Samba-reggae

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Samba-reggae
Description de cette image, également commentée ci-après
Origines stylistiques Samba, samba duro, reggae, funk, soul
Origines culturelles Années 1980-1990 ; Brésil
Instruments typiques Agogô, percussions, atabaque, tambour, pandeiro
Popularité Très populaire à Bahia
Voir aussi Axé, pagode baiano

La[a] Samba-reggae est un sous-genre musical dérivé de la samba apparu dans l'État de Bahia, au Brésil au tournant des années 1990.

Créé et diffusé par le maestro Neguinho do Samba (pt)[5], il s'agit d'une fusion entre la samba brésilienne et le reggae jamaïcain, fortement représentée par la figure noire[5]. Parce qu'il s'agit d'un genre d'origine bahianaise, on l'appelle à tort musique axé[6],[7],[8].

Histoire[modifier | modifier le code]

La samba-reggae est née de la fusion de la samba duro (une variante de la samba de roda)[9] avec le reggae et le funk mettant en vedette deux tambours, un pandeiro, un atabaque, une guitare ou un alto électronique à la place du cavaquinho et des instruments de la musique latine, avec de fortes influences du merengue, de la salsa et du candomblé[10].

Comme précurseurs du rythme qui s'est répandu à travers le Brésil et dans le monde, principalement avec les rythmes du groupe Olodum, on trouve notamment Luís Vagner[11], Margareth Menezes, Banda Eva, Ivete Sangalo, Daniela Mercury, Carlinhos Brown, Timbalada, Bamdamel (pt) et Banda Reflexu's (pt).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En portugais, le terme samba est un nom masculin, et ses sous-genres sont également accordés au masculin. Néanmoins, la samba s'est fait connaître en France — et donc en français — comme danse avant d'être reconnue comme un genre musical à part entière[1]. Même si certains puristes[2],[3] préfèrent conserver le masculin, l'usage général[1] ainsi que les définitions des dictionnaires français[4] privilégient l'utilisation du genre féminin. C'est ce genre qui a donc été privilégié dans cet article.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (pt) Carlos Sandroni, « La samba à Rio de Janeiro et le paradigme de l’Estácio », Cahiers d’ethnomusicologie, no 10,‎ , note 1 (lire en ligne).
  2. « Définition de Samba », sur musicmot.com (consulté le ).
  3. « Genre grammatical du mot samba », sur sambistas.online.fr (consulté le ).
  4. Voir les définitions de la « samba » du Larousse, du Robert, du Centre national de ressources textuelles et lexicales et de l'Académie française.
  5. a et b (pt) Margareth Menezes, « A história do samba-reggae », sur revistaraca.com.br, Revista Raça, 3 de abril de 2014 (consulté le )
  6. (pt) Amauri Stamboroski Jr., « G1 lista 15 músicas para entender o axé e o carnaval baiano », sur g1.globo.com, G1, (consulté le ).
  7. (pt) Margareth Menezes, « A música para divulgar valores », Revista Raça Brasil, Editora Minuano, no 186,‎ (lire en ligne [archive du ]).
  8. (pt) « A diferença entre Axé e AfroPop », sur revistaraca.com.br, Revista Raça, (consulté le ).
  9. (pt) Almerinda Guerreiro, A trama dos tambores: a música afro-pop de Salvador, Editora 34, (ISBN 9788573261752), p. 21
  10. (pt) Adonay Ariza, Eletronic samba: a música brasileira no contexto das tendências internacionais, Annablume, , p. 306-309.
  11. (pt-BR) « Veja o bate-papo com o cantor Luis Vagner », Revista Raça Brasil, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gérard Béhague, Musiques du Brésil, de la cantoria à la samba-reggae, Cité de la musique/Acte Sud, 1999.

Liens externes[modifier | modifier le code]