Olivier Gagnère

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Olivier Gagnère
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Architecture d'intérieur, ébéniste, designerVoir et modifier les données sur Wikidata

Olivier Gagnère, né en 1952 à Boulogne-Billancourt, est un artiste français, dont les domaines de prédilection sont l'architecture d'intérieur, le design, l'ébénisterie.

Le journal Le Monde le qualifie en 2015 d'« électron libre du design ».

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Olivier Gagnère naît en 1952 à Boulogne-Billancourt[1]. Son père est antiquaire à Paris[2].

Il effectue des études de droit avant de bifurquer vers l'art[3] dans lequel il se lance en autodidacte[4].

Il décrit lui-même sa méthode de travail comme empreinte d'« un empirisme absolu »[5].

Réalisations[modifier | modifier le code]

À partir de 1981, il travaille avec Ettore Sottsass à Milan, ce qui est pour lui une révélation[6],[5].

En 1992, il est finaliste du concours visant à restructurer l'aménagement intérieur de la primatiale Saint-Jean de Lyon[7] ; c'est toutefois Andrée Putman qui gagne ce concours[8].

Assez éclectique, il conçoit aussi bien des verreries que des céramiques, des luminaires, des meubles[6], des couteaux Laguiole[9] ; ses réalisations incluent également des aménagements intérieurs, comme celui du Café Marly, à Paris, en 1994[6], le salon de thé Bernardaud, le Lido[3] ou les magasins Renaud Pellegrino[9].

En 2015, une exposition personnelle lui est consacrée au Musée de Vallauris. Il expose régulièrement ses œuvres à la galerie En Attendant les Barbares, Paris.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « La personne Olivier Gagnère », Centre Pompidou (consulté le ).
  2. « Olivier Gagnère », Elle,‎ (lire en ligne).
  3. a et b « Olivier Gagnère », sur Galerie Lefebvre & Fils (consulté le ).
  4. Géraldine Messina, « Le designer Olivier Gagnère, chez lui au musée Mandet », La Montagne,‎ (lire en ligne).
  5. a et b Véronique Lorelle, « Olivier Gagnère, l’électron libre du design », Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne).
  6. a b et c Dominique Poiret, « Les terres cuites d’Olivier Gagnère valorisent Vallauris », Libération,‎ (lire en ligne).
  7. « Olivier Gagnère », DRAC Rhône-Alpes (consulté le ).
  8. Nicolas Reveyron (dir.), Jean-Dominique Durand (dir.), Didier Repellin (dir.) et Michel Cacaud (dir.), Lyon, la grâce d'une cathédrale, Strasbourg, La Nuée bleue, , 512 p. (ISBN 978-2-7165-0789-9), « Didier Repellin, « Les travaux contemporains, 1944-2001 »les métamorphoses de la primatiale (depuis 1981 — Le projet d'aménagement intérieur d'Andrée Putman (1992)  », p. 108.
  9. a et b Mario de Castro, « 1997-2007: les designers de la décennie : Olivier Gagnère (1998) », L'Express,‎ (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]