Rhapsodie pour harpe de Vierne

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Rhapsodie
pour harpe
op. 25
Genre Musique de chambre
Nb. de mouvements 1
Musique Louis Vierne
Durée approximative env. 11 minutes
Dates de composition de janvier à février 1909
Création
Salle Érard,
Paris Drapeau de la France France
Interprètes Micheline Kahn (harpe)

La Rhapsodie, op. 25, est une œuvre pour harpe de Louis Vierne en un seul mouvement, et son unique partition de musique de chambre faisant appel à cet instrument.

Composée en trois semaines en 1909, la partition est dédiée à la harpiste Micheline Kahn, qui en assure la création à la salle Érard, le .

Composition[modifier | modifier le code]

La partition est composée en trois semaines, au début de l'année 1909. Louis Vierne répond à une invitation de la harpiste Micheline Kahn en préparation d'un concert programmé pour le [1].

Création[modifier | modifier le code]

La Rhapsodie pour harpe est dédiée à Micheline Kahn, qui en assure la création à la salle Érard, le — le concert ayant été reporté, « elle peut mettre à profit ce délai supplémentaire pour maîtriser à la perfection cette œuvre dont l'exécution est difficile[1] ».

La partition est éditée chez Alphonse Leduc en 1911[2].

Présentation[modifier | modifier le code]

Mouvement[modifier | modifier le code]

L'œuvre est en un seul mouvement :

  1. Con brio en sol bémol majeur, à quatre temps (noté Mesure C de la partition)

Analyse[modifier | modifier le code]

Harry Halbreich compte la Rhapsodie pour harpe op.25 parmi les « pages d'importance secondaire » de l'œuvre de Vierne, avec les Soirs étrangers pour violoncelle et piano[3]. Bernard Gavoty apprécie cette œuvre « qui utilise avec une ingéniosité exceptionnellement musicale les ressources d'un instrument dont on dirait volontiers qu'il est parfois monocorde, si, précisément, la pluralité des cordes n'était pas son attribut caractéristique[4] ».

Jean-Pierre Mazeirat constate qu'« à aucun moment Vierne n'a voulu faire transparaître dans cette pièce les affres que lui causait l'échec de son mariage : le ton demeure serein de bout en bout. Sans doute a-t-il estimé que l'instrument ne s'y prêtait pas. Un tel défilé de sonorités variées, raffinées et séductrices aurait dû en tous cas retenir davantage l'attention des harpistes, dont le répertoire est tout de même loin d'être aussi riche que celui du piano ou de l'orgue[1] ».

Discographie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages généraux[modifier | modifier le code]

Monographies[modifier | modifier le code]

Notes discographiques[modifier | modifier le code]

  • (fr + en) Jean-Pierre Mazeirat, « Lumière et Ténèbres », p. 7-21, Paris, Timpani 2C2019, 1993.

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]