Ravenel (chalutier)

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Ravenel
illustration de Ravenel (chalutier)

Type Chalutier
Fonction Pêche
Histoire
Chantier naval Saint-Malo
Lancement 1961
Statut Disparu en mer le
Carrière
Propriétaire Société de Pêche et de Congélation de Saint-Pierre
Pavillon Pavillon national français France
Port d'attache Saint-Pierre

Le Ravenel est un chalutier français appartenant à la Société de Pêche et de Congélation (SPEC) de Saint-Pierre[1]. Il a été construit dans les chantiers navals de Saint-Malo en 1961[2],[3].

Le , lors de sa deuxième campagne de pêche, il disparait sans envoyer de message de détresse au large de Saint-Pierre-et-Miquelon avec quinze personnes à son bord : quatorze membres d'équipage et un photographe entre 21 et 35 ans[1],[4]. Après une semaine de recherche, le bateau est déclaré perdu corps et biens, le [5].

De 2008 à 2017, malgré plusieurs prospections menées notamment de manière personnelles par Bernard Decré, un des fondateurs du Tour de France à la voile, en même temps que les recherches de l'épave de l'avion l'Oiseau Blanc, avec le soutien de la marine nationale, le chalutier n'a toujours pas pu être localisé[2].

Environ 60 années après la disparition, le , les premières recherches organisées par l’État Français, appuyées par la ministre de la mer Annick Girardin, débutent avec le DriX, un drone marin autonome de la société française iXblue, pour une durée d'un mois[6],[7]. Les anomalies détectées par DriX sont inspectées plus tard, jusqu'à la fin de l'été, par le robot caméra téléguidé ROV de la Drassm, qui peut plonger jusqu'à 100 mètres de profondeur[5],[8].

Véritable traumatisme dans l'archipel, il fait l'objet de nombreuses supputations sur l'endroit de son naufrage. Un timbre commémoratif existe également.

Au premiers jours de l'été, lors de la fête des marins, une procession religieuse sort de la cathédrale de Saint-Pierre et voit défiler plusieurs maquettes de navires disparus dont le Ravenel, pour rendre hommage aux marins disparus de l'archipel[5],[9],[10].

Du Ravenel, il n'est resté qu'un temps, qu'une bouée, une botte, et une porte de timonerie retrouvée échouée sur une plage de Terre-Neuve, mais disparus de nouveau[4].

Annexes[modifier | modifier le code]

Reportage[modifier | modifier le code]

Un reportage sur l'énigme de la disparition du chalutier, réalisé en par Marion Banchais, Jérôme Mars et Oktay Sengul, est diffusé sur France 2 dans le magazine 13h15 le Samedi présenté par Laurent Delahousse en août[5].

Article connexe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Programme vidéo et tv de Saint-Pierre et Miquelon la 1ère : direct et replay en streaming des émissions et séries », sur francetvinfo.fr (consulté le ).
  2. a et b Angélique Le Bouter, « Naufrage au large de Saint-Pierre et Miquelon : "c’est un scandale que l’État ne cherche pas Le Ravenel !" », sur France Télévisions, (consulté le )
  3. « 30/01/1962 : Ravenel », sur saintpierreetmiquelon.net (consulté le ).
  4. a et b « À la recherche du Ravenel, disparu en 1962 au large de Saint-Pierre-et-Miquelon », sur RTL, (consulté le )
  5. a b c et d Laurent Delahousse, « "13h15 le samedi". Le Ravenel, histoire d'un naufrage », sur France Télévisions, (consulté le )
  6. « Recherches du Ravenel : premiers essais en mer du drone marin », sur France Télévisions, (consulté le )
  7. « Opération Ravenel - début de recherche du chalutier disparu au large de Saint Pierre et Miquelon », sur www.ActuNautique.com, (consulté le )
  8. « Le ROV, un robot sous-marin sur les traces du Ravenel au large de Saint-Pierre et Miquelon », sur France Télévisions, (consulté le )
  9. Raphaëlle Chabran, « Retour en images sur la 141ème édition de la fête des marins à Saint-Pierre et Miquelon », sur France Télévisions, (consulté le )
  10. Charlotte Boniteau, « Fêtes des marins : Plus de 300 personnes rassemblées pour rendre hommage aux disparus en mer », sur France Télévisions, (consulté le )