Rue Terme

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Rue Terme
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Situation
Coordonnées 45° 46′ 08″ nord, 4° 49′ 54″ est
Ville Lyon
Arrondissement 1er
Quartier Pentes de la Croix-Rousse
Début Rue du Jardin-des-Plantes
Fin Rue d'Algérie
Histoire
Anciens noms Petite-rue Sainte-Catherine (en partie)
Place-neuve des Carmes (en partie)
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Rue Terme

La rue Terme est une voie du quartier des pentes de la Croix-Rousse dans le 1er arrondissement de Lyon, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue commence rue du Jardin-des-Plantes, elle est traversée par la rue du Sergent-Blandan et aboutit rue d'Algérie. La rue Sainte-Catherine commence sur cette voie tandis que la place de la Paix s'y termine[1]. Les lignes Bus TCL Ligne S6 Ligne S12 C13 C18 passent par cette voie mais sans arrêt de bus et bifurquent sur la rue de la Martinière[2].

La circulation est dans les deux sens avec un stationnement des deux côtés de la rue du Jardin-des-Plantes jusqu'à la rue Sergent-Blandan avec un stationnement cyclable disponible. De la rue Sergent-Blandan à la place de la Paix, le stationnement est d'un seul côté[3]. De la rue Sainte-Catherine à la rue d'Algérie, on trouve un stationnement de deux-roues et une station Vélo'v[4],[5].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

La rue est dédiée à Jean-François Terme (1791-1847) médecin lyonnais, maire de Lyon de 1840 à 1847 et député du Rhône de 1842 et 1847[6].

Histoire[modifier | modifier le code]

Jusqu'au XIXe siècle, la rue était constituée de deux entités[7],[8] :

La première rue devait son nom à une église placée sous le vocable de sainte Catherine d'Alexandrie où se trouvait un hospice pour les jeunes orphelines[9],[7].

La seconde rue devait son nom au monastère des Grands Carmes, situé à l'ouest de la rue[7].

Dans le cadre des grands travaux du préfet Vaïsse, le jardin des plantes, établi au début du XIXe siècle dans l'ancien clos des religieuses de la Déserte, est transféré en 1857 dans le nouveau parc de la Tête-d'Or. Le sud de l'ancien jardin botanique est loti et une nouvelle voie est tracée au-dessus de la place Sathonay entre la place Neuve-des-Carmes et la montée des Carmélites au carrefour avec la rue de l'Annonciade et une nouvelle voie créée à la même époque (l'actuelle rue Burdeau)[8].

Parallèlement, la petite-rue Sainte-Catherine est élargie[8].

Le conseil municipal attribue le nom de Terme le 4 août 1854 aux deux voies anciennes et à la nouvelle[10].

En 1862, la station basse du funiculaire de la Croix-Rousse est établie dans la rue. En 1907-1908, l'édifice en bois d'origine est remplacé par un bâtiment à colonnade qui est lui-même remplacé en 1925 par l'actuel central téléphonique Burdeau. Le funiculaire cesse son activité en 1967 et le tunnel est dédié depuis au trafic routier[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Rue Terme », sur openstreetmap.org (consulté le ).
  2. « Carte de transport », sur openstreetmap.org (consulté le ).
  3. « Rue Terme (5120966) », sur openstreetmap.org (consulté le ).
  4. « Rue Terme (5130970) », sur openstreetmap.org (consulté le ).
  5. « Carte », sur velov.grandlyon.com (consulté le ).
  6. Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, (lire en ligne), p. 459-460.
  7. a b et c « Plan des 28 quartiers de la Ville de Lyon établi par délibération du Consulat pour former le cadre de la Milice des pennonages (1746) - Quartier des Terreaux », sur Archives municipales de Lyon.
  8. a b et c Plan des améliorations réalisées ou projetées dans le centre de la ville de Lyon, dressé en 1863 par l'ingénieur en chef du service municipal sur Gallica.
  9. Louis Maynard, Histoire, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon, avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Lyon, Éditions des Traboules, p. 326
  10. Maurice Vanario et Henri Hours, Rues de Lyon à travers les siècles : XIVe – XXIe siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, (ISBN 9782841471263), p. 290.
  11. « Le funiculaire de la rue Terme - L'histoire et la construction », sur ferro-lyon.net, (consulté le ).