Prunella (film)

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Prunella
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Publicité pour le film en 1918.
Réalisation Maurice Tourneur
Scénario Charles Maigne
Acteurs principaux
Sociétés de production Famous Players-Lasky Corporation
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie dramatique, romance
Durée 50 minutes
Sortie 1918

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Prunella est un film muet américain de Maurice Tourneur, sorti en 1918.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Gardée avec attention par ses trois tantes, Prunella ne voit rien du monde à l'extérieur des murs du jardin jusqu'à ce qu'une troupe de comédiens ambulants passe près de sa demeure. Alors qu'elle les épie par-dessus la palissade, elle attire l'attention du fringant Pierrot, qui captivé par sa beauté, se glisse dans le jardin et lui fait la cour. Cette même nuit, Prunella s'échappe avec Pierrot, et elle devient bientôt une vedette de la scène parisienne. Ils sont heureux pendant quelques années, mais le volage Pierrot finit par l'abandonner pour une nouvelle conquête. Bientôt, cependant, il réalise qu'il aime vraiment Prunella, et, apprenant qu'elle a quitté le théâtre, il retourne dans le jardin pour le rechercher et achète le petit cottage à la seule tante survivante. Lors d'une soirée, il se promène dans le jardin et y croise ce qu'il croit être le fantôme de Prunella. En l'embrassant, il découvre avec joie qu'elle en est vivante.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

« C'est en faisant Prunella que j’ai découvert que des personnages de fantaisie, c’est-à-dire un Pierrot, une Pierrette, etc. ne pouvaient pas vivre dans des décors réels. Il fallait tout styliser. Il y avait par exemple un bassin avec un jet d’eau, le bassin était en papier peint, le jet en fil de fer, et tout à l’avenant. Les maisons étaient en carton découpé. »

— Maurice Tourneur, Cinémathèque française, Commission des recherches historiques, Interview de Maurice Tourneur, 6 mai 1944[1]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. cité par Christian Janssens, "Trois Blue Bird dans le cinéma américain", TRANS- n°8 mis en ligne le 08 juillet 2009, consulté le 16 avril 2013.

Liens externes[modifier | modifier le code]