Next (site web)

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Logo de Next
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Adresse next.ink
Description Site web d'actualité sur l'informatique et le numérique
Commercial Oui
Publicité Non
Type de site Journal en ligne
Langue Français
Inscription Facultative et gratuite
Présence d'un abonnement payant
Siège social Bordeaux
Drapeau de la France France
Propriétaire oui.do/things (depuis )
Rédacteur en chef Sébastien Gavois
Directeur de la publication Ferdinand Chevrant-Breton
Créé par Christophe Neau
Lancement
État actuel En activité

Next (anciennement PC INpact puis Next INpact) est un site d'actualité français traitant principalement du numérique et des nouvelles technologies. Fondé le par Christophe Neau, il est édité par une société indépendante jusqu'en , date à laquelle il est racheté par la holding oui.do/things.

Historique[modifier | modifier le code]

Contenu et ligne éditoriale[modifier | modifier le code]

Le média naît de la fermeture d'INpact Hardware, un site web axé sur le matériel informatique initialement créé en par Christophe Neau[1]. Relancé en 2003 par ce dernier sous la forme d'une SARL de presse, il prend le nom de « PC INpact » afin de marquer l'évolution éditoriale du site vers un traitement journalistique plus large de l'informatique, du numérique et des domaines — notamment juridiques — qui y sont liés[2]. Le site comporte également une partie forums axée sur ces mêmes thématiques et qui fédère la communauté de ses lecteurs[2].

D'après un classement du Journal du Net publié en , PC INpact totalisait environ 500 000 visiteurs uniques par mois à cette période[3].

En , PC INpact s'associe avec Arrêt sur images pour produire l'émission bimensuelle 14h42[4]. Présentée par Jean-Marc Manach, elle traite de questions liées au numérique et à la vie privée jusqu'à son arrêt en [5].

Le , PC INpact annonce changer de nom pour « Next INpact »[6].

Dans un article publié en , le quotidien La Libre décrit Next INpact comme un média « qui se distingue par sa régularité et sa qualité […] pour les passionnés [d'informatique] francophones », « régulièrement repris par des journaux papier français considérés comme des références », et précise qu'il compte « une dizaine de journalistes et collaborateurs occasionnels »[2].

En , le site crée, à nouveau en partenariat avec Arrêt sur images, La Presse Libre, une plateforme de mutualisation d'abonnements à différents titres de presse en ligne. Son développement commence en 2015, et elle se rémunère en prélevant une commission de 10 % sur les abonnements souscrits[7]. Le service ferme cependant ses portes en en raison d'un manque de moyens pour le maintenir[8].

Depuis 2020, Next INpact publie également son propre magazine papier (non périodique) du même nom. Son premier numéro compte environ 150 pages et est tiré à 3 000 exemplaires[9]. Chaque nouvelle édition est financée à intervalles irréguliers sur Internet par financement participatif[10].

Situation financière[modifier | modifier le code]

Modèle économique et premières difficultés[modifier | modifier le code]

Étant donné que le site repose essentiellement sur la publicité en ligne pour se financer dans ses premières années, il est très dépendant de son référencement par les moteurs de recherche et connaît de premières difficultés financières en 2009, ce qui le conduit au lancement d'une offre payante facultative dans le courant de cette même année[2].

Le site commence à publier certains de ses contenus sous paywall en 2013[11] ; l'offre payante comptait ainsi 5 500 souscripteurs en [2].

En , 80 % de la production quotidienne d'articles sur le site était réservée aux abonnés, dont le nombre s'élève alors à 7 390 souscripteurs — la publicité ne représentait, quant à elle, plus que 10 % des revenus du média[11].

Le modèle économique de Next INpact est présenté en 2019 comme « basé sur l‘abonnement payant, la publicité, les dons et le mécénat », le site visant « les 20 000 abonnés à court terme et les 50 000 à long terme »[9].

Risque de cessation de paiements en 2022[modifier | modifier le code]

En , Christophe Neau publie un portrait de la « situation financière très difficile » dans laquelle se situe alors Next INpact, craignant un arrêt prochain du média en l'absence de nouveau fonds[12]. La baisse des prix de la publicité en ligne et la faible croissance des abonnements payants au site — dont le nombre s'élève, à cette période, à 7 600 souscripteurs — entravent les recettes de l'entreprise et ne permettent pas de régler toutes ses dépenses mensuelles[13]. La possibilité de créer un fonds de dotation auquel le fondateur cèderait ses parts et qui deviendrait dès lors propriétaire du média est, à cette période, envisagée depuis plusieurs mois par la rédaction pour éviter l'arrêt de sa publication[13],[14].

Dans les trois semaines qui suivent la parution de l'article, un important nombre de renouvellements d'abonnement et de dons au média sont enregistrés, lui permettant de « sortir la tête de l'eau » et de ne pas déposer le bilan immédiatement[15].

Nouvelles difficultés et rachat en 2023[modifier | modifier le code]

En , l'entreprise est à nouveau au bord de la faillite et déclare avoir besoin de 200 000 euros pour se relancer[16]. À la recherche d'un repreneur pour le site, Christophe Neau annonce finalement le qu'il a trouvé un acquéreur et que les 76 % de parts qu'il détient dans l'entreprise éditant Next INpact lui seront cédées deux semaines plus tard[17]. La holding oui.do/things, dirigée par Ferdinand Chevrant-Breton, devient ainsi propriétaire du journal à compter du [18].

Au cours du mois de novembre suivant, le média change de nom pour « Next » et déploie progressivement une nouvelle version du site, accompagnée d'une nouvelle charte graphique et d'un nouveau nom de domaine[19].

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « 15 ans après, INpact Hardware revient » Accès libre, sur Next INpact, .
  2. a b c d et e Patrick Van Campenhout, « Next INpact, quinze ans de techno sur la Toile » Accès payant, La Libre Belgique, .
  3. « Sites médias pure players : Rue89 de loin le plus social » Accès libre, sur Le Journal du Net, .
  4. « Les sites Arrêt sur images et PC INpact fondent une émission » Accès libre, Télérama, .
  5. Voir le site officiel de l'émission : « 14h42 », sur Arrêt sur images.
  6. David Legrand, « PC INpact n'est plus : longue vie à Next INpact ! » Accès libre, sur Next INpact, .
  7. Chloé Woitier, « La Presse Libre mutualise les abonnements en ligne » Accès payant, Le Figaro, .
  8. « La Presse Libre ferme définitivement ses portes » Accès libre, sur Next INpact, .
  9. a et b « Next INpact recrute un ancien de France TV » Accès libre, La Lettre de l’audiovisuel, .
  10. Michel Nedmic, « Next INpact, un magazine pour retracer l'évolution d'Internet » Accès libre, sur AlloProd, .
  11. a et b Chloé Woitier, « Les sites spécialisés passent au payant » Accès payant, Le Figaro, .
  12. La Correspondance de la Presse, (lien vers l'article).
  13. a et b Thierry Wojciak, « En difficulté, Next INpact réfléchit à la création d’un fonds de dotation » Accès libre, CB News, .
  14. La Correspondance de la Presse, (lien vers l'article).
  15. La Correspondance de la Presse, (lien vers l'article).
  16. La Correspondance de la Presse, (lien vers l'article).
  17. La Correspondance de la Presse, (lien vers l'article).
  18. La Correspondance de la Presse, (lien vers l'article).
  19. « Annonce des changements », sur Next, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]