Paul Rivier
Pour les articles homonymes, voir Rivier.
| Naissance | |
|---|---|
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activité |
| A travaillé pour | |
|---|---|
| Distinction |
Paul Rivier est un homme d'affaires et entrepreneur français né le en Isère, dans le Dauphiné. Il a été président-directeur général de Tefal et Calor puis directeur général du Groupe SEB.
Biographie[modifier | modifier le code]
Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]
Paul Rivier est issue d'une famille modeste[réf. souhaitée]. Il obtient son Brevet d'Étude (BEPC) à 14 ans. Il arrête alors l'école afin d'aider son père aux travaux de la ferme. N'étant pas fait pour ce travail, il devint ensuite apprenti maçon grâce au réseau de ce dernier, puis ouvrier mécanicien. À 18 ans, il effectue son service militaire en Algérie.
Il passe un CAP d'ajusteur à 23 ans et le CAP de dessinateur industriel l'année suivante dans l'entreprise Gindre-Duchavany[1]. Il entre au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) de Lyon. Il y apprend à écouter l'avis des autres[2]. En 2018, il déclare « Réussir ensemble est un bonheur et un moteur pour conduire des offensives »[3].
Groupe SEB[modifier | modifier le code]
Tefal et Calor[modifier | modifier le code]
Il intègre Tefal en 1970 en tant que chef de service technique et effectue du dessin technique. Quelques années plus tard, il en devient le directeur technique.
En 1976, il est nommé directeur général. Trois ans plus tard, il en devint président-directeur général, puis de Calor en 1989 et remplira ces fonctions jusqu'en 1993. En dix ans, Paul réussit à tripler le nombre d'employés[4] en embauchant près 100 à 150 personnes par an[5]. Ses prises de risque sont justifiées mais personne ne lui suit quand il veut développer la téléphonie mobile et la domotique[6].
À la direction de Tefal, il inclut le personnel dans la gestion de l'entreprise. Par exemple, il a diffusé des informations stratégiques au personnel et a fait cosigner des brevets de l'entreprise avec des ingénieurs et des ouvriers[7]. En 1990, Tefal réalise 1,8 milliard de francs de chiffre d'affaires, soit une augmentation de 50 % en deux ans. Il redistribue 84,6 millions de francs aux 1 700 employés[8].
Direction du groupe[modifier | modifier le code]
En 1994, le Groupe SEB subit des changements internes dans son organisation et Paul est nommé directeur général. Il démissionne en 1999 après son opposition à la fermeture des deux plus anciennes usines de Calor[9].
Après SEB[modifier | modifier le code]
Il préside l'ANPE dans la région Rhône-Alpes de 1998 à 2008. En parallèle, il préside l'Institut national des sciences appliquées (INSA) de Lyon[10].
Il a été PDG de TV8 Mont-Blanc de 2000 à 2013[11].
Références[modifier | modifier le code]
- Osez la voie pro : 12 parcours de réussite pour s’en convaincre, , 35 p. (lire en ligne), p. 9
- « L'intelligence de tous : notre vraie richesse - introduction - », sur www.xerficanal.com, (consulté le )
- Marjolaine Roche Ardevol, « Le premier Cairn Maserclass animé par Paul Rivier a été un succès ! », Cairn Experts, (lire en ligne)
- Prix du livre DCF de la fonction commerciale, 30 p. (lire en ligne), p. 4
- Paul Rivier, Management et développement humain, (lire en ligne)
- « Paul Rivier, un parcours sur écoute », Le CNAM, na (lire en ligne)
- « Il a créé mille emplois en dix ans. Cet ancien ouvrier a doublé les effectifs de Téfal en convainquant le personnel d'imaginer des solutions pour réduire la part de travail dans chaque produit. », L'Usine Nouvelle, (lire en ligne)
- Gabrielle Serraz, « Téfal redistribue 85 millions à ses salariés », Les Echos, (lire en ligne)
- Pierre Agudo, « Calor : Les grands-mères se rebiffent. », L'Huamnité, (ISSN 0242-6870, lire en ligne)
- Elisabeth Bourguinat, Innover et réussir ensemble : les leçons de l'aventure Tefal, Paris, , 14 p. (lire en ligne), p. 3
- Bruno Mortgat, « Paul Rivier quitte TV8 Mont-Blanc », Bref Eco, (lire en ligne)
