Paul-Élie Gernez

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Paul-Élie Gernez
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
HonfleurVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Paul Gustave Élie GernezVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Activités
Autres informations
Maître
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 4544-4550, 7 pièces, -)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Paul-Élie Gernez né le à Onnaing et mort le à Honfleur, est un peintre, aquarelliste, graveur et illustrateur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Paul-Élie Gernez se laisse tenter au début de sa carrière par le cubisme, puis revient à une figuration plus classique, au paysage, à la nature morte, aux marines, aux natures mortes de fleurs. Il puise principalement son inspiration à Honfleur où il fait de nombreux séjours. Il comprend très vite qu’il a trouvé là ce qu’il cherchait : le calme, un travail qui lui permet de vivre, mais lui laisse le temps de peindre et surtout cette atmosphère de l’estuaire tant aimée par Eugène Boudin.

Propriété de Paul-Élie Gernez à Honfleur.

Gernez travaille beaucoup et veut accomplir tous les jours ses « gammes » en faisant de nombreux dessins. Dans le même esprit, il réalise deux à quatre aquarelles par jour. Il travaille d’après nature : nus, natures mortes et paysages. Gernez partage son temps entre Paris et Honfleur, qu’il ne quitte jamais longtemps. En 1932, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. Les musées français et étrangers achètent ses œuvres. Il illustre deux ouvrages d'eaux-fortes, Génitrix de François Mauriac (1925) et Le Chemin de paradis de Charles Maurras (1927)[2].

En 1942, la maladie lui impose le repos. Son rythme se ralentit, mais il continue à travailler. Après une grave opération en 1946, Gernez s’éteint en 1948 à Honfleur.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Œuvre[modifier | modifier le code]

« L’art est moins la réussite d’une volonté intellectuelle ou morale que l’expression sentimentale d’un homme qui a su définir ses dons. »

— Lettre à Othon Friesz, 1921[réf. nécessaire].

Ses œuvres sont visibles au musée national d'Art moderne à Paris, au musée de Honfleur et dans de nombreux musées.

Peintures[modifier | modifier le code]

Estampes[modifier | modifier le code]

Illustrations[modifier | modifier le code]

  • Charles Maurras, Les Secrets du soleil, Paris, À la Cité des Livres, 1929.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom GERNEZ Paul Elie (consulté le )
  2. « Gernez, Paul-Élie », dans Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France (1830-1950), Paris, Arts et métiers graphiques / Flammarion, 1985, p. 134.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Bénézit, , 20608 p. (ISBN 978-0-19-977378-7 et 9780199899913, lire en ligne).
  • Maurice Denis, Nouvelles théories sur l'art moderne sur l'art sacré, Paris, Rouart et Watelin, , 290 p., le chapitre « Opinions sur l'art moderne » reprend la préface du catalogue de l'exposition Paul E. Gernez de 1920.
  • Gérard Bonnin, Henri et René de Saint-Delis, L'impérieux désir de peindre, Éditions de Laval-d'Aurelle, 2020 (ISBN 9782957558704).
  • François Lespinasse (préf. François Bergot), La Normandie vue par les peintres, Lausanne, Edita, , 143 p. (ISBN 2-88001-233-3), p. 82-83

Liens externes[modifier | modifier le code]