Parc de Paimpol-Bréhat
Le parc de Paimpol-Bréhat est une ferme de turbines hydroliennes créée en 2008, gérée par EDF et située au large de l'Île-de-Bréhat et de Ploubazlanec, devant la ville de Paimpol (Bretagne). C'est la première ferme, en France et dans le monde, d'hydroliennes raccordées au réseau national de distribution d'électricité[1].
Historique[modifier | modifier le code]
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Le projet mené par EDF et initié en 2008, a pour but de départ de tester quatre hydroliennes devant Paimpol, au large de Ploubazlanec et de l'île de Bréhat (Côtes-d'Armor).
La technologie choisie est celle qui a été développée par la société irlandaise OpenHydro, rachetée par DCNS. Elle consiste en une machine de 16 mètres de haut, 850 tonnes et 0,5 mégawatt de puissance, et doit être placée pour quelques mois à 35 m de profondeur afin de tester en conditions réelles ses performances et vérifier sa bonne tenue aux conditions marines. Le projet permet aussi de tester un convertisseur sous-marin[2].
Le premier prototype, baptisé « Arcouest[3] », assemblé à Brest en Bretagne par les équipes de DCNS, a été immergé le [4] pour une durée de trois mois. Le projet a ensuite pris du retard en 2012 (à la suite d'une panne de moteur de treuil de sa barge de transport). Le prototype « Arcouest » a passé six mois à -25 m en rade de Brest, puis l'hydrolienne a été ramenée à quai pour être examinée puis elle sera réinstallée devant Paimpol-Bréhat pour une mise en route de trois turbines en 2015 au lieu de fin 2013[5].
Le projet final regroupe quatre turbines d'une puissance unitaire de 0,5 MW pic devant pouvoir alimenter 3 000 logements en électricité[6]. Les 4 mois de la seconde campagne d'essais (à -40 mètres au large de Bréhat), ayant été jugés concluants en termes de rendement et de fonctionnement, des modèles de série entrent en service en 2015-2016 dont au Canada et en France (avec 30 M€ d'aide de l'État et un tarif d'achat de 173 €/MWh sur deux sites (passage du Fromveur et raz Blanchard)[7].
En , EDF positionne à 40 mètres sous la mer, au large de l'archipel de Bréhat, une première hydrolienne d'un poids de 300 tonnes pour 16 mètres de diamètre, fixée sur un socle de 900 tonnes pour résister aux courants marins.
Une seconde hydrolienne de la même taille la rejoint en , à 35 mètres de profondeur[8]. Sa mise à l'eau se déroulera en la présence de Ségolène Royal, ainsi que le PDG de DCNS et le directeur général d'EDF[8].
Ces deux machines pourront produire 1 MW d'électricité[9].
Les deux hydroliennes sont raccordées au réseau en . L'opération consiste en l'installation d'un adaptateur optique, fabriqué par Siemens, entre les deux turbines, permettant ainsi la communication à distance avec le parc démonstrateur d'hydroliennes.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- L'Usine Nouvelle, « La première hydrolienne du parc hydrolien EDF de Paimpol-Bréhat prête à être mise à l'eau - Énergies renouvelables », usinenouvelle.com/, (lire en ligne, consulté le )
- C. Abonnel (2009), Présentation intitulée Énergies renouvelables marines Étude de cas : l’hydrolien Le projet de parc pilote préindustriel de Paimpol-Bréhat Marché et volonté politique, EDF (Production ingénierie hydraulique) ; Coriolis / Polytechnique (PDF, voir p. 8-39)
- EDF, Riche de présentation (en une page).
- Enerzine, « Paimpol-Bréhat livre ses 1er résultats ; réalisée et assemblée par le groupe DCNS et la société irlandaise OpenHydro (rachetée par DCNS en mars 2014), l'hydrolienne prototype du futur parc hydrolien d'EDF, a regagné Brest le 20 janvier 2011 après une immersion de trois mois » et autres informations sur le même site
- Batiactu &AFP (2012), L'hydrolienne d’EDF bloquée en rade de Brest (12/10/2012), consulté 2012-04-02
- Bretagne : EdF immerge son hydrolienne, sur le site territorial.fr (25/10/2011)].
- Batiactu Essais concluants pour Arcouest, l'hydrolienne de DCNS (10/04/2014).
- Futura, « Hydrolienne : à Paimpol-Bréhat, l’électricité de demain se prépare sous la mer », Futura, (lire en ligne, consulté le )
- La Bretagne accueille la première ferme hydrolienne au monde, Les Échos, 16 février 2016.
