Noma (cheval)
Noma au zoo de Tennoji. | |
Région d’origine | |
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Région | Japon |
Caractéristiques | |
Morphologie | Poney |
Taille | 1,04 à 1,10 m |
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Le Noma (野間馬 ) est une race de poneys japonaise originaire d'Imabari, dans la préfecture d'Ehime.
Histoire
[modifier | modifier le code]Il descend vraisemblablement du cheval mongol, et remonte au XVIIe siècle[1].
En 1978, il ne reste plus que six chevaux de cette race[2]. Le cheptel remonte à 27 en 1988[1]. En 2008, leur nombre est remonté à 84[3]. Le Noma est alors considéré comme sauvé de l'extinction[2].
Description
[modifier | modifier le code]Le Noma est la plus petite des races de chevaux indigènes japonaises[4],[5]. Il mesure 1,04 à 1,10 m selon CAB International[4]. La base de données DAD-IS cite 1,10 m pour les mâles et 1,12 m pour les femelles[5]. Le Guide Delachaux lui attribue une taille moyenne de 1,10 à 1,20 m[1]. Il ressemble un peu au Shetland, en moins massif[1].
La tête est grande, et surmontée de petites oreilles[1]. Les membres sont fins, avec des sabots très petits[1]. Crinière et queue sont particulièrement abondantes[1]. L'hiver, il est fréquent qu'une barbe pousse[1].
La robe peut être sous toute nuance de bai, alezane, noire ou grise, et parfois avec une nuance beige avec décoloration plus claire ou une nuance plus foncée autour des yeux[6].
Le tempérament est très calme[1].
L'analyse hématologique de 39 sujets, publiée en 2019, montre des valeurs proches de celles retrouvées chez les races de chevaux américaines[7].
Utilisations
[modifier | modifier le code]Ce cheval était par le passé utilisé bâté pour le transport de charges, ou attelé[1]. Il est désormais utilisé pour la selle, étant monté par des enfants[4]. Il se montre porteur[1]. Il peut aussi participer à des programmes d'équithérapie[1].
Diffusion de l'élevage
[modifier | modifier le code]C'est une race purement locale, propre à la préfecture d'Ehime, sur l'île de Shikoku[4],[5]. Il est reconnu comme bien cultuel d'Imabari en 1988[1].
Le Noma est considéré par l'étude de l'université d'Uppsala menée pour la FAO (2010) comme une race locale en danger critique d'extinction, faisant l'objet de mesures de protection[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Rousseau 2014, p. 372.
- (en) « Japan's smallest horse saved from extinction », sur Horse & Hound, (consulté le ).
- (en) Edan Corkill, « A rare, short breed returns », The Japan Times, (consulté le ).
- Porter et al. 2016, p. 490.
- DAD-IS.
- Rousseau 2014, p. 372-373.
- (en) Tetsushi Ono, Yutaka Yamada, Akihisa Hata et Takako SHIMOKAWA Miyama, « Reference values of hematological and blood biochemical parameters for the Noma horse », Journal of Equine Science, vol. 30, no 3, , p. 69–73 (DOI 10.1294/jes.30.69, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Rupak Khadka, « Global Horse Population with respect to Breeds and Risk Status », Uppsala, Faculty of Veterinary Medicine and Animal Science - Department of Animal Breeding and Genetics, , p. 58 ; 64.
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- [DAD-IS] « Noma / Japan (Cheval) », Domestic Animal Diversity Information System of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (DAD-IS) (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453), « Noma », p. 490. .
- [Rousseau 2014] Élise Rousseau (ill. Yann Le Bris), Tous les chevaux du monde, Delachaux et Niestlé, , 544 p. (ISBN 2-603-01865-5), « Noma », p. 372-373.