Perrin d'Angicourt

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Perrin d'Angicourt
Perrin d'Angicourt jouant de l'orgue portatif dans un chansonnier.
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Perrin d'Angicourt est un trouvère picard[1] du XIIIe siècle originaire du Beauvaisis[2],[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Perrin d'Angicourt (fl. 1245-1270), est originaire d'Angicourt en Beauvaisis[4] et fut actif dans les milieux littéraires d'Arras[5], « dans les dernières années du règne de Philippe Auguste[6] ». Il s'attacha à Charles d'Anjou, frère de Saint Louis[7]. Il rédigeait ses écrits en langue picarde[8], il a laissé une trentaine de poèmes, cultivait la poésie et composait des chansons[9].

Il finit ses jours en Provence, maître de chapelle à la cour du roi de Naples.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Gian Mario Anselmi, Cultures italiennes (XIIe – XVe siècle), Cerf, (ISBN 978-2-204-06421-7, lire en ligne), p. 147 :

    « Au trouvère picard Perrin d'Angicourt »

  2. (en) Samuel N. Rosenberg, Margaret Switten et Gerard Le Vot, Songs of the Troubadours and Trouveres: An Anthology of Poems and Melodies, Routledge, (ISBN 978-1-134-81921-8, lire en ligne)
  3. Collectif, Chansons des trouvères, Paris, Le Livre de Poche, coll. « Lettres Gothiques », p. 899
  4. Jean Dufournet et Andrieux-Reix, Un Roman à découvrir: Jehan et Blonde de Philippe de Remy (XIIIe siècle), Slatkine, (ISBN 978-2-05-101193-8, lire en ligne), p. 22 :

    « Perrin d'Angicourt en Beauvaisis »

  5. Collectif, Chansons des trouvères, Le Livre de Poche, coll. « Lettres Gothiques », , p. 899
  6. Prosper Tarbé, Les chansonniers de Champagne, p.XIII
  7. Arthur Långfors, « A. Jeanroy, Bibliographie sommaire des chansonniers provençaux (manuscrits et éditions), 1916. Bibliographie sommaire des chansonniers français du moyen âge (manuscrits et éditions), 1918 » (Compte-rendu), Romania, vol. 179-180,‎ , p. 536-537 (lire en ligne)
  8. François Beauvy, La littérature de l'Oise en langue picarde du 12e siècle à nos jours, Office culturel régional de Picardie, (ISBN 978-2-917812-00-6, lire en ligne)
  9. Claude Fauchet indique que ses poésies ne sont pas imprimées, mais qu'il existe de lui vingt-quatre chansons en manuscrit à la Bibliothèque de l'Arsenal et on en trouve sept à la Bibliothèque du Roi parmi les manuscrits de de Cangé

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie Document utilisé pour la rédaction de l’article[modifier | modifier le code]

  • Claude Fauchet, Recueil de l'origine de la langue et poésie françoise, ryme et romans ; plus Les noms et sommaire des œuvres de CXXVII. poètes françois, vivans avant l'an M.CCC., Paris : Mamert Patisson, 1581, p.131-132 [1]
  • Charles-Joseph Delahaut, Annales civiles et religieuses d'Yvois-Carignan et de Mouzon, publiées par L'Ecuy, Paris, 1822, p.417-418 [2].
  • Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Biographie Ardennaise ou histoire des Ardennais, Paris, 1830, vol.1, pp.27-29 [3].
  • Arthur Martin Dinaux, Trouvères, jongleurs et ménestrels du nord de la France et du midi de la Belgique, Paris : Téchener & Valenciennes : Archives du Nord, 1843, vol.3, pp.359-366 [4]
  • Prosper Tarbé, Les chansonniers de Champagne aux XIIe et XIIIe siècles, Reims, 1850, p.VIII-XIV [5] - [6] - l'on peut même y lire quelques pièces de ce poète [7].
  • Les Chansons de Perrin d’Angicourt, concordances et index établis d’après l’édition de G. Steffens, édité par Georges Lavis & M. Stasse, Droz, 1991, 339 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]