Susan Ofori-Atta
Naissance | |
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Achimota school Nursing and Midwifery Training College, Korle Bu (NMTC Korle-Bu) (en) University of Edinburgh Medical School Cambridge School (en) |
Activités | |
Père |
Nana Sir Ofori Atta I (en) |
Fratrie | |
Parentèle |
Edward Akufo-Addo (beau-frère) |
A travaillé pour |
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Susan Ofori-Atta, également connue sous le nom Susan Gyankorama de-Graft Johnson (1917-1985), est une femme médecin ghanéenne et la première femme médecin en Côte-de-l'Or. Ses travaux sur la malnutrition infantile l'ont menée à identifier le syndrome du Kwashiorkor.
Formation[modifier | modifier le code]
Ofori-Atta est née à Kyebi en 1917. Elle fait partie de la cour royale de Kyebi, étant l'une des trois enfants du Chef Nana Ofori- Atta I. Elle est d'abord scolarisée au Mary's Convent, à Elmina en 1921, puis effectue ses études secondaires à l'Achimota School en 1929. Ofori-Atta est l'un des élèves pionniers après l'ouverture du collège en 1927, elle est préfet en chef des jeunes filles dans sa dernière année, y est en contact avec Agnes Yewande Savage et obtient le Cambridge School Certificate. Elle poursuit ses études pour devenir sage-femme à l'hôpital Korle-Bu, elle a en outre poursuivi ses études à l'University of Edinburgh Medical School elle a obtenu son diplôme MB, Ch.B en 1949[1].
Carrière[modifier | modifier le code]
Ofori-Atta a commencé sa carrière en tant que sage-femme, puis a étudié pour devenir pédiatre, devenant la première femme médecin au Ghana[2],[3],[4]. En 1960, elle a donné de son temps à un hôpital congolais de qui était en sous-effectif[5].
Elle occupe un poste à l'hôpital de Kumasi en 1951, puis ses compétences en pédiatrie la conduisent au Princess Louise Hospital for Women[2] de Korle-bu (actuellement Accra Children’s Hospital).
Ses travaux sur la malnutrition infantile l'ont menée à identifier le syndrome du Kwashiorkor[6].
Elle épouse tardivement le Dr E.V.C De-Graft Johnson, avocat renommé. Elle décède en , au Royaume-Uni.
Autres activités[modifier | modifier le code]
Le Dr Susan Ofori-Atta a fait partie de l'Assemblée constituante en 1969 qui a établi la Constitution de la Seconde république du Ghana[6].
Elle a participé à la création de la Women's Society for Public Affairs dont elle est le pilier et à travers laquelle elle a réussi à obtenir que la loi sur les droits des femmes en matière d'héritage au Ghana soit modifiée : en 1985, elle remporte son combat contre le système d'héritage Akan (Akan System of Inheritance) qui déniait le droit à l'héritage aux femmes et aux enfants. La promulgation de la Loi de succession donne alors le droit à la femme et aux enfants d'hériter de leurs époux et pères décédés intestat[6].
Elle est également l'un des fondateurs de l'Académie ghanéenne des arts et des sciences.
Prix et distinctions[modifier | modifier le code]
Elle est nommée docteure honoris causa en science par l'université du Ghana pour son travail sur la malnutrition infantile, et elle reçoit la Royal Cross du pape Jean-Paul II lors de sa visite au Ghana en 1980[7].
Hommage[modifier | modifier le code]
Une maison de la femme à la Achimota School a été nommée d'après Ofori-Atta[8].
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Georgina Ferry, « Agnes Yewande Savage, Susan Ofori-Atta, and Matilda Clerk: three pioneering doctors », The Lancet, vol. 392, no 10161, , p. 2258–2259 (ISSN 0140-6736, DOI 10.1016/S0140-6736(18)32827-7, lire en ligne)
- (en) Adell Patton, Physicians, Colonial Racism, and Diaspora in West Africa, University Press of Florida, , 29– (ISBN 978-0-8130-1432-6, lire en ligne)
- (en) Richard Rathbone, Murder and Politics in Colonial Ghana, Yale University Press, , 40– (ISBN 978-0-300-05504-7, lire en ligne)
- « National Commission on Culture », sur ghanaculture.gov.gh (consulté le )
- « Friends in Deed », Jet, vol. 19, no 3, , p. 44 (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Celebrating African Women in Medicine Part 2 », (consulté le )
- (en) Cecilia J. Dumor, Nelson Thornes West African Readers Junior Readers 3, Nelson Thornes, , 124– (ISBN 978-0-7487-7034-2, lire en ligne)
- « Old Achimotan Association », sur www.oldachimotan.net (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la santé :