Simon Hubert Maire

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Simon Hubert Maire
dit Lemaire
Simon Hubert Maire

Naissance
Besançon (Doubs)
Décès (à 61 ans)
Marnay (Haute-Saône)
Origine Drapeau de la France France
Arme Artillerie
Grade Général de brigade
Années de service 17751814
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Autres fonctions maire de Marnay

Simon Hubert Maire dit Lemaire, né le à Besançon (Doubs)[1], mort le à Marnay (Haute-Saône)[2], est un général français de la Révolution et de l’Empire.

États de service[modifier | modifier le code]

Fils de Joseph Maire, maitre boulanger et de Magdeleine Nannoz, Simon Hubert Maire est né le 12 juillet 1755 à Battant (Besançon)[1].

Il entre en service le , comme canonnier au régiment d’Auxonne. De 1778 à 1780, il fait partie de l’armée de Bretagne, employé à la défense des côtes maritimes. Il assiste le à la capitulation de Genève, siège dirigé par le général Charles Léopold marquis de Jaucourt. Il passe sergent le suivant et sergent-major le .

En 1790 et 1791, il se trouve dans l’armée commandée par le général Bouillé à Nancy. Lors des troubles dans cette ville, il dispose de deux pièces de bataille, et il ouvre la porte Stanislas d’un coup de boulet, ce qui évite la perte de beaucoup de soldats. Il est nommé lieutenant le , à l’armée du nord, et capitaine le 1er novembre, puis il passe à l’armée de la Vendée.

Il est promu général de brigade le , attaché à l’état-major général de l’artillerie, et le , il est nommé inspecteur général d’artillerie. Il fait les campagnes de l’an II à l’an IX, aux armées des Pyrénées occidentales, de Sambre-et-Meuse, de Mayence, du Danube, du Rhin et de l’Ouest.

Le , à la Bataille de Moesskirch, le général Lecourbe commandant le corps d’armée, informé que l’ennemi occupait, par une forte batterie, les hauteurs en avant de Moesskirch, le charge de prendre position à la sortie du bois et de combattre l’ennemi pour faciliter le mouvement de l’aile droite de l’armée, qui n’a que ce débouché. Malgré la position avantageuse des Autrichiens et les difficultés du terrain, il prend position sous le feu continuel à mitraille avec 20 bouches à feu. Après une heure d’engagement, il a plus de la moitié de sa réserve hors de combat, et l’ennemi s’apercevant des pertes françaises, se dispose à les charger. Voyant cela, le reste de la réserve se retire, entraînant les troupes qui se trouvent dans le bois. Sentant les conséquences d’un tel mouvement, il arrête les fuyards le sabre à la main, reforme une nouvelle batterie avec les débris de l’artillerie, qui donne de suite et met les Autrichiens en fuite, et apporte la victoire aux Français.

Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , commandeur de l’ordre le , et électeur du Doubs. Le , il a reçu le commandement de l’artillerie du camp de Walcheren.

Il est admis à la retraite le . Il est remis en activité provisoirement du au , comme commandant de l’artillerie à Dunkerque. En , il commande la levée en masse dans le département de la Haute-Saône.

Il meurt le à Marnay (Haute-Saône)[2].

Il est maire de Marnay de 1811 à 1815.

Sources[modifier | modifier le code]