Pierre de Jean

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Pierre de Jean
Image illustrative de l’article Pierre de Jean
Gisant de l'évêque, Pierre de Jean, visible dans la basilique Saint-Nazaire et Saint-Celse de Carcassonne
Biographie
Naissance Quercy
Décès
Villalier
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
par le Cardinal Béranger Frédol le Jeune
Évêque de Carcassonne
Évêque de Bayeux
Évêque de Viviers
Évêque de Meaux

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Pierre de Jean (mort à Villalier le ) est un ecclésiastique, neveu du pape Jean XXII et bénéficiaire de son népotisme, qui est successivement évêque de Meaux, évêque de Viviers, évêque de Bayeux et évêque de Carcassonne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre de Jean dit parfois improprement « Pierre de Moussy  » est issu d'une famille originaire du Quercy. Il est le fils du chevalier Bernard de Jean et par sa mère Marguerite Duèze, le neveu du pape Jean XXII. Il est également le frère du cardinal Gaucelme de Jean.

Comme ce dernier, il profite du népotisme pratiqué par le pontife. Dès 1309 son frère lui cède son bénéfice ecclésiastique du Portet dans le diocèse de Toulouse puis en 1316 son canonicat de Cahors. Il devient ensuite chanoine de Langres le , chanoines du Mans le et de Bayeux le 1 septembre de la même année. Il est nommé évêque de Meaux le à la suite du la promotion du titulaire du siège Guillaume de Brosse à l'archidiocèse de Bourges. Il est muté à l'évêché de Viviers le . Moins d'un an après, le , il est nommé évêque de Bayeux avant d'être une nouvelle fois transféré le à l'évêché de Carcassonne où il meurt en 1338.

Ces transferts multiples s'expliquent par les différences de revenus de sièges épiscopaux de 2 000 florins pour Meaux à 4 400 pour Viviers et Bayeux à 6 600 pour Carcassonne. Il meurt en 1338 dans son château épiscopal de Villalier et a comme successeurs dans ce siège épiscopal, successivement deux de ses neveux Gaucelme de Jean et Gilbert de Jean[1].

Armoiries[modifier | modifier le code]

La famille de Jean porte comme armoiries : à deux lions léopardés de...passants l'un au dessus de l'autre et une bordure de... chargée de onze besants (ou tourteaux) de ....

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Commission archéologique de Narbonne Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne (Volume 8) p.27-29

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Louis Caillet, La papauté d'Avignon et l'Église de France : la politique bénéficiale du pape Jean XXII en France 1316-1334, Presses universitaires de France, Paris, 1975.

Liens externes[modifier | modifier le code]