Régiment de hussards du Corps de la Garde

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Régiment de hussards du Corps de la Garde
Histoire
Fondation
Dissolution
Cadre
Type
Siège
Pays
Organisation
Organisation mère
L'empereur Guillaume II dans l'uniforme du régiment de hussards du Corps de la Garde

Le régiment de hussards du Corps de la Garde est une unité de cavalerie de l'armée prussienne, qui appartient de 1815 à 1919 au corps de la Garde.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le régiment est créé le (jour de la fondation) en tant que régiment de hussards de la Garde à partir de l'escadron de hussards de la Garde du régiment de cavalerie de la Garde légère et de trois escadrons du régiment de cavalerie nationale prussien-oriental (de). L'unité est initialement basée à Berlin, à partir de 1829 à Potsdam. Avec l'accession au trône de l'empereur Guillaume II, il se nomme chef de régiment le et rebaptise l'unité Régiment de hussards du Corps de la Garde.

Guerre austro-prussienne[modifier | modifier le code]

Pendant la guerre contre l'Autriche en 1866, le régiment participe aux batailles de Soor et de Sadowa.

Guerre franco-prussienne[modifier | modifier le code]

Lors de la guerre contre la France en 1870/71, l'unité est engagée avec la 1re division de la Garde le dans la bataille de Saint-Privat et le à Sedan. Après le 1er escadron participe aux batailles de Pierrefitte-sur-Seine et de Stains le , la formation régimentaire participe jusqu'au au siège de Paris. Il est suivi par des combats de l'Hallue et par le siège de Péronne du au . Pendant cette période, les hussards participent à la bataille de Bapaume. La dernière mission de combat a lieu le lors de la bataille de Saint-Quentin.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Lors de la Première Guerre mondiale, le 1er escadron est affecté à la 2e division de la Garde, la 2e escadron à la 203e division d'infanterie, la 3e escadron à la 1re division de la Garde et la 4e escadron à la 92e division d'infanterie.

Après-guerre[modifier | modifier le code]

Après l'armistice de Compiègne, le régiment est démobilisé jusqu'en et définitivement dissous. La tradition est reprise dans la Reichswehr par décret du du chef du commandement de l'armée général de l'infanterie Hans von Seeckt, par le 6e escadron du 4e régiment de cavalerie (prussien). Dans la Wehrmacht, le 23e département antichar du 23e division d'infanterie perpétue la tradition.

Uniforme[modifier | modifier le code]

L'Attila rouge ponceau a un laçage jaune citron. Le chapeau de fourrure est noir avec des garnitures bleu foncé, équipé de colpak rouge ponceau. Le pantalon (de) est bleu avec galon d'or, tout comme la mente.

Déjà ordonné par l'A.K.O. du et introduit progressivement à partir de 1909/10, l'uniforme multicolore est remplacé pour la première fois par l'uniforme de campagne gris (M 1910) à l'occasion de la manœuvre impériale de 1913. La coupe de cet uniforme est exactement la même que l'uniforme de la paix, mais le laçage est gris. L'équipement en cuir et les bottes sont de couleur marron naturel, le chapeau de fourrure est recouvert d'une housse en tissu dit roseau. La bandoulière et la cartouche ne sont plus mises pour cet uniforme.

Comme tous les régiments de hussards, ils sont équipés de l'épée de cavalerie M89, à lame de rasoir droite (introduite en 1890), et de la carabine 98a.

Commandants[modifier | modifier le code]

Grade Nom Date[1]
Oberstleutnant/Oberst Karl von Knobloch (de) au
Oberst August Ludwig von Nostitz au
Oberstleutnant/Oberst Karl von Malachowski und Griffa (de) au
Oberstleutnant/Oberst Friedrich von Pückler (de) au
Oberst Georg von Schoenermarck (de) au
Oberstleutnant/Oberst Ferdinand von Kaphengst (de) au
Major Louis von Dönhoff (de) au (chargé de la direction)
Major Louis von Dönhoff au
Major/Oberstleutnant/Oberst Friedrich August von Elverfeld genannt von Beverförde-Werries (de) au
Major/Oberstleutnant/Oberst Karl Geyr von Schweppenburg (de) au
Oberstleutnant/Oberst Friedrich Alexander von Bismarck-Bohlen au
Oberstleutnant/Oberst Hermann von Kerssenbroigk (de) au
Oberstleutnant/Oberst Rudolf von Krosigk (de) au
Oberstleutnant/Oberst Karl von Hymmen (de) au
Oberstleutnant Guillaume de Wurtemberg au
Major/Oberstleutnant Gebhard Friedrich von Krosigk (de) au (chargé de la direction)
Oberstleutnant/Oberst Gebhard Friedrich von Krosigk au
Oberst Guillaume de Prusse au
Oberstleutnant/Oberst Hans von Gottberg (de) au
Oberstleutnant/Oberst Walther von Moßner au
Oberstleutnant/Oberst Paul von Wallenberg au
Major/Oberstleutnant/Oberst Alfred zu Dohna-Schlobitten au
Oberst Wolf Rudolf Marschall von Altengottern au
Oberstleutnant/Oberst Oskar von Chelius (de) au
Oberst Otto Schuler von Senden (de) au
Oberstleutnant Wilhelm von Dommes au
Oberstleutnant Georg von Brandenstein au
Oberstleutnant Arthur von Bredow au
Major Joachim von Köckritz au

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Hubert von Meyerinck (de): Das königlich preussische Garde-Husaren-Regiment und seine Abstammung. 1811–1869. Eduard Döring, 1869 Digitalisat
  • Claus von Bredow: Historische Rang- und Stammliste des deutschen Heeres. Verlag August Scherl, Berlin 1905, S. 204–205.
  • Oskar von Chelius (de): Das Garde-Husaren-Regiment während der ersten siebzig Jahre seines Bestehens. Haebringer, Berlin 1885.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Günter Wegmann (Hrsg.), Günter Wegner: Formationsgeschichte und Stellenbesetzung der deutschen Streitkräfte 1815–1990. Teil 1: Stellenbesetzung der deutschen Heere 1815–1939. Band 3: Die Stellenbesetzung der aktiven Regimenter, Bataillone und Abteilungen von der Stiftung bzw. Aufstellung au zum 26 août 1939. Biblio Verlag, Osnabrück 1993 (ISBN 3-7648-2413-1), S. 95–97.