Paul Maridet

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Paul Maridet
Fonctions
Député français

(3 ans et 10 mois)
Élection 30 novembre 1958
Circonscription 1re de l'Allier
Législature Ire (Cinquième République)
Groupe politique UNR
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Marcel Guyot
Biographie
Nom de naissance Paul Marie Joseph Eugène Maridet
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Germain-des-Fossés
Date de décès (à 81 ans)
Lieu de décès Créteil
Nationalité Française

Paul Maridet, né le à Saint-Germain-des-Fossés et mort le à Créteil[1], est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de pharmaciens de Vichy, Paul Maridet s'oriente vers des études de médecine, qu'il suit à Clermont-Ferrand, puis à Paris où il obtient son doctorat en 1928. Il s'installe alors à Yzeure.

En 1939, il est mobilisé, et fait prisonnier. Il ne revient en France qu'à la fin de la guerre.

En 1947, il est élu maire d'Yzeure, puis tente vainement d'entrer au conseil général à l'occasion d'une élection partielle, dans le canton de Moulins-Est, en 1955.

L'année suivante, il est placé en troisième position sur la liste de Pierre Coulon lors des élections législatives dans l'Allier. Il n'est pas élu.

En 1958, il se présente aux législatives sous la bannière du CNI. Au premier tour, il obtient 25,1 % des voix, ce qui lui permet d'affronter au second deux candidats, le socialiste sortant Gilles Gozard et un communiste. Paul Maridet est élu député avec 50,2 % des voix.

A l'assemblée, il ne rejoint pas le groupe du CNI (Indépendants et paysans d'action sociale), mais s'apparente au groupe gaulliste de l'UNR. Durant la législature, il est un député assez discret, votant dans le sens de la majorité, sauf à l'occasion de la Loi Debré sur l'enseignement privé, pour laquelle il s'abstient.

Cette fidélité lui vaut d'obtenir l'investiture de l'UNR pour les élections législatives de 1962. En difficulté au premier tour, il est avec 24,3 % des voix, devancé par l'ancien sénateur communiste Marcel Guyot, et concurrencé par la candidature du maire de Moulins, Jacques Pligot (républicain indépendant), qui obtient 21,7 %.

Celui-ci se maintient au second tour, alors que les désistements à gauche permettent à Guyot de remporter la triangulaire.

En 1967, il tente de retrouver son siège de député, mais est battu au second tour par Guyot (51,7 % des voix contre 48,3 %). L'année suivante, il renonce à se présenter mais soutien la candidature du gaulliste Hector Rolland, qui est élu député.

En 1971, il abandonne son mandat de maire d'Yzeure et se retire de la vie politique.

Détail des fonctions et des mandats[modifier | modifier le code]

Mandat parlementaire

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]