Provence (cuirassé, 1863)
Pour les autres navires du même nom, voir Provence (navire).
| Provence | |
 Diagramme paru en 1888. | |
| Type | Frégate cuirassée |
|---|---|
| Classe | Provence |
| Histoire | |
| A servi dans | .svg){kind=small} Marine nationale
|
| Architecte | Henri Dupuy de Lôme |
| Chantier naval | Arsenal de Toulon |
| Quille posée | [1] |
| Lancement | |
| Armé | |
| Statut | : condamnée[2] |
| Équipage | |
| Équipage | 579 à 594 hommes |
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 80,08 m |
| Maître-bau | 17,13 m |
| Tirant d'eau | 8,80 m |
| Déplacement | 5 700 tonnes |
| Voilure | 1.960 m² |
| Propulsion | 8 corps de chaudière |
| Puissance | 3 200 ch |
| Vitesse | 13 nœuds (24,1 km/h) |
| Caractéristiques militaires | |
| Blindage | Ceinture : 150 mm Batterie : 110 mm Poids : 882 à 946 tonnes |
| Armement | 1863 : 30 canons de 16,5 cm mod.1858-1860 1865 : 11 canons de 19 cm 1868 : 8 canons de 24 cm 4 canons de 19 cm mod.1864 |
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La Provence est un cuirassé à coque en fer appartenant à la classe Provence, lancé en 1863. C'est l'un des premiers cuirassés à coque en fer avec une seule rangée de canons.
Conception[modifier | modifier le code]
Les dix frégates cuirasées de la classe Provence et Gauloise constituent une réponse technique et stratégique aux six frégates britanniques mises en chantier en 1861. Elles sont quasiment identiques à celles de la classe Gloire, mais possède une hauteur de batterie de 2,20 mètres et un blindage de 150 mm censé résister aux canons de 16 cm[2].
Histoire[modifier | modifier le code]
La construction de la Provence commence en . Elle est lancée le et armée le [1]. Elle intègre l'escadre d'évolutions en , puis en mission dans l'Adriatique de juillet à . De retour en escadre en 1867, elle porte la marque de l'amiral Pothuau dès . Après un passage par Brest puis Heligoland en 1870, la frégate rentre à Toulon en novembre, où elle est désarmée en . Elle y reste en réserve jusqu'en 1875 et réarme le : elle passe 1876 en escadre d'évolutions. De à , la Provence intègre la division navale du Levant. Elle est finalement condamnée en [2].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Gille 1999, p. 30.
- Gille 1999, p. 26.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Éric Gille, Cent ans de cuirassés français, Nantes, Marines éditions, , 160 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-909675-50-5, présentation en ligne).
- (en) James Phinney III Baxter, The Introduction of the Ironclad Warship, Harvard University Press,
- Michel Vergé-Franceschi, Dictionnaire maritime, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Frégates cuirassées de la Marine de Napoléon III », sur Dossiers Marine (consulté le )
