Puits Hély d'Oissel
Puits Hély d'Oissel | ||||
Vue du puits en 2015. | ||||
Puits Hély d'Oissel | ||||
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Coordonnées | 43° 26′ 00″ nord, 5° 32′ 01″ est | |||
Début du fonçage | 1912 | |||
Mise en service | 1917 | |||
Profondeur | 455,85 mètres | |||
Arrêt | 1960 (extraction) | |||
Administration | ||||
Pays | France | |||
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur | |||
Département | Bouches-du-Rhône | |||
Commune | Gréasque | |||
Caractéristiques | ||||
Groupe | Houillères du Bassin du Centre et du Midi | |||
Unité de production | UP de Provence | |||
Ressources | Lignite | |||
Protection | Inscrit MH (1989) | |||
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Géolocalisation sur la carte : France
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Le puits Hély d'Oissel est l'un des principaux charbonnages des houillères de Provence, il est implanté à Gréasque, au pôle historique minier dans les Bouches-du-Rhône en région PACA.
Il est exploité de 1917 à 1960 et mesure 455,85 mètres de profondeur. Il est connu pour son ancien chevalement métallique, conservé au début du XXIe siècle et inscrit au titre des monuments historiques en 1989. En 2000, il abrite le musée de la mine local.
Fonçage
[modifier | modifier le code]Le puits est l'œuvre de l'ingénieur Étienne Émile Hély d'Oissel pour la société nouvelle des charbonnages des Bouches-du-Rhône. Foncé en 1912, il atteint une profondeur de 455,85 mètres. Le chevalement métallique a été construit plus tard, en 1917, par la société Derobert. Il possède des molettes de 5 mètres de diamètre dont l'axe de rotation se trouve à 25,50 mètres de haut. La machine d'extraction possède un tambour d’enroulement bicylindroconique. La mise en service est retardée par de fortes arrivées d'eau[1],[2].
Exploitation
[modifier | modifier le code]En service entre 1923 et 1960, le puits est la propriété du groupe des Houillères du Bassin du Centre et du Midi[1].
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La machine d'extraction.
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Le bâtiment de la machine.
Reconversion et protection
[modifier | modifier le code]Le chevalement métallique du puits, le bâtiment de la machine d'extraction et les éléments qu'il renferme sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [1].
Depuis 2000, le puits est incorporé à un musée consacré à la mine de Gréasque[3],[4].
-
Logo du musée.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Puits Hély d'Oissel », notice no PA00081500, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Pierre-Christian Guiollard 1993, p. 202.
- « Le Musée de la Mine », sur ville-greasque.fr.
- « Le Bassin Houiller de Provence », sur patrimoine-minier.fr.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des musées de la mine
- Liste des monuments historiques des Bouches-du-Rhône
- Liste des édifices labellisés « Patrimoine du XXe siècle » des Bouches-du-Rhône
- Liste des chevalements subsistants en France
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative à l'architecture :
Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Pierre-Christian Guiollard, Les chevalements des houillères Françaises, Fichous, Pierre-Christian Guiollard, , 268 p. (ISBN 2-9502503-6-X).
- Guy Levé, la Saga des Hély d'Oissel