History of Japanese Literature: From the Man'yōshū to Modern Times,Routledge, 1997, (ISBN 9781873410486) p.159
  5. Dix-huit Haiku de Kikaku, traduits par Michael K. Bourdaghs, à Big City Lit, Feb 2004
  6. MBR: Reviewer's Bookwatch, October 2001
  7. La conversation se poursuit page 28
  8. Takarai, Kikaku. Compte rendu des derniers jours de note maître Basho, traduit par Nobuyuki Yuasa dans printemps à Edo. Keisuisha, 2006. (ISBN 4-87440-920-2), pp.15-26
  9. Yuasa, Nobuyuki et al. Springtime in Edo. Keisuisha, 2006. (ISBN 4-87440-920-2), pp.3-9

Source de la traduction[modifier | modifier le code]


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