Elzéar Bonnier-Ortolan
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(à 67 ans) Villefranche-sur-Mer |
| Nom de naissance |
Elzéar Charles Joseph Bonnier |
| Pseudonyme |
Pierre Elzéar |
| Nationalité | |
| Activités | |
| Père |
Édouard Bonnier (d) |
| Fratrie | |
| Conjoint |
Marie-Thérèse Lesclide (d) (de à ) |
| Parentèle |
Joseph Ortolan (grand-père) |
Elzéar Bonnier-Ortolan (né Elzéar Charles Joseph Bonnier le à Paris[1] et mort le à Villefranche-sur-Mer[2]), dit Pierre Elzéar, est un poète et dramaturge français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Son père, Édouard Bonnier (1808-1877), enseigne à la faculté de droit de Paris, comme son grand-père maternel Joseph Ortolan[3]. Sa mère, Elzéarine dite Zari, a écrit plusieurs romans[4]. Il est le frère aîné du naturaliste Gaston Bonnier.
Dans sa jeunesse, il traduit Faust avec l'aide de Jean Aicard et participe à la fondation de la revue La Renaissance littéraire et artistique. Il épouse la fille de l'écrivain Richard Lesclide[5] avec qui il collaborera.
Il a épousé Valentine Lesclide dont il a eu au moins un enfant[6].
En 1872, un de ses poèmes est retenu pour figurer dans Le Tombeau de Théophile Gautier, un recueil de poèmes regroupant 81 auteurs, entrepris à l'occasion de la mort de Théophile Gautier, le , et publié en . Cet ouvrage est l'un « des cinq monuments littéraires marquant l'existence du mouvement parnassien » [7].
Puis il devient avocat, continue d'écrire pour le théâtre et fonde deux revues littéraires en Tunisie en 1898.
Fantin-Latour
Musée d'Orsay
Il serait peut-être tombé dans l'oubli s'il n'avait posé, en 1872, pour le célèbre tableau de Fantin-Latour, le Coin de table, où il est représenté, portant un haut-de-forme, debout à Gauche, aux côtés d'autres poètes comme Paul Verlaine et Arthur Rimbaud.
Œuvres[modifier | modifier le code]
- Le Nabab, comédie en cinq actes, représentée la 1re fois à Paris sur le Théâtre du Vaudeville le . Collaborateurs : Alphonse Daudet et Edmond Gondinet.
- Bug-Jargal, drame en sept tableaux tiré du roman de Victor Hugo, coauteur avec Richard Lesclide (1881).
- La Femme de Roland, roman (1882)[8].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Paris, État civil reconstitué, vue 38/51.
- Acte de décès à Villefranche-sur-Mer, n° 28, vue 9/23.
- Les souvenirs de Charles Bonnier p. 18.
- Fiche VIAF.
- Dictionnaire des pseudonymes p. 139, Georges d'Heylli.
- Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.237 (lire en ligne).
- François Brunet Le Tombeau de Gautier, par ses disciples et quelques autres - Revue Persée - [lire en ligne].
- L'ouvrage numérisé sur Gallica - [lire en ligne].
Liens externes[modifier | modifier le code]
