Stefan Tytus Dąbrowski

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Stefan Tytus Dąbrowski
Fonctions
Recteur
Université Adam-Mickiewicz de Poznań
-
Stefan Błachowski (en)
Doyen
Faculté de médecine de l'université de Poznań (d)
-
Tadeusz Stefan Kurkiewicz (d)
Député de la Diète de Pologne
-
Vice-ministre (en)
Ministère des Affaires étrangères
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
PoznańVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Stefan DąbrowskiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Dąbrowski blason Radwan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Stefan Dabrowski (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Ligue nationale (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Académie polonaise des arts et sciences
Towarzystwo Naukowe Warszawskie (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Stefan T. Dąbrowski, né le à Varsovie, mort le à Poznań[1] est un médecin et biochimiste polonais. Engagé dans la vie publique, il fut vice-ministre des Affaires étrangères de la deuxième République de Pologne (1919-1921), député à la Diète (1922-1935), doyen de la faculté de médecine (1937-1939), puis recteur de l'Université de Poznań (1945-1946).

Biographie[modifier | modifier le code]

Stefan Tytus Zygmunt Dąbrowski (blason Radwan) est né le à Varsovie au foyer du peintre Stefan Dąbrowski (1849-1909) et de sa femme Hortensja Maria Lombard (1850-1929), d'origine française protestante[1].

Dès sa jeunesse, il participe au mouvement national polonais. Pendant la guerre, il observe en tant que médecin l'épuisement progressif des recrues dans les puissances centrales, dont il transmet secrètement les résultats à leurs ennemis. Il empêche l'armée du royaume de Pologne pris à l'Empire russe de combattre aux côtés de l'Allemagne.

Carrière scientifique[modifier | modifier le code]

En 1910-1913, il est professeur de physiologie et de nutrition à l'École d'agronomie de Dublany, puis (1913-1919) professeur de chimie et de physiologie de la nutrition à l'École vétérinaire (pl) de Lvov. Il est ensuite professeur de chimie physiologique à l'Université de Poznań (1919-1946). En 1937-1939, il est doyen de la faculté de médecine de Poznań .

En 1939, il est élu recteur de l'Université de Poznań, mais en raison du déclenchement de la guerre, il ne peut prendre ses fonctions avant le . En , il entreprend des démarches pour obtenir des autorités provisoires le bâtiment du château impérial pour l'université (avant la guerre, Collegium Maius). Le 1er mai, il est suspendu pour raisons politiques (il a autorisé la jeunesse catholique à disposer d'une salle à l'université).

Il adhère à de nombreuses sociétés savantes et institutions scientifiques, notamment l'Académie polonaise des arts et sciences de Cracovie (PAU) depuis 1928.

À partir de , il est membre de l'Académie de médecine de Varsovie. À compter de , il est membre correspondant du département de mathématiques et de sciences naturelles, et à partir de , membre actif du département de médecine de la PAU à Cracovie. À partir de , il est membre correspondant du quatrième département (sciences biologiques) de TNW.

Il est l'auteur de la loi sur l'échange d'ions entre les érythrocytes et le plasma sanguin présents dans le sang artériel et le sang veineux [2].

En tant que biochimiste, il a étudié et collaboré avec Stefan Bądzyński (pl) à Lvov et a travaillé sur les acides urochrome et oxyprotéine dans l'urine.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Dans les années 1895-1900, il est membre du Bureau de l'Union de la jeunesse polonaise "Zet". À partir de 1905, il adhère à la Ligue nationale[3]. Pendant la guerre et peu après sa fin (1918-1919), il participe à l'organisation de la défense en Petite-Pologne. Il exerce les fonctions de vice-ministre des Affaires étrangères (1920-1921). De 1922 à 1935, il est député à la Diète et membre des commissions de la santé, des affaires étrangères et de l'armée (1922-1927).

Il est l'auteur de publications comme Le Combat d'une recrue polonaise sous l'occupation (1922), La question de la défense nationale dans la guerre moderne.

Mort[modifier | modifier le code]

Il tombe malade en et ramené de Puszczykowo dans son appartement de fonction de recteur situé ul. Słowackiego n° 29. Il meurt des suites d'une maladie cardiaque et d'une insuffisance pulmonaire dans la nuit du .

Le , les funérailles du professeur Dąbrowski, réunissent une foule de personnels, d'étudiants de l'université et de l'école d'économie, de représentants d'organisations sociales et d'habitants de Poznań. Il est enterré dans le "cimetière forestier" de Puszczykowo, dans sa "Forêt bien-aimée", comme il disait.

Famille[modifier | modifier le code]

Il est le père de Jadwiga Dąbrowska (1931-2015), universitaire romaniste, poète et militante de l'émigration polonaise à Paris, où elle réside après la proclamation de l'état de siège en Pologne en 1981.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Stefan Tytus Zygmunt Dąbrowski h. Radwan w Wielkiej Genealogii Minakowskiego [dostęp z dnia: 2016-09-26]
  2. Nauki Biologiczne.
  3. Stanisław Kozicki, Historia Ligi Narodowej (okres 1887-1907), Londres 1964, p. 572.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Andrzej Śródka, érudits polonais des XIXe et XXe siècles, volume I: A-G, Varsovie 1994, p. 346–348 (avec photo)
  • Stefan T. Dąbrowski

Liens externes[modifier | modifier le code]